mercredi 29 février 2012

Smash : une série musicale que "certains aimeront chaud(e)"


Face au succès de Glee sur la FOX (en France, W9 diffuse la saison 2 depuis le 22 février), la concurrente NBC a lancé Smash, ambitieuse série musicale produite par Steven Spielberg himself (doit-on y voir un moyen de se racheter après le four qu'il s'est payé avec Terra Nova ?) À l'issue des deux premiers épisodes, Smash risque de plaire aux amateurs de comédies musicales, mais pas seulement ! D'abord parce que cette série est loin de l'ambiance sucrée et bien pensante du très ado Glee. Car Smash n'est pas une succession de titres qui s'enchaînent sans réelle intrigue, qui finalement est écrite pour faire vaguement le lien entre les chansons, n'en déplaise aux amateurs de la série de Ryan Murphy.
Au départ, Smash met en avant Julia et Tom, un duo de metteurs en scène talentueux (Debra Messing (vue dans Will and Grace) et Christian Borle), à la carrière prolifique à Broadway. Ils n'ont qu'une idée en tête : lancer un show musical inspiré de la vie de l'actrice la plus glamour (et la plus sulfureuse) de Hollywood en son temps, à savoir Marilyn Monroe. 


© Megan Hilty
Les castings s'enchaînent et deux jeunes femmes restent en lice pour obtenir le rôle. D'un côté, la belle plante blonde dénommée Ivy, artiste confirmée qui connaît le parcours de la star des années 50 par cœur et qui cultive sa ressemblance avec la chanteuse mythique. De l'autre, Karen, une fille qui débarque de l'Iowa, dont la candeur et la fragilité correspondraient davantage à la vraie Norma Jean Barker. Les rivales s'affrontent sur le parquet des répétitions, laissant apercevoir leur vie privée dans un effet miroir. Réalité et fiction se superposent alors que les deux jeunes femmes se prennent à rêver du succès sur la scène.
© Katharine McPhee


Contrairement à Glee, Smash repose en grande partie sur des chansons originales et se montre bien plus réaliste que sa petite sœur au lycée McKinley, en particulier sur les rouages et les rivalités d'une telle production à Broadway. La série prend son temps pour mettre en place tous les acteurs et dévoile peu à peu ses enjeux dans une intrigue qui ne manque pas de piquant. S'il y a bien un endroit au monde où la jalousie et le machiavélisme d'un monde impitoyable règnent, c'est bien à Broadway ! 

Les personnages, plutôt clichés, présentent une vision très théâtrale et scénique totalement assumée. Et on finit par ne plus y faire attention. Il est dommage tout de même que l'héroïne (Katharine McPhee, finaliste de du télé-crochet American Idol) à laquelle le public est censé s'attacher, d'une vertu exemplaire, soit finalement plus lisse et transparente que sa rivale extravagante (Megan Hilty) normalement détestée dès le départ et dégommée au plus vite. Mais peut-être que c'est ce que veut nous faire croire le scénario de départ, qui a (on espère) plus d'un tour dans son sac pour que cette pièce se monte jusqu'aux planches... et ait un réel intérêt croissant à nos yeux. 

En tout cas, on retrouve avec joie la "terrifiante" Anjelica Houston (souvenez-vous, la mère dans La Famille Adams) dans le rôle de la productrice sans le sou, en instance de divorce, qui a lâché ses investigations entreprises dans Medium pour mettre en place ce spectacle (et clouer le bec à son volage de mari). Et quoi de plus normal de d'embaucher le meilleur chorégraphe (et so British !) du moment, Derek (Jack Davenport, vu dans FlashForward et Swingtown), qui collectionne les succès artistiques autant que les femmes. On leur souhaite bien du plaisir et à vous de choisir votre camp en regardant les premiers épisodes actuellement en VOD sur My TF1.




The Raven (L'Ombre du mal) : Edgar Poe va devoir mouiller sa chemise pour trouver l'assassin

Nous avions déjà évoqué The Raven lors de la sortie de son premier trailer. Relativity Media vient de diffuser un spot TV qui donne l'eau à la bouche... ou du moins, des frissons sous l'échine. Dans l'ambiance sombre et meurtrière à la From Hell ou Sleepy Hollow, James McTeigue met l'esprit d'Edgar Poe (aka John Cusack) à rude épreuve face à un serial killer qui s'inspire des romans de l'écrivain pour comment ses crimes (qui seront perpétrés dans les salles françaises en juin 2012, sous le nom de L'Ombre du mal).

Ce nouvel extrait nous montre que l'inspecteur en charge de l'affaire (le craquant Luke Evans) demande de l'aide à l'écrivain. "Edgar Allen Poe, we are in need of your unwholesome expertise" ("Edgar nous avons besoin de votre expérience en matière d'événements malsains"). On aperçoit alors de nombreuses mises en scènes élaborées des meurtres qui rappellent les écrits de Poe, dont The Pit and the Pendulum (La Chambre des tortures) et The Fall of the house of Usher (La Chute de la maison Usher).
Avec ces quelques images, on retrouve le style du réalisateur aux commandes de V pour Vendetta. Quant à John Cusack, il renoue avec le style thriller horrifique car son précédent film (passé inaperçu) The Factory (de Morgan O'Neill) abordait aussi le thème du tueur en série.


"Poupoupidou" sur la Croisette...

Marilyn Monroe sera l'effigie du Festival de Cannes 2012 qui a choisi une photo de l'actrice de Certains l'aiment chaud pour l'affiche de sa 65e édition organisée du 16 au 27 mai, ont annoncé mardi les organisateurs.
La photo en noir et blanc, signée Otto L. Bettmann, montre l'actrice, dans une voiture, la bouche en coeur, soufflant une bougie ornant un gâteau d'anniversaire.
"Surprise ici dans un moment d'intimité où la mythologie rejoint la réalité, Marilyn célèbre un anniversaire qui pourrait être celui de Cannes. Elle nous ensorcelle d'un geste qui se fait promesse, d'un souffle en forme de baiser", écrit le service de presse du Festival dans un communiqué.
"Cinquante ans après sa disparition, Marilyn demeure l'une des figures majeures du cinéma mondial, référence éternelle et résolument contemporaine de la grâce, du mystère et de la séduction", ajoute ce texte.
Le jury du 65e Festival de Cannes sera présidé par l'acteur et réalisateur italien Nanni Moretti, un ami de la Croisette où il a reçu la Palme d'or en 2001.

(Avec AFP)

mardi 28 février 2012

[Critique] Extrêmement fort et incroyablement près : parcours vers l'acception de la mort (29/02/12)

EXTRÊMEMENT FORT ET INCROYABLEMENT PRÈS
De Stephen Daldry
Avec Tom Hanks, Sandra Bullock, Tom Horn, Viola Davis, Max Von Sydow…


Pour sa quatrième réalisation, Stephen Daldry (Billy Elliott, The Hours, The Reader pour lesquels il a été cité trois fois à l'Oscar) nous plonge dans l'adaptation du roman Extrêmement fort et incroyablement près de Jonathan Safran Foer. Ce roman est la première fiction majeure sur la détresse des familles touchées par les attentats du 11 septembre 2001. Il y décrit comment l'imaginaire d'un enfant peut lui permettre de surmonter ses angoisses terrifiantes et la pertes d'êtres chers au moment où il doit faire face à des événements qui ne semblent pas s'enchaîner logiquement. 
Dans le film éponyme, Daldry reprend ainsi la narration subjective, à travers le point de vue d'Oskar, 9 ans. Cette façon de raconter l'histoire, qui se déploie à la manière d'une imagination enfantine, fait s'entrecroiser des réflexions en tous genres, des souvenirs fulgurants, des idées spontanées, des fantasmes chargés d'une puissance émotionnelle forte alors que la vie d'Oskar et des siens est bouleversée à jamais, et fait basculer l'ordre des choses.

© WarnerOskar (Thomas Horn), 9 ans, n'est pas un petit garçon comme les autres : son imagination est débordante et sa curiosité est insatiable. Son intelligence hors du commun et son comportement obsessionnel et excentrique font soupçonner un syndrome d'Asperger, jamais vraiment diagnostiquer. Encouragé à développer son sens de la déduction et à s'ouvrir au monde malgré son inadaptation sociale, son père (Tom Hanks) le met sans arrêt au défi de résoudre des énigmes sous forme de "missions de reconnaissance". Mais le 11 septembre 2001, Oskar est à l'école et est renvoyé chez lui, sans explication. Une fois à la maison, il entend son père sur le répondeur, piégé au sommet d'une des tours du World Trade Center... Un an après la mort de son père, Oskar découvre une mystérieuse clé dans les affaires de son paternel, avec pour tout indice le mot "black" sur l'enveloppe dans laquelle se trouvait la clé. L'enfant se donne alors pour mission de trouver à quoi correspond celle-ci, sans en parler à sa mère (Sandra Bullock), absente car rongée par le chagrin. C'est ainsi qu'il concocte un plan méticuleux visant à rencontrer les 472 personnes nommées Black se trouvant dans l'annuaire de la ville, quitte à y passer près de trois ans (selon ses calculs). C'est avec détermination et méthode (et quelques règles, comme ne pas prendre le métro où un attentat peut survenir) qu'Oskar va sillonner la ville.

"Lorsque je sors de l'appartement, je me rapproche un peu plus de mon père, et je m'éloigne de ma mère" 
© WarnerEric Roth a eu le difficile rôle de l'adaptation du roman qui enchevêtre plusieurs thématiques : le traumatisme individuel et national, l'étrangeté de l'enfance, la nature de la tragédie et la force de l'amour qui survit malgré les drames familiaux... le tout avec élégance. Le scénariste a abordé ces sujets sous l'angle bien particulier de la relation presque fusionnelle qu'entretient Oskar avec son père, et de ses souvenirs partagés avec lui, teintés de subjectivité et déformés par des émotions et des questionnements enfantins. "Pourquoi lui ?" Car Oskar veut trouver à tout prix une logique à ce qu'il a vécu et ce qu'il est en train de vivre. Son père, avec qui il partageait la plupart de ses centres d'intérêt, lui offrait une sécurité, lui qui vit dans des angoisses permanentes. Du coup, lorsqu'il trouve la clé, Oskar est persuadé qu'elle doit livrer un secret. Et cette découverte l'entraîne dans une aventure qui lui permettra de surmonter son chagrin et d'accepter ses peurs, sans pour autant trouver d'explication rationnelles aux choses. 
© WarnerLors de son périple, Oskar fait la connaissance d'Abby (Viola Davis, nommée à l'Oscar pour La Couleur des sentiments), émouvante en femme délaissée par son mari. Il rencontre aussi un vieil homme au lourd passé (Max von Sydow, cité à l'Oscar pour le Meilleur second rôle). Locataire d'une chambre chez sa grand-mère et muet depuis des années, il accepte malgré lui d'accompagner l'enfant, telle une figure paternelle rassurante. L'un fuit son passé, l'autre le cherche. Les deux personnages que tout oppose forme un duo attachant, avec un Max von Sydow (Shutter Island) épatant, qui amène son lot de leçons de vie et des pointes d'humour discrètes mais savoureuses. 
© Warner© WarnerHabitué aux drames, Stephen Daldry connaît parfaitement toutes les ficelles pour tirer les larmes aux spectateurs. Et, il faut bien l'avouer, il n'y va pas avec le dos de la cuillère au cours du long-métrage, à grand renfort de violons et cuivres harmonisés par l'infatigable Alexandre Desplat (Harry Potter et les reliques de la mort, Le Discours d'un roi, Fantastic Mr Fox, De battre mon cœur s'est arrêté, Un Prophète, Tree of life...). Les allergiques au mélo passeront donc leur chemin. Pour les autres, Extrêmement fort et incroyablement près n'est pas non plus qu'un flot de larmes en continu. Loin de là ! Le spectateur le plus attentionné sera sûrement sensible au jeu plein de candeur enfantine livrée par le jeune Thomas Horn. Parfois irritant avec sa logorrhée impressionnante (et parfois superflue), il est finalement un enfant comme les autres, pour qui le jeu est un moyen de le maintenir dans un univers de son âge malgré des préoccupations d'adultes. Il impressionne aussi par sa grande maturité lors de passages très durs joués avec Sandra Bullock. L'actrice, pour une fois tout en retenue, fait preuve d'un vrai charme et une envergure toute en finesse dans ce rôle de femme murée dans sa propre détresse, et qui communique avec Oskar d'une manière dont il n'est pas conscient. On notera qu'il fait bon voir (même très peu) un Tom Hanks déridé et drolatique en papa prêt à tout pour amuser son fils. 
© WarnerLe réalisateur britannique s'est étonné, lors du festival de Berlin, que le cinéma se soit si peu exprimé depuis 2001 sur ces attaques suicides contre New York et Washington qui ont fait près de 3 000 morts et déclenché les offensives occidentales en Afghanistan puis en Irak. Après les films catastrophe d'Oliver Stone (World trade Center) et de Paul Greengrass (Vol 93), Extrêmement fort et incroyablement près s'intéresse moins aux attaques spectaculaires qu'au choc et au chagrin qu'elles ont provoquées chez les Américains. Le réalisateur britannique a insisté sur le fait que la tragédie restait un traumatisme vif à New York (où il vit en partie) et les images de Tom Hanks tombant des tours lui ont valu les feux de la critique.
En résumé : Un film original, fort et touchant mais pas larmoyant, dont certaines scènes resteront en mémoire un moment de par la dureté des propos venant d'un enfant. Un long-métrage (nommé à l'Oscar tout de même) qui confirme que Stephen Daldry a décidément le don de diriger les plus jeunes (après Billy Elliott).

lundi 27 février 2012

Game of Thrones, saison 2 : un nouveau teaser

La chaîne américaine HBO continue lentement mais sûrement la promotion de Game of Thrones, sa série historico-fantastique événement dont la saison 2 doit être lancée le 1er avril. Une nouvelle bande-annonce a été lancée ce weekend.

Ce nouveau teaser (près d'une minute plus long que le dernier) reprend les codes esthétiques des précédents spots : des images de paysages glacés, désertiques ou verdoyants (selon le royaume), quelques plans serrés sur les différents personnages principaux de la saga (y compris les nouveaux, comme la sorcière Melissandre) et quantités de phrases élégantes aux allures de citations philosophiques. « Les vents froids se lèvent... les tempêtent vont et viennent... le gros poisson mange le petit poisson... parfois ce sont ceux qui ont le plus de pouvoir qui ont le moins de grâce... » Rien de bien nouveau ou de particulièrement marquant... mais voilà de quoi amplement titiller notre impatience.

samedi 25 février 2012

Critique : La Dame en noir : Il ne fait pas bon être un enfant (14/03/2012)

LA DAME EN NOIR
De James Watkins
Avec Daniel Radcliffe, Ciaran Hinds, Janet McTeer...

No Country for young kids serait un titre plus approprié pour La Dame en noir, film d'épouvante digne des longs-métrages britanniques des années 50, dans lesquels avoir moins de 10 ans n'est pas bon signe. La Dame en noir signe le retour du vénérable studio Hammer qui n'avait pas officié depuis 1979 et fait revivre la vieille maison délabrée et peu accueillante, dans laquelle les ombres dansent, les bruits sifflent et craquent à tout moment, les villageois sont méfiants et vindicatifs, sans oublier les apparitions furtives "un coup, j'te vois, puis j'te vois plus" qui font sursauter, la musique angoissante et les cris perçants... Tout dans la tradition. Du moins, pour ceux qui n'ont pas l'habitude du genre (c'est-à-dire la meute de jeunes fans de Daniel Radcliffe), ces artifices les mettront au parfum en mois de deux.
En toute franchise, la curiosité résidait surtout dans ce nouveau rôle choisi par l'acteur britannique loin de la saga Harry Potter (enfin terminée). Et la "bonne" nouvelle : il se défend en avocat et père d'un enfant de 4 ans l'ancien magicien à lunettes ! Et pourtant, ça n'était pas gagné d'avance.




Adapté du roman éponyme écrit par Susan Hill en 1982, La Dame en noir a déjà connu une longue carrière sur les planches londoniennes. Portée par deux acteurs seuls en scènes, elle triomphe sans discontinuer jusqu’en 1989, et devient la deuxième pièce la plus jouée dans le West End après The Mousetrap.

Pour nous mettre dans l’ambiance les premières images de James Watkins sont saisissantes : trois petites filles jouent dans leur chambre quand, tout à coup, elles se lèvent, ouvrent la fenêtre et sautent… sans raison apparente. A ce moment-là, Arthur Kipps (Daniel Radcliffe), jeune avocat veuf dit au revoir à Joseph (Misha Handley), son fils de 4 ans, avant de s’en aller en voyage d’affaires. Il est difficile alors de ne pas avoir de pensées funestes quand au sort à venir du jeune garçon…

Tellement accaparé par son chagrin causé par la mort de sa femme qu’Arthur Kipps est sur le point de perdre son travail. Pour lui donner une dernière chance, son patron l’envoie sur une affaire de succession : celle d’une veuve décédée récemment dans une maison isolée, accessible seulement quelques heures par jour selon la marée qui recouvre la seule route praticable. Une fois arrivé au village, il est accueilli plus que froidement par les habitants, aussi charmants que dans Straw Dogs (Chien de paille, 1971), sans qu’Arthur n’ait une raison à leur comportement agressif. Il décide alors de passer la nuit dans la maison qu’il doit vendre. Même si celle-ci est a l’air d’un château hanté, elle est toujours plus accueillante que le grenier de l’auberge, là même où les petites filles ont fait le grand saut…Seul Mr Daily (Ciaran Hinds, déjà face à Radcliffe dans le dernier Harry Potter), homme fortuné marié à une femme (Janet McTeer, en ce moment à l’affiche d’Albert Nobbs) un temps soit peu dérangée depuis la mort accidentelle (s’il en est) de son fils, semble être prêt à l’aider dans son devoir.
C’est dans cette maison lugubre qu’Arthur va découvrir à travers la correspondance de sa propriétaire que les enfants ne font pas de vieux os dans les environs…


Ne jamais sous-estimer le désir de vengeance d'une femme !

James Watkins, le réalisateur connu pour le thriller Eden Lake (qui prévenait déjà de faire attention aux enfants) montre une fois encore qu’il sait ce qu’il fait : le genre horreur (sans hémoglobine) requiert de nombreux ingrédients et Watkins les met à l’honneur, avec sincérité et style. L’image de la femme spectrale mentionnée dans le titre ne cesse d’apparaître partout : dans un coin sombre d'une pièce, ou une illusion furtive sur une vitre. Et Watkins n’a aucune honte à envoyer Kipps dans les endroits sombres et terrifiants où quiconque avec un peu de bon sens n’oserait jamais s’aventurer.
Même si le scénario est parfois attendu et ne révolutionne pas le genre, le classicisme de l’image rend hommage aux films produits par la Hammer. Tous les clichés un peu « kitsch » sont totalement assumés : les chandeliers habillés de toiles d’araignées, les escaliers qui craquent, les jouets qui prennent vie, les couloirs plongés dans l’ombre pour mieux faire surgir l’objet d’effroi… Watkins préfère faire monter la tension dans le suggestif plutôt que de tomber dans la facilité (et la vulgarité) du slasher movie, où chaque plan est repeint en rouge sang. Ici, point de gore pour le plaisir de voir de l’hémoglobine couler. Ce qui devrait ravir les fans de Radcliffe qui vont pouvoir continuer à le suivre sans avoir à fermer les yeux… Il faut quand même avouer que si le rythme est parfois un peu lent sous prétexte d’installer une atmosphère, on se surprend à sursauter dans son siège et à se cramponner parfois aux accoudoirs.

Pour son premier film d’adulte après l’aventure à Poudlard, Daniel Radcliffe est plutôt surprenant. A peine sorti de ses bouquins de magie, la transition avec son rôle de veuf et père se fait sans douleur. Débarrassé de (presque) tous ses tics faciaux, l’acteur britannique se pose et s’impose dans ce film, qu’il porte quasiment seul une bonne partie du temps. A grand renfort de gros plans (parfois un peu pesant car répétitifs), il s’est forgé une crédibilité qui reste cependant à confirmer. Il a confié à TvCinephages (dans une interview à venir) qu’il lui faudra « 4 à 5 films pour confirmer qu’il est un véritable acteur ». La présence des excellents Ciaran Hinds (bientôt à l'affiche de John Carter, dont la critique est à suivre) et Janet McTeer rattrapent quelques maladresses du script, impatient de vous faire bondir. Les crises subites de démence jouées par McTeer produisent leur effet.

En résumé : Un hommage aux films de la Hammer pas toujours convaincant mais qui se laisse regarder avec le cœur prêt à bondir.


mercredi 22 février 2012

10 ans de séries résumés en 10 minutes...

S'il est des esprits créatifs, on peut se tourner vers les vrais fans de séries, qui mettent tout leur talent et leur folie dans des mash-up renversants. On peut ainsi saluer le travail de fourmi fourni par l'un d'eux, qui a réussi à résumer 10 ans de séries en 10 minutes. Évidemment, certains crieront au scandale de ne pas retrouver, Desperate Housewives, Californication, Mad Men ou encore Lost. Mais le fil rouge installé est d'une grande intelligence. Chapeau l'artiste !



À VOUS DE RETROUVER QUELLE SCÈNE APPARTIENT À QUELLE SÉRIE !


mardi 21 février 2012

Quand Scratch se prend pour Jean Dujardin

C'est la vidéo à croquer du moment... Pour la promo de son dernier opus sur la banquise, L'Âge de glace 4, la dérive des continents, la 20th Century Fox a rendu hommage au film à succès du moment, The Artist. Il s'agit d'un best-off des meilleurs moments de Scratch, l'écureuil qui fait tout pour attraper un gland. Ces scènes sont tirées des trois premiers épisodes de la saga, "décolorisés" et rendus muets sur la musique du film de Michel Hazanavicius.

C'est le 27 juin prochain que Sid le paresseux, Manny le mammouth et Diego le tigre à dents de sabre feront leur grand retour dans les salles obscures françaises... et en 3D. Rassurez-vous, point de noir et blanc et de musique sans dialogue pour ce nouveau volet, comme l'expliquent les personnages à la fin du teaser. En revanche, Vincent Cassel, Ellie Semoun et Gérard Lanvin prêteront à nouveau leur voix aux personnages de l'ère glaciaire.



dimanche 19 février 2012

Critique : La Dame de fer : Dans l'intimité d'une grande dame (15/02/12)


LA DAME DE FER


De Phyllida Lloyd
Avec Meryl Streep, Jim Broadbent, Susan Brown, Alice Da Cunha...

Ne vous fiez pas au titre. La Dame de Fer ne fera pas le bilan des onze années passées au pouvoir de l'illustre baronne Margaret Tatcher (entre 1979 et 1990). Le film de Phyllida Lloyd (dont c'est le second long-métrage après Mamma Mia !) s'intéresse au parcours de celle qui fut l'une des figures les plus influentes de la fin du XXe siècle et dont l'oeuvre marque encore les esprits et le quotidien des Britanniques et de nombreux citoyens de ce monde. Si elle fut premier ministre, elle n'en restait pas moins femme. Et c'est de son point de vue qu'est raconté le film, donnant une certaine distance vis-à-vis de la chronologie des événements. Entre poigne et fragilité, la Dame de fer n'a rien d'un colosse avec l'interprétation intime et toute en finesse de Meryl Streep.
Un point de départ... romanesque
Margaret (incarnée par Alexandra Raoch au début) est une jeune fille ambitieuse, loin de se laisser enfermer dans le rôle que voudrait lui imposer sa position sociale et la société dans laquelle elle vit. Diplômée en chimie, elle délaisse le choix d'une entreprise industrielle pour entrer en politique, dans le parti conservateur. Perdue au milieu d'un monde sexiste et patriarcal, elle ne se démonte pas et brave avec détermination les préjugés jusqu'à la plus haute marche du pouvoir. À mesure que la couleur de ses tailleurs fonce, son opiniâtreté ne fera que l'amener vers la consécration.
Le scénario d'Abi Morgan se focalise sur une Margaret Thatcher (Meryl Streep) plus âgée, une quinzaine d'années après qu'elle a été chassée du pouvoir en 1990. À la limite de la sénilité, la vieille femme discute avec le fantôme de son mari, Dennis (Jim Broadbent), mort en 2003. Ces dialogues sont l'occasion de flashbacks qui montrent la résolution de l'épouse à réussir et les encouragements de son mari, que l'on découvre fantasque et rieur. Dans ce rôle, Jim Broadbent est tout simplement irrésistible et touchant. Il déploie des trésors de bonhomie, sans doute destinés à prouver que la femme d'un homme aussi gentil pouvait être aimable. On suppose alors que le véritable Mr Thatcher devait jouer le rôle de soupape de secours lorsque son premier ministre de femme montrait les dents à la maison.
"Pearls are absolutely not negociable. That's the term that we want to strike"
Une chose est sûre : on est loin des films politiques tels que The Queen de Stephen Frears ou de la série comique et satirique The Thick of It d'Armando Ianucci. Dans La Dame de fer, la politique et la mécanique du pouvoir ne sont traitées qu'en toile de fond. Les manœuvres qu'elle opère pour prendre le pouvoir du parti conservateur sont résumées par des leçons de dictions, de mode et de comportement. La coiffure, les perles, l'accent, le tempérament et le registre identifiable entre mille sont là : Meryl Streep EST Margaret Thatcher !


Évidemment, certains crieront au scandale lorsqu'ils verront que la guerre des Malouines, le démantèlement du pouvoir syndical ou les mesures d'austérité ayant mené à la grèves des mineurs -- grands conflits parmi d'autres -- sont ainsi expédiés en quelques images d'archives et de simples répliques. Ses actions n'était pas le propos voulu par la réalisatrice, qui assume totalement son approche romanesque (et parfois fictive lorsqu'il s'agit de Margaret Thatcher âgée). Reste une fois encore la femme derrière les décisions. Sa férocité dans ses exigences, voire son obstination démesurée, appuyée par une voix forte et des mots choisis font d'elle un personnage qui attire les foudres et craint aussi. Jusque dans ses rangs. La scène où Margaret Thatcher dépasse les bornes face à son conseiller le plus proche (joué par Anthony Head, alias Giles dans Buffy contre les vampires, pour les trentenaires) est tout à fait fascinante. Le savon qu'elle lui passe le poussant à la démission fait apparaître une Meryl Streep habitée par son personnage à tel point que, de l'aveu des comédiens, elle était réellement terrifiante et la tension était palpable sur le plateau. 
Et si les épisodes postérieurs à l'éviction de Margaret Thatcher, comme l'accueil chaleureux qu'elle fit à Augusto Pinochet, poursuivi par le juge Garzon, ou sa collaboration rétribuée avec l'industrie du tabac sont, eux, totalement passés sous silence, ça n'est que pour renforcer l'universalité de l'histoire. À savoir, comment gérer la perte de l'être aimé ? Que se passe-t-il lorsqu'une vie trépidante entièrement consacrée au travail arrive à son terme ? Comment affronter l'âge et le handicap ? Aucun d'entre nous n'a eu la vie publique ni le statut de Margaret Thatcher, mais nous sommes tous capables de comprendre ce que peuvent représenter les relations de travail, de famille, de même que les notions de renoncement, d'acceptation et de résignation.
En résumé : De l'humain, rien que de l'humain. Et une grande performance ! Meryl Streep tient ici l'un des plus beaux rôles de sa vie. Son énergie passe dans l'empathie et l'humanité qu'elle donne à son personnage vieillissant. L'actrice, jeune sexagénaire, devient ainsi une femme voûtée, instable, perdue dans les photos de famille et dont les souvenirs la submergent sans possibilité de retour. Impressionnante de réalisme et subjuguante de justesse. Elle n'a pas volé sa nomination aux Oscars !

Critique : Sécurité rapprochée : de l'action... déjà vue (22/02/12)


Courses poursuites dans des rues bondées, bastons saignantes entre gros bras, coups de mitraillettes à tout-va... On ne peut pas dire que Sécurité rapprochée soit un film de tout repos !

Remarqué avec Easy Money, le suédois Daniel Espinosa avait habilement mêlé critique sociale et film noir à Stockholm. Avec son nouveau film, rendez-vous est pris en Afrique du sud avec Denzel Washington et Ryan Reynolds. Entre eux va se dérouler un jeu du chat et de la souris laissant peu de place au répit. Twists et rebondissements s'enchaînent pour optimiser l'action avec des acteurs qui n'hésitent pas à donner de leur personne. Mais ce rythme infernal ne risque-t-il pas de créer l'overdose au bout des 2h de film ? Sécurité rapprochée s'avère être un bon divertissement efficace basé sur un scénario aux multiples rebondissements... d'un grand classicisme.

De quoi ça parle ?


Depuis plus d'un an, Matt Weston (Ryan Reynolds) tourne en rond dans son boulot de "gardien" un peu spécial qu'il occupe à Cape Town. Il est en charge d'un lieu hyper sécurisé servant de planque à des "invités" très spéciaux de la CIA. Mais d'invités, il n'en a pas vu souvent... même jamais. Son rêve ? Devenir un agent de terrain à part entière et montrer ce dont il est capable à sa hiérarchie. C'est alors qu'arrive Tobin Frost (Denzel Washington), son premier protégé. Et pas n'importe lequel. Agent double et l'un des meilleurs ancien officier de renseignements que la CIA ait jamais embauché, Frost est aussi l'un des hommes les plus dangereux qui soit. Hors des radars de l'agence gouvernementale depuis 10 ans, il gagne sa vie en revendant des secrets gouvernementaux aux plus offrants. Mais un jour, il préfère se rendre plutôt que de risquer de prendre une balle dans la tête. Son tort ? Avoir en sa possession une liste de noms de haute valeur, qui lui vaut d'avoir une multitudes de tueurs de différentes nationalités à ses trousses. Avec ces nouveaux secrets, il devient un homme inestimable et intéresse la CIA, surtout la directrice de l'agence Catherine Linklater (Vera Farmiga) et le mentor de Matt, David Barlow (Brendan Gleeson, à l'affiche d'Albert Nobbs).

Après avoir été emmené dans la planque, celle-ci est attaquée par un commando lourdement armé. Une seule solution pour Matt : tout faire pour garder Frost en vie. Pourra-t-il avoir confiance en son nouveau partenaire de circonstance ou faudra-t-il que Matt lutte aussi contre Frost pour ne pas être tous les deux éliminés du jeu ? Rien est moins sûr...

Tu veux être celui qui a perdu Tobin Frost ?"

© Universal
Rien de bien nouveau sous le soleil de Hollywood... On retrouve avant tout un duo classique que tout oppose : le vieux briscard expérimenté et le jeune loup fougueux. À ma droite, Tobin Frost, ancien agent de la CIA manipulateur de génie, redouté par ses ex-collègues. À ma gauche, Matt Weston, bleu qui a tout à prouver et qui en veut. Frères-ennemis, ils vont devoir affronter des épreuves pour s'en sortir. Un terrain plus que connu (et déjà conquis) pour Denzel Washington, habitué des rôles de spécialiste ès-manipulation (Training day, American gangster...). Le sourire ravageur fonctionne toujours, mais on regrette que l'acteur ne soit venu que pour cachetonner. Il se repose sur son charisme naturel plutôt que de donner une réelle épaisseur à son personnage. Résultat : une impression générale de minimum syndical, même si celui-ci est très bien exécuté. Après avoir enfilé le juste-au-corps vert lumineux dans Green Lantern, Reynolds n'a pas fait dégonfler ses muscles, mis à rude épreuve lors de corps-à-corps intenses. Il en impose ! Et pourtant, la fragilité n'est pas loin. Ses yeux de chiot effrayé, même quand il occis un méchant, parlent pour lui. Ainsi le duo fonctionne plutôt bien.

"Je suis DÉJÀ dans ta tête..."

© Universal
Si Tobin Frost défait ses ennemis à coups de noeuds au cerveau, Daniel Espinoza ne veut laisser à aucun moment laisser le spectateur sans scènes d'action plus de 5 minutes. Peur de l'ennui ? N'est pas Paul Greengrass (la saga Jason Bourne) qui veut ! De la nervosité dans l'image et dans le montage, mais on se passerait bien de la caméra à l'épaule permanente qui finit par devenir désagréable. Pour autant, l'image filmée d'en haut donne un certain style et permet de renforcer l'intensité de cette course permanente, avec une mention spéciale pour la poursuite dans le township de Langa. Rares sont les films américains qui mettent en avant l'Afrique du Sud. Et pour cela, un grand merci.
© Universal
Aussi crédibles et bien exécutées qu'elles sont, les scènes de poursuites et de bagarres ne sont pas originales. Pas plus que le scénario qui voit s'alterner manigances des chefs, recherche de l'éventuelle taupe et arrivées de méchants prévisibles. Et que dire de la fin plutôt maladroite, loin d'être à la hauteur du reste (tellement téléphonée...), donnant une conclusion victime d'un retour vers la morale bien pensante. 

En résumé : Plutôt qu'un thriller, on gardera en mémoire de Sécurité rapprochée son côté action à 200 à l'heure, qui nous fait passer un bon moment... mais sans plus. 



mercredi 15 février 2012

Critique : Dos au mur : un héros à tomber (15/02/12)

Si vous êtes sujets au vertige, retenez votre souffle avant d'entrer dans la salle. Car Nick Cassidy (Sam Worthington) n'est pas prêt de lâcher la corniche sur laquelle il s'est perché à des dizaines de mètres de hauteur ! Son innocence est en jeu...
Ancien flic condamné à la prison pour un vol dont il se dit innocent, Nick a réussi à s'évader lors d'une permission exceptionnelle. Il s'installe alors dans un célèbre hôtel de New York, prend un repas de luxe et... enjambe la fenêtre sous le regard des badauds, partagés entre peur et excitation.

Et s'il sautait ?

© Studio Canal
Le voilà dehors, sur la corniche, au bord du vide. Nick ne veut parler qu'à une seule personne : Lydia Mercer (Elizabeth Banks), négociatrice de la police. Encore sous le coup de sa dernière "mission", elle est chargée d'essayer de convaincre Nick de ne pas sauter. Plus la jeune femme tente de dénouer cette situation périlleuse, plus elle prend conscience que Cassidy n'est pas clair. Il pourrait bien avoir un autre objectif. Son geste a peut-être un rapport avec le mystérieux projet sur lequel travaille son frère (Jamie Bell) sa belle-sœur. Ils ont élaboré ensemble un scénario très élaboré destiné à prouver son innocence et piégé celui qui l'a envoyé en prison.


Même pas peur !

 
© Studio Canal
Voilà un thriller au scénario plutôt bien ficelé, qui carbure à l'énergie pure et dure d'un divertissement "pop corn", qui assume en toute modestie ses faiblesses (une fièvre urbaine un peu forcée), ses faux-semblants, ses cascades abracadabrantes et ses twists invraisemblables. Si on effleure le côté suspense façon Inside Man, Asger Leth est loin d'avoir le talent de Spike Lee. Malgré tout, on passe un bon moment. Dos au mur nous plonge dans une certaine tension captivante, portée par un rythme efficace composé de va-et-vient bien orchestrés et de nombreux angles de prises de vue, qui évitent les répétitions dans les scènes où Nick est sur la corniche.

© Studio Canal
Sam Worthington confirme après Avatar son statut de héros physique (Killing Fields et Le choc des Titans étant à oublier). On peut tout de même regretter son dénouement prévisible et un final ridicule (et un Ed Harris émacié qui l'est tout autant), qui donne l'impression d'avoir été fait un peu fait à l'arrache. Dommage, mais ça ne gâche pas totalement le plaisir.
 

En résumé : Filmé de façon crue et réaliste, Dos au mur n'est peut-être le film du siècle mais il est astucieux (même s'il n'est que peu crédible) et ne se prend pas au sérieux. Après Le Casse de Central Park, Hollywood nous fait un revival de films de braquages, sous couvert de nostalgie pour les grands thrillers des années 70, comme ceux du grand Sydney Lhumet.
 

lundi 13 février 2012

De nouvelles images pour Dark Shadows

Sur le tournage...
Dans la nouvelle version de Dark Shadows, Johnny Depp n'est plus chapelier mais est toujours chapeauté ! Et comme souvent dans les productions/réalisations du maître gothique Tim Burton, chaque tournage se transforme en carnaval... 

Comme toute production très attendue, les images filtrent au compte-goutte. Mais une chose est sûre, on retrouvera au casting Johnny Depp, Michelle Pfeiffer, Helena Bonham Carter (comme toujours), Chloe Moretz, Eva Green, Jackie Earle Haley, Jonny Lee Miller ou encore Bella Heathcote. La première photo officielle avait un air de déjà-vu chez La Famille Adams...


Mais ne soyons pas pessimistes... elle reprenait les codes esthétiques de l'affiche de la série intiale dont le film sera tiré. De nouvelles images nous révèlent ce que Ricky Gervais s'amuse à répéter : il n'y a que Tim Burton qui peut faire se maquiller Johnny Depp comme ça !

Un petit rappel de l'histoire ? Aller... pour le fun...
« En l’an 1752, Joshua et Naomi Collins partent de Liverpool, en Angleterre, et prennent la mer avec leur jeune fils Barnabas, pour commencer une nouvelle vie en Amérique. Mais même un océan ne va pas suffire à les éloigner de la mystérieuse malédiction qui fait le malheur de leur famille. Vingt années passent et Barnabas (Johnny Depp) a le monde à ses pieds, tout au moins la ville de Collinsport, dans le Maine. Maître de Collinwood Manor, Barnabas est riche, puissant, et c’est un séducteur invétéré … jusqu’à ce qu’il commette la grave erreur de briser le cœur d’Angelique Bouchard (Eva Green). Sorcière de son état (encore une fois pour l'actrice, après Camelot), dans tous les sens du terme, elle lui jette un sort plus maléfique que la mort : celui d’être transformé en vampire et enterré vivant. » Boooouhhhh... On ne verra le résultat en France que le 9 mai prochain. Patience !
 


Il faut chaud à Mystic Falls !

n° du 2/09/201
Série télévisée pour ados par excellence, Vampire Diaries se lâche (gentiment) en se donnant un petit air de True Blood (une version plus adulte et plus sanglante des histoires de suceurs de sang).

Si Vampire Diaries voit évoluer des loups-garous, des sorcières, des hybrides et parfois des fantômes, ce sont les aventures du trio constitué des vampires Damon (Ian Somerhalder) et Stefan (Paul Wesley) Salvatore et de l'appétissante (et tout à fait humaine) Elena Gilbert (Nina Dobrev) qui intéresse le plus les fans. Et au vu de l'alchimie qui se dégage de la couverture du nouveau numéro du magazine Entertainment Weekly ce n'est pas difficile de deviner pourquoi ! Voilà qui devrait mettre le feu aux poudres entre les deux camps de fans : les pro Damon, mauvais garçon au grand cœur qui craque pour Elena, et les pro-Stefan, l'amoureux transi et âme sœur déchue de la jolie brune.







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