mercredi 30 janvier 2013

Critique : Happiness Therapy : et si la folie n'était que subjective ? (30/01/13)

HAPPINESS THERAPY
De David O. Russell
Avec Bradley Cooper, Jennifer Lawrence, Robert De Niro, Jacki Weaver...

La vie n'est pas tendre avec Pat Solatano. Ce trentenaire a perdu son job, sa maison et surtout sa fiancée, Nikki. La cause de ses malheurs ? Un pétage de plomb en règle lorsqu'il a vu sa femme le tromper avec l'un de ses collègues. 8 mois et un petit tour en hôpital psychiatrique plus tard, il se voit obliger d'emménager chez ses parents. Peu à peu, il apprend à contrôler ses émotions, ses accès de colère et ses vérités-pas-toujours-bonnes-à-dire faisant partie de ses troubles bipolaires. Remonté à bloc, il va tout faire pour remonter la pente et reconquérir sa femme... qui l'a quitté. Mission perdue d'avance puisqu'un juge lui impose une distance d'au moins 150 m entre lui et sa belle. Mais c'est sans compter la jolie Tiffany, une jeune femme dépressive tournant aux neuroleptiques par boites de 12, et aussi paumée que lui depuis la mort de son mari, qu'il embarque dans son délire. Elle va l'aider à condition qu'il participe avec elle à un concours de danse plus ou moins cathartique pour elle...

Plus on est de fous, plus on rit

© The Weinstein Company
Il y a quelques mois lorsque la bande-annonce est sortie sur la Toile, je n'aurais pas parié sur un tel succès. A la lecture du synopsis, on pourrait croire que Happiness Therapy est shooté aux anxiolytiques et que la présence de deux bombes plastiquement irréprochables pourrait faire passer la pilule. Mais finalement, cette tragi-comédie est une remarquable analyse de notre société moderne où la dépression, et les dépendances, qu'elles soient chimiques ou affectives, font partie du quotidien. David O. Russel (Fighter, Les Rois du désert, J'adore Huckabees) ne tombe pas dans le travers de la lourdeur du stress et des anxiétés que trimbalent les personnages, ni dans la comédie romantique classique et attendue (même si le final l'est un peu...). Le résultat est à la fois léger et profond, grave et drôle, émouvant et divertissant, romantique mais pas dégoulinant d'irréalisme.

© Senator Filmverleih
La force du réalisateur, c'est l'authenticité et le réalisme d'un univers émotionnellement riche, des personnages qui ressemblent à Monsieur-tout-le-monde (recette déjà éprouvée dans Fighter), et qui malgré tout ont une folie douce en eux. La petite touche qui fait du bien dans cette nouvelle œuvre russelienne réside dans l'humour parfois caustique et décalé, et ses interprètes fascinants et bouleversants d'humanité.
© StudioCanal
Bradley Cooper (qui a failli refuser le rôle, d'une intensité qu'il ne se sentait pas affronter) est magistral en doux-dingue à la franchise brute de décoffrage. Il manie la violence et la vulnérabilité avec une subtilité et une profondeur désarmante qu'on lui connaît trop peu. La "folie" de Pat (souvent déclenchée par la chanson jouée à son mariage) est toute relative car elle n'est qu'une vue de l'esprit. Car finalement, tous les personnages sont un peu siphonnés : Tiffany (Jennifer Lawrence), pour se soigner de la mort de son époux, a couché avec tous ses collègues de bureau (femmes comprises); Pat Senior (Robert De Niro), parieur invétéré, pense qu'il ne peut gagner que si son fiston est présent devant la télé avec lui; Danny (Chris Tucker), aussi patient de l'hôpital psy, n'aspire qu'à une chose : trouver le stratagème qui le fera sortir de son enfermement et de sa solitude. Et tout ce petit monde évolue au gré des difficultés que la vie leur impose, essayant de franchir chaque obstacle qu'il créé parfois eux-même. La morale de l'histoire ? Tout n'est qu'une question de foi en soi, de capacité à voir les signes que le destin nous envoie et accepter qu'il faut parfois lâcher prise pour avancer. Chacun désire la même chose : (re)trouver l'envie d'aimer et d'être aimé, et trouver une certaine paix intérieur pour aller de l'avant.

© The Weinstein Company
Une autre jolie surprise : redécouvrir Jennifer Lawrence dans un rôle qui lui va à merveille. Pétillante, mordante et à la fois fragile et émouvante. Voilà de quoi nous faire oublier sa prestation plutôt sans saveur dans Hunger Games. Retrouver Chris Tucker (qui a disparu du grand écran depuis Rush Hour 3 en 2007) a été une petite joie toute personnelle car j'avais adoré son personnage "super green" dans Le Cinquième élément). Et que dire de Monsieur De Niro, qu'on retrouve avec plaisir dans un registre tout en émotion qui, pour autant, n'est pas dénué de sel... piquant.


En résumé : Un joli tour de force car Happiness Therapy ne va jamais là où on l'attend. A grand renfort de répliques cinglantes, et d'un scénario à l'intrigue surprenante, ce film vous donnera la banane. Deux fois primé aux Golden Globes, il attend fébrilement le 24 février prochain pour connaître la moisson de ses 8 nominations (dont les 3 catégories majeures : meilleur acteur, actrice et film).

mardi 29 janvier 2013

Critique : Lincoln : Une fresque politicienne superbe (30/01/13)

LINCOLN
De Steven Spielberg
Avec Daniel Day Lewis, Tommy Lee Jones, Sally Field, Joseph Gordon-Levitt...

La guerre déchire les Etats américains en pleine vague de changement. Abraham Lincoln, fraîchement réélu 16e président d'Amérique, met tout en œuvre pour stopper le conflit, trouver une solution pour unifier le conflit et abolir l'esclavage. Armé de toute la détermination qui l'anime et d'un courage politique sans faille, il va devoir faire des choix stratégiques qui vont boulverser le destin des générations futures.

© 20th Century Fox
S'attaquer à un sujet historique aussi colossal que l'abolition de l'esclavage en pleine Guerre de Secession avait de quoi en effrayer plus d'un. Mais pas Spielberg, qui élabore le projet depuis plus de 10 ans dans la tête. Il lui fallait donc un acteur hors-norme pour interpréter Abraham Lincoln, sans doute le président le plus révéré de l'histoire américaine. Et pour prendre toute la mesure d'une telle charge cinématographique. C'est chose accomplie avec le brillant Daniel Day-Lewis, qu'on pourrait considérer comment le plus grand acteur de sa génération. Il incarne l'homme d'Etat républicain comme si ça vie en dépendait. Il ne joue pas, il EST Lincoln ! Seuls parfois ses yeux rieurs (dus à sa "jeunesse") le trahissent. Visage émacié, traits tirés, voix chevrotante, démarche chancelante... Le moindre détail est travaillé. Impressionnant ! De quoi lui donner de sérieuses chances pour les Oscars, qu'il a déjà remporté deux fois pour My left foot (1989) et There will be blood (2008).

© 20th Century Fox
Spielberg renoue ici avec son amour des grands sujets historiques sur l’esclavage, qu’il avait déjà abordé dans Amistad et La couleur pourpre. Loin de la biographie fleuve retraçant toute l'œuvre du 16e président des Etats-Unis, Lincoln reste une fresque intimiste, où l'on découvre derrière Lincoln, l'homme d'Etat républicain pugnace et résolument frondeur, Abraham, un père et un mari aimant et patient. On doit cette proximité aux prises de vue essentiellement filmées en intérieur, de bureaux en alcôves, de la salle du Congrès au salon présidentiel... Seules les rares scènes de bataille (en ouverture, par exemple) nous font humer l'air extérieur, vicié par l'odeur de la poudre et des cadavres. On est littéralement plongés au cœur de cette époque trouble.
© 20th Century Fox
La reconstitution et l’atmosphère du film sont bluffantes de réalisme. Merci aux images sublimes Janusz Kaminsky (fidèle chef op' de Spielberg depuis La liste de Schindler) qui offrent des tableaux presque photographiques (Abraham Lincoln s'appuyant derrière une fenêtre à l'annonce de l'adoption de la loi... une image en contre-jour désaturée baignée dans une lumière diffuse...). Des images symboliques qui résonnent deux fois plus fort en cette année de réélection du premier président noir américain...

Une œuvre américano-américaine

© 20th Century Fox
Le drame se joue avant tout dans les dialogues (parfois un peu bavards) et l'interprétation d'une distribution 4 étoiles, dans laquelle on trouve notamment des seconds rôles épatants (Tommy Lee Jones, Sally Field et Joseph Gordon-Levitt). On regrettera tout de même la forme un peu trop scolaire de l'œuvre parfois trop académique, voire ennuyeux dans la première heure. A force de détails, Lincoln tombe dans un style ampoulé, voire abscons. Spielberg perd les spectateurs dans les méandres des tractations plus ou moins légales, et leur jargon politique américain souvent peu connu du grand public international. Voilà qui est fâcheux ! Aurait-il fait Lincoln uniquement pour son public américain ?



En résumé : Le pari est plus que réussi. Et les 12 nominations aux prochains Oscars ne sont pas volées ! Reste que, malgré sa beauté, Lincoln donne une impression d'immobilité. Superbement joué et intéressant mais pas assez clair. Le film plaira à coups sûr les arrières petits-fils de l'Oncle Sam sur fond d'uniformes bleus et de bannière étoilée, mais laissera peut-être le reste du monde un peu plus perplexe.
(un conseil : les non-anglicistes, n'allez surtout pas le voir en VO, même si la prestation de Daniel Day-Lewis supportera sûrement mal le doublage).


jeudi 24 janvier 2013

Petite séance rattrapage : The Killing revient, The Vampire Diaries et sa soeur, Dexter en avance...

THE KILLING : LA SÉRIE RECONDUITE
The Killing, série driectement inspirée d'une cousine danoise, va finalement être reconduite pour une 3e saison de 12 épisodes. Elle avait connu un arrêt brul en juillet 2012 mais grâce au soutien d’un service de streaming, la nouvelle saison devrait entrer en production dès février. 



VAMPIRE DIARIES AURA SON SPIN-OFF

On n'en a pas encore fini avec les vampires ! La teen-série Vampire Diaries va avoir son spin-off (série dérivée à partir d’un personnage de la série originelle). Intitulé The Originals, celui-ci suivra la vie du vampire Klaus, l'un des premiers vampires sur Terre (interprété par le Britannique Joseph Morgan), dans La Nouvelle-Orléans qu’il a contribué à bâtir. Lancement prévu le 25 avril prochain outre-Atlantique à travers un épisode de la série initiale.


DEXTER AVANCE SA MONTRE

Vampires contre tueur en série. C'est le programme alléchant mais cornélien auquel vont devoir faire face les fans de Dexter et de True Blood. Depuis 7 ans, la chaîne Showtime donne rendez-vous aux aficionados de Dexter à l'automne. Mais la saison 8 prendra un peu d'avance en étant diffusée à partir du 30 juin. Mais cette 'bonne' nouvelle pour les accro au code du serial killer en cache une moins bonne.

Deux raisons expliquent ce changement de calendrier. La première : avec son potentiel de telespectateurs, Dexter pourrait servir de poisson pilote à Ray Donovan, une nouvelle création portée par Liev Schreiber (X-Men Origins : Wolverine). La deuxième – et c’est là que les sériephiles vont s'arracher les cheveux : il s’agit de concurrencer True Blood, dont la programmation a été repoussée par HBO (et écourtée de 2 épisodes merci à la grossesse d'Anna Paquin). Donc à partir du 30 juin, les téléspectateurs américains devront choisir entre le "bi-polaire" Dexter Morgan et la fée télépathe Sookie Stackhouse. A moins de compter sur le Net...


A L'ECOLE DES MAUVAIS PROFS

CBS continue sa commande de pilotes, et s'intéresse aujourd'hui au film Bad Teacher (2011). Cette comédie a vu Cameron Diaz se transformer en prof insupportable, imbue d'elle-même, incompétente et dont la seule ambition était de se refaire faire les seins pour plaire à l'un de ses collègues.

Déjà responsable du film, c'est Hilary Winston qui est chargée du scénario de ce premier épisode, dans lequel une femme divorcée et sexy arrive dans un lycée dans l'espoir de se trouver un mari. Tout un programme !

lundi 14 janvier 2013

Golden Globes : une cérémonie riche en vannes et en émotions

La soirée des 70ème Golden Globes organisés par l’Hollywood Foreign Press Association a non seulement récompensés une foule d'artistes qui l'ont mérité, mais elle a aussi permis à d'autres de recevoir le plus beau dex prix : le rire et les applaudissements de l'assistance. Le duo enflammé des présentatrices, Amy Poehler et Tina Fey a enflammé Beverly Hilton Hotel de Beverly Hills.



Reléguant Ricky Gervais au rang de Has been, elles ont su frapper où ça fait mal avec une classe et une ironie désarmantes, gérant l'héritage provoc et acide de leur prédécesseur. On en veut pour preuve le moment phare de leur prestation : lorsqu'elles présentent la réalisatrice Kathryn Bigelow
AFP
"Quand on parle de torture, vous pouvez faire confiance à une femme qui a passé trois ans de mariage aux bras de James Cameron" (référence direct aux vives critiques pour les scènes de torture qu'elle a dirigées dans Zero Dark Thirty). Ou encore, pour introduire Robert Downey Jr : "Veuillez accueillir un acteur tellement versatile qu'il a joué Iron Man dans 3 films". L'autre événement de la soirée est le discours de Jodie Foster qui recevait le Cecil B. DeMille Award pour l'ensemble de sa carrière. Son (long) discours de remerciement émouvant et engagé, au goût d'au-revoir (adieu ?) et de coming out à lire entre les lignes.

Seth McFarlane, présentateur des prochains Oscars, risque d'avoir la pression ! 



 TOUS LES RESULTATS (en gras)

AFP
Best Motion Picture – Drama
    •    "Argo"
    •    "Django Unchained"
    •    "Life Of Pi"
    •    "Lincoln"
    •    "Zero Dark Thirty"



Best Performance By An Actress In A Motion Picture – Drama
    •    Jessica Chastain, "Zero Dark Thirty"
    •    Marion Cotillard, "Rust And Bone"
    •    Helen Mirren, "Hitchcock"
    •    Naomi Watts, "The Impossible"
    •    Rachel Weisz, "The Deep Blue Sea"
       




Best Performance By An Actor In A Motion Picture – Drama
    •    Daniel Day Lewis, "Lincoln"
    •    Richard Gere, "Arbitrage"
    •    John Hawkes, "The Sessions"
    •    Joaquin Phoenix, "The Master"
    •    Denzel Washington, "Flight"
     
Best Motion Picture – Comedy Or Musical
    •    "The Best Exotic Marigold Hotel"
    •    "Les Miserables"
    •    "Moonrise Kingdom"
    •    "Salmon Fishing In The Yemen"
    •    "Silver Linings Playbook"
       
Best Performance By An Actress In A Motion Picture – Comedy Or Musical
    •    Emily Blunt, "Salmon Fishing In The Yemen"
    •    Judi Dench, "The Best Exotic Marigold Hotel"
    •    Jennifer Lawrence, "Silver Linings Playbook"
    •    Maggie Smith, "Quartet"
    •    Meryl Streep, "Hope Springs"
       


Best Performance By An Actor In A Motion Picture – Comedy Or Musical
    •    Jack Black, "Bernie"
    •    Bradley Cooper, "Silver Linings Playbook"
    •    Hugh Jackman, "Les Miserables"
    •    Ewan McGregor, "Salmon Fishing In The Yemen"
    •    Bill Murray, "Hyde Park On Hudson"
       
Best Animated Feature Film
    •    "Brave"
    •    "Frankenweenie"
    •    "Hotel Transylvania"
    •    "Rise Of The Guardians"
    •    "Wreck-It Ralph"
       
Best Foreign Language Film
    •    "Amour" (Austria)
    •    "A Royal Affair" (Denmark)
    •    "The Intouchables" (France)
    •    "Kon-Tiki" (Norway/UK/Denmark)
    •    "Rust And Bone" (France)
       
Best Performance By An Actress In A Supporting Role In A Motion Picture
    •    Amy Adams, "The Master"
    •    Sally Field, "Lincoln"
    •    Anne Hathaway, "Les Miserables"
    •    Helen Hunt, "The Sessions"
    •    Nicole Kidman, "The Paperboy"
       
Best Performance By An Actor In A Supporting Role In A Motion Picture
    •    Alan Arkin, "Argo"
    •    Leonardo Dicaprio, "Django Unchained"
    •    Philip Seymour Hoffman, "The Master"
    •    Tommy Lee Jones, "Lincoln"
    •    Christoph Waltz, "Django Unchained"
       
Best Director – Motion Picture
    •    Ben Affleck, "Argo"
    •    Katherine Bigelow, "Zero Dark Thirty"
    •    Ang Lee, "Life Of Pi"
    •    Quentin Tarantino, "Django Unchained"
    •    Steven Spielberg, "Lincoln"
       
Best Screenplay – Motion Picture
    •    "Zero Dark Thirty"
    •    "Lincoln"
    •    "Silver Linings Playbook"
    •    "Django Unchained"
    •    "Argo"
       
Best Original Score – Motion Picture
    •    Mychael Danna, "Life Of Pi"
    •    Alexandre Desplat, "Argo"
    •    Darui Marianelli, "Anna Karenina"
    •    Tom Tykwer, Johnny Klimek And Reinhold Heil, "Cloud Atlas"
    •    John Williams, "Lincoln"
       
Best Original Song – Motion Picture
    •    "For You" From "Act Of Valor"
(Music: Monty Powell, Keith Urban; Lyrics: Monty Powell, Keith Urban)
    •    "Not Running Anymore" From "Stand Up Guys"
(Music: Jon Bon Jovi; Lyrics: Jon Bon Jovi)
    •    "Safe & Sound" From "The Hunger Games"
(Music: Taylor Swift, John Paul White, Joy Williams, T Bone Burnett; Lyrics: Taylor Swift, John Paul White, Joy Williams, T Bone Burnett)
    •    "Skyfall" From "Skyfall"
(Music: Adele, Paul Epworth; Lyrics: Adele, Paul Epworth)
    •    "Suddenly" From "Les Miserables"
(Music: Claude-Michel Schonberg; Lyrics: Alain Boublil, Claude-Michel Schonberg)
       
Best Television Series – Drama
    •    "Boardwalk Empire"
    •    "Breaking Bad"
    •    "Downton Abbey"
    •    "Homeland"
    •    "The Newsroom"
      
Best Performance By An Actress In A Television Series – Drama
    •    Connie Britton, "Nashville"
    •    Glenn Close, "Damages"
    •    Claire Danes, "Homeland"
    •    Michelle Dockery, "Downton Abbey"
    •    Julianna Margulies, "The Good Wife"
       
Best Performance By An Actor In A Television Series – Drama
    •    Steve Buscemi, "Boardwalk Empire"
    •    Bryan Cranston, "Breaking Bad"
    •    Jeff Daniels, "The Newsroom"
    •    Jon Hamm, "Mad Men"
    •    Damian Lewis, "Homeland"
       
Best Television Series – Comedy Or Musical
    •    "The Big Bang Theory"
    •    "Episodes"
    •    "Girls"
    •    "Modern Family"
    •    "Smash"
     
Best Performance By An Actress In A Television Series – Comedy Or Musical
    •    Zooey Deschanel, "New Girl"
    •    Julia Louis-Dreyfus, "Veep"
    •    Lena Dunham, "Girls"
    •    Tina Fey, "30 Rock"
    •    Amy Poehler, "Parks And Recreation"
       
Best Performance By An Actor In A Television Series – Comedy Or Musical
    •    Alec Baldwin, "30 Rock"
    •    Don Cheadle, "House Of Lies"
    •    Matt LeBlanc, "Episodes"
    •    Louis C.K., "Louie"
    •    Jim Parsons, "The Big Bang Theory"
       
Best Mini-Series Or Motion Picture Made For Television
    •    "Game Change"
    •    "The Girl"
    •    "Hatfields & McCoys"
    •    "The Hour"
    •    "Political Animals"
       
Best Performance By An Actress In A Mini-Series Or Motion Picture Made For Television
    •    Nicole Kidman, "Hemingway & Gellhorn"
    •    Jessica Lange, "American Horror Story: Asylum"
    •    Sienna Miller, "The Girl"
    •    Julianne Moore, "Game Change"
    •    Sigourney Weaver, "Political Animals"
       
Best Performance By An Actor In A Mini-Series Or Motion Picture Made For Television
    •    Kevin Costner, "Hatfields & McCoys"
    •    Benedict Cumberbatch, "Sherlock (Masterpiece)"
    •    Woody Harrelson, "Game Change"
    •    Toby Jones, "The Girl"
    •    Clive Owen, "Hemingway & Gellhorn"
       
Best Performance By An Actress In A Supporting Role In A Series, Mini-Series Or Motion Picture Made For Television
    •    Hayden Panettiere, "Nashville"
    •    Archie Panjabi, "The Good Wife"
    •    Sarah Paulson, "Game Change"
    •    Maggie Smith, "Downton Abbey"
    •    Sofia Vergara, "Modern Family"
       
Best Performance By An Actor In A Supporting Role In A Series, Mini-Series Or Motion Picture Made For Television
    •    Max Greenfield, "New Girl"
    •    Ed Harris, "Game Change"
    •    Danny Huston, "Magic City"
    •    Mandy Patinkin, "Homeland"
    •    Eric Stonestreet, "Modern Family"

Quand Neil Patrick Harris se prend des vents...

Il est difficile de croire que le beau gosse tombeur de ces dames de la série How I met your mother soit ignoré par la gent féminine. Le personnage de Barney, toujours en costume, le cheveu impeccable et aux répliques qui font mouche, fait de l'ombre à son pote à Ted, le "héros".
Mais dans la nouvelle campagne de pub Axe, le dragueur invétéré se fait damer le pion en beauté par un cosmonaute en tenu, lavé avec le nouveau gel douche Apollo. Ces nouvelles pub, avec quelques mots de français en guise de clin d'œil aux fans francophones, cassent l'image de séducteur de l'acteur tout en donnant le sourire. Barney en prend un coup derrière la cravate !




jeudi 10 janvier 2013

Les Oscars 2013... Sans Marion Cotillard, ni Intouchables

@AFP
Comme souvent, les nominations aux Oscars contentent certain et en déroutent d'autres. Il y a celles qu'on attend sans hésitation (Lincoln en tête (avec 12 nominations), Zero Dark Thirty, L'Odyssée de Pi, Les Misérables ou encore Argo), et celles qui nous laissent perplexes, voire furibards. Une fois de plus Leonardo DiCaprio est laissé les mains vides. Pourquoi est-il systématiquement boycotté malgré une prestation remarquable dans Django Unchained ? Ou bien pourquoi le travail de Tarantino n'a-t-il pas été récompensé malgré un succès populaire et un film à tout point de vue excellent. Son sujet, trop sensible


@AFP
C'est Amour de Michael Haneke qui crée la surprise. Après la Palme d'Or du dernier festival de Cannes, il concourt dans 5 catégories (meilleur film, la réalisation, le scénario original et l'actrice principale). Il offre ainsi à Emmanuelle Riva la première nomination de sa carrière à 85 ans. Une catégorie qui décidément restera dans les annales puisque elle réunit la plus âgée et la plus jeune actrice, en la personne de Quvenzhané Wallis, fabuleuse jeune actrice des Bêtes du Sud Sauvage.
@AFP
Un autre record pourrait être battu si le Britannique Daniel Day Lewis obtenait le 3e Oscar de sa carrière pour Lincoln (plus vrai que nature), après My Left Foot (1989) et There Will Be Blood (2008). Le film de Steven Spielberg, sélectionné dans 12 catégories, a coiffé au poteau L'odyssée de Pi d'Ang Lee et ses 11 nominations. Le réalisateur américain touche du doigt une nouvelle consécration, près de 20 ans après son doublé meilleur film/meilleur réalisateur pour La liste de Schindler.
 
D'autres films se disputeront le 24 février le statuette du meilleur film: L'odyssée de Pi d'Ang Lee (11 nominations), Les Misérables de Tom Hooper (8), Happiness Therapy de David O. Russell (8), Argo de Ben Affleck (7), Zero Dark Thirty de Kathryn Bigelow (5), Django Unchained de Quentin Tarantino (5), Amour de Michael Haneke (5) et Les bêtes du sud sauvage de Benh Zeitlin (4).

La sélection dans son ensemble

Meilleur film

LES BÊTES DU SUD SAUVAGE

HAPPINESS THERAPY

ZERO DARK THIRTY

LINCOLN

LES MISERABLES

L’ODYSSEE DE PI

AMOUR

DJANGO UNCHAINED
ARGO
 




Meilleur acteur

Daniel Day Lewis dans LINCOLN

Denzel Washington dans FLIGHT

Hugh Jackman dans LES MISÉRABLES

Bradley Cooper dans HAPPINESS THERAPY

Joaquin Phoenix dans THE MASTER

Meilleur acteur dans un second rôle


Christoph Waltz dans DJANGO UNCHAINED

Philip Seymour Hoffman dans THE MASTER

Robert DeNiro dans HAPPINESS THERAPY

Alan Arkin dans ARGO

Tommy Lee Jones dans LINCOLN
 









Meilleure actrice

Naomi Watts dans THE IMPOSSIBLE

Jessica Chastain dans ZERO DARK THIRTY

Jennifer Lawrence dans HAPPINESS THERAPY

Emmanuelle Riva dans AMOUR

Quvenzhané Wallis dans LES BÊTES DU SUD SAUVAGE


Meilleure actrice dans un second rôle
Sally Field dans LINCOLN

Anne Hathaway dans LES MISÉRABLES

Jacki Weaver dans HAPPINESS THERAPY

Helen Hunt dans THE SESSIONS

Amy Adams THE MASTER

Meilleur film d’animation


LES PIRATES de Peter Lord

FRANKENWEENIE de Tim Burton

REBELLE de Brenda Chapman et Mark Andrews

LES MONDES DE RALPH de Rich Moore

L’ÉTRANGE POUVOIR DE NORMAN de Chris Butler et Sam Fell

Meilleur réalisateur


Ang Lee pour L’ODYSSÉE DE PI

Steven Spielberg pour LINCOLN

Michael Haneke pour AMOUR

Benh Zeitlin pour LES BÊTES DU SUD SAUVAGE

David O. Russell pour HAPPINESS THERAPY

Meilleur film étranger

AMOUR

NO

WAR WITCH

A ROYAL AFFAIR

KONTIKI

Meilleur scénario adapté


Lucy Alibar et Benh Zeitlin pour LES BÊTES DU SUD SAUVAGE

Chris Terrio pour ARGO

Tony Kushner pour LINCOLN

David O. Russell pour HAPPINESS THERAPY

David Magee pour L’ODYSSÉE DE PI
 
Meilleur scénario original


John Gatins pour FLIGHT

Mark Boal pour ZERO DARK THIRTY

Quentin Tarantino pour DJANGO UNCHAINED

Michael Haneke pour AMOUR

Wes Anderson et Roman Coppola pour MOONRISE KINGDOM

Meilleure photographie


Seamus McGarvey pour ANNA KARENINE

Robert Richardson pour DJANGO UNCHAINED

Claudio Miranda pour L’ODYSSÉE DE PI

Janusz Kaminski pour LINCOLN

Roger Deakins pour SKYFALL

Meilleurs costumes


Jacqueline Durran pour ANNA KARENINE

Paco Delgado pour LES MISÉRABLES

Joanna Johnston pour LINCOLN

Eiko Ishioka pour BLANCHE NEIGE

Colleen Atwood pour BLANCHE NEIGE ET LE CHASSEUR

Meilleur documentaire


5 BROKEN CAMERAS

THE GATEKEEPERS

HOW TO SURVIVE A PLAGUE

THE INVISIBLE WAR

SUGAR MAN

Meilleur montage


William Goldenberg pour ARGO

Tim Squyres pour L’ODYSSÉE DE PI

Michael Kahn pour LINCOLN

Dylan Tichenor and William Goldenberg pour ZERO DARK THIRTY

Jay Cassidy and Crispin Struthers pour HAPPINESS THERAPY

Meilleur score


Dario Marianelli pour ANNA KARENINE

Alexandre Desplat pour ARGO

Mychael Danna pour L’ODYSSÉE DE PI

John Williams pour LINCOLN

Thomas Newman pour SKYFALL

Meilleure chanson


« Before My Time », CHASING ICE, par J. Ralph

« Everybody Needs A Best Friend », TED, par Walter Murphy et Seth MacFarlane

« Pi’s Lullaby », L’ODYSSÉE DE PI par Mychael Danna et Bombay Jayashri

« Skyfall », SKYFALL, par Adele Adkins et Paul Epworth

« Suddenly », LES MISÉRABLES, de Claude-Michel Schönberg, Herbert Kretzmer et Alain Boublil

Meilleure direction artistique

Sarah Greenwood (Production Design); Katie Spencer (Set Decoration) pour ANNA KARENINE

Dan Hennah (Production Design); Ra Vincent et Simon Bright (Set Decoration) pour LE HOBBIT, UN VOYAGE INATTENDU

Eve Stewart (Production Design) et Anna Lynch-Robinson (Set Decoration) pour LES MISÉRABLES

David Gropman (Production Design) et Anna Pinnock (Set Decoration) pour L’ODYSSÉE DE PI

Rick Carter (Production Design) et Jim Erickson (Set Decoration) pour LINCOLN

Meilleur maquillage


Howard Berger, Peter Montagna et Martin Samuel pour HITCHCOCK

Peter Swords King, Rick Findlater et Tami Lane pour LE HOBBIT, UN VOYAGE INATTENDU

Lisa Westcott et Julie Dartnell pour LES MISÉRABLES

Meilleur mixage son


ARGO

LES MISÉRABLES

L’ODYSSÉE DE PI

LINCOLN

SKYFALL

Meilleur montage son


ARGO

DJANGO UNCHAINED

L’ODYSSÉE DE PI

SKYFALL

ZERO DARK THIRTY
 
Meilleurs effets visuels


LE HOBBIT : UN VOYAGE INATTENDU

L’ODYSSÉE DE PI

AVENGERS

PROMETHEUS

BLANCHE NEIGE ET LE CHASSEUR

Meilleur court-métrage documentaire


INOCENTE

KINGS POINT

MONDAYS AT RACINE

OPEN HEART

REDEMPTION

Meilleur court-métrage animé


ADAM AND DOG

FRESH GUACAMOLE

HEAD OVER HEELS

MAGGIE SIMPSON IN THE LONGEST DAYCARE

PAPERMAN

Meilleur court-métrage


ASAD

BUZKASHI BOYS

CURFEW

DEATH OF A SHADOW

HENRY

La cérémonie des Golden Globes enfin visible en France

Un casting de choix est prévu pour la remise des Golden Globes 2013 prévue le dimanche 13 janvier, à Beverly Hills.

Pour cette antichambre des Oscars, le rendez-vous est incontournable pour le petit monde du cinéma américain. En effet, les Golden Globes récompensent les meilleurs films et les meilleures séries de l'année, choisis par 93 journaliste de la presse étrangère à Hollywood. Depuis quelques années, gagner un Golden Globes est devenu aussi important que gagner un Oscar.

Dans un premier temps, aux côtés des deux présentatrices l'humoriste Tina Fey et l'actrice Amy Poehler seront présents : George Clooney, Meryl Streep, Amanda Seyfried, Jennifer Garner, Debra Messing, Kerry Washington, Nathan Fillion, Jason Statham, Jennifer Lopez, Kristen Wiig, Jeremy Renner, et Will Ferrell. Un bien belle brochette pour animer la soirée !

Et une fois n'est pas coutume, l'évènement pourra être suivi gratuitement en clair et en exclu web pour la France sur Mycineplus.fr à partir de 0h55 (tous les nominés ICI).

Girls, saison 2 : elles reviennent...

OCS (Orange Cinéma Séries), la petite chaîne qui monte, qui mooonnte, proposera en exclu la saison 2 de la série Girls dès le lendemain de la diffusion aux Etats-Unis. A partir du 14 janvier, vous pourrez les télécharger sur sa plateforme VOD... en VO sous-titrée ! Have Fun !

 

mardi 8 janvier 2013

Il était une fois, sur la banquise... des ours Coca Cola

La maison n'est pas du genre à faire la promo de produits comestibles industrialisés en tout genre, mais quand il s'agit de mettre en avant de jolies images, TvCinephages répond toujours présent.

Il y avait bien longtemps que nous n'avions pas vu les ours de la pub Coca Cola. Et c'est en fanfare et avec beaucoup de grâce qu'ils reviennent sur nos écrans avec un court-métrage signé John Stevenson (co-réalisateur de Kung-Fu Panda, s'il vous plaît !) et produit par Ridley et feu Tony Scott. 

Ce petit bijou glacé suit les aventures d'une famille d'ours emmenée par Sakari et Kaskae, les parents, et Kaia, Zouk et Jak, les enfants. Le résultat quelques peu des airs de Happy Feet avec ses chorégraphies endiablées, ses macareux et son discours bienveillant sur le droit à la différence. Mais ça n'est pas sans raison, car les animateurs qui l'ont développé ont déjà œuvré sur  le film de George Miller, ainsi que sur Le Royaume de GaHoole. Malgré son côté très polissé et bisounours, c'est un joli coup de pub !




La dernière pub en diffusion depuis quelques jours...




Sinon...Souvenez-vous...


Smash, saison 2 : des petits nouveaux... et de grands changements !

Si la série Smash n'a pas convaincu les téléspectateurs français de TF1 (un problème culturel ?), elle fera son retour le 5 février outre-Atlantique. Le spectacle Bombshell sur la vie de Marilyn se montera-t-il enfin ? Pas sans difficultés ! Karen retrouvera-t-elle le chemin vers l'amour de sa vie ou tournera-t-elle définitivement la page ? Debra sera t-elle assez forte pour résister à la tentation ? Ivy se laissera-t-elle voler la vedette ?

Jennifer Hudson
Au programme ? On y retrouvera bien sûr les acteurs déjà présents dans la saison 1 : Katharine McPhee (Karen Cartwright), Debra Messing (Julia Houston), et Megan Hilty (Ivy Lynn) entre autre. Mais aussi et surtout les nouveaux arrivants pour cette saison 2. Et pas des moindres, puisque l’oscarisée Jennifer Hudson (Dreamgirls) viendra apprendre à Karen et Ivy ce que c’est que d’être une star. Présent aussi dans cette nouvelle saison, Sean Hayes qui retrouvera Debra Messing avec qui il jouait dans la série Will & Grace (mais siiii… souvenez-vous, Jack le copain déjanté qui formait le trio !). Il incarnera Terrence Falls, une star de la comédie qui fait ses débuts à Broadway dans le spectacle musical, Liaisons (une adaptation des Liaisons Dangereuses). Il pourrait donc poser problème à de nombreux personnages dont celui d’Ivy Lynn. 
A venir également pour une période plus courte mais certainement tout aussi marquante, Nikki Blonsky (star du film Hairspray) Toutefois, la production n’a souhaité révélé aucuns détails concernant le rôle que Blonsky incarnera. Sans oublier l’incomparable Liza Minelli (Cabaret), dans son propre rôle. 


D'autres, moins célèbres (mais qui ne demande qu'à l'être...) feront leur apparition, comme Jimmy (Jeremy Jordan), un homme impliqué dans une autre comédie musicale que Karen aide à monter; Andy Mientus (alias Kyle Bishop, jeune homme sans le sou venu de Brooklyn, et rêvant de percer à Broadway, mais encore malchanceux dans sa carrière ); Krysta Rodriguez (alias Ana Vargas, la nouvelle colocataire de Karen) et Daniel Sunjata (qui semble être la nouvelle tentation amoureuse de Julia). 


Jeremy Jordan
Andy Mientus / Krysta Rodriguez
Daniel Sunjata



Julian Ovenden
Aujourd'hui, le site américain TVLine nous apprend que Smash a trouvé son JFK, personnage important de la vie de Marilyn. Et l'acteur, qui jouera Simon, le comédien qui interprètera JFK dans le spectacle Bombshell, sera le britannique Julian Ovenden.

Le remplacement de showrunner fait craindre aux fans de la première heure des changements trop radicaux. Les bouleversements devraient être davantage d'ordre musical, selon le nouveau boss, Joshua Safran. "C'est toujours le même Smash mais en plus grand, avec plus de musique et aussi plus jeune sur certains aspects. Il y a plus d'une chanson originale par épisode. Nous avons plus de chansons originales et de styles musicaux différents". Peut-être y aura t-il aussi moins d'histoires annexes qui ont un peu parasité l'ensemble dans la première saison...

(SPOILER)
Katharine McPhee
L'idée de monter une comédie musicale sur la vie de Marilyn Monroe semblait une très bonne idée. Au cours de la première saison, la troupe de chanteurs, producteurs et scénaristes du show Bombshell a connu des hauts et des bas, de bonnes surprises et des trahisons... mais ce n'est rien comparé à ce qui va leur tomber dessus dans la deuxième saison.
Megan Hilty
En effet, ils vont avoir une sérieuse concurrence... D'après l'un des responsables de la chaîne NBC (qui diffuse Smash aux Etats-Unis), une autre production va venir faire de l'ombre à Bombshell. Certainement pour le plus grand bonheur des mélomanes et fans de la série. Mais y'aura-t-il de la place à Broadway pour deux comédies musicales ? La compétition sera rude, et certains acteurs de Bombshell pourraient même choisir de partir dans la production concurrente... 

The Blue Umbrella : le (très mignon) nouveau teaser de Pixar

© Pixar
Comme à son habitude, Pixar nous ravit les yeux, le cœur et les zygomatiques avec chacun de ses courts-métrages. Après le très poétique Paperman diffusé avant Les Mondes de Ralph, les studios à la lampe articulée nous met l'eau à la bouche avec le teaser de son nouveau court intitulé The Blue Umbrella. Celui-ci a pour personnage principal...
un parapluie ! Plutôt original...


Paperman © Pixar
On n'en sait pas beaucoup mais à première vue, il y a de l'amour dans l'air. Une foule de parapluies se sont rassemblés au même endroit, s'entrechoquant sur les trottoirs pluvieux d'un endroit inconnu. A force de se mêler, le timide parapluie bleu aperçoit le plus beau des parapluies rouges... et le coup de foudre agit. Saschka Unseld, le réalisateur de cet amour naissant, n'en est pas à son premier coup de crayon (numérique) puisqu'il a travaillé sur Toy Story 3, Cars 2 et Rebelle.
On pourra voir cette histoire forcément magique en entier le 10 juillet 2013 en prélude à Monsters Academy, préquel de Monsters & Cie.
Paperman © Pixar

Paperman © Pixar

mercredi 2 janvier 2013

Malaise idiomatique lors de la promo de Django Unchained

La promo du film Django Unchained ne se fait pas sans remous ni de polémiques depuis quelques semaines. Un journaliste critique américain, Jake Hamilton, est mis mal à l'aise par Samuel L. Jackson lors d'une interview avec le casting du dernier film de Tarantino. Pourquoi ? A cause du mot "nègre" (ce qu'il appelle le "N-Word", c'est-à-dire "Nigger"), que le journaliste refuse de prononcer malgré l'insistance de l'acteur afro-américain… Réaction qui a provoqué une vive polémique outre-Atlantique.
(Vidéo ci-dessous : à partir de 13min58) .

Rien est simple lorsqu'il s'agit de races, d'appartenance ethnique aux Etats-Unis. Le mot "Nigger" a une résonance bien particulière outre-atlantique. Ancré dans une période des plus sombre du pays, le fantôme de l'esclavagisme aboli, pourtant depuis longtemps, revient régulièrement hanter l'opinion publique. Et le mot "Nigger" reste impossible à prononcer car la crainte de raviver des tensions est palpable au quotidien.



La polémique avait déjà débuté lorsque le réalisateur Spike Lee a déclaré à Vibe TV ne pas vouloir aller voir Django Unchained le mois dernier. "Je pense que ça serait manquer de respect à mes ancêtres. C’est tout ce que j’ai à dire. Je ne peux pas leur manquer de respect", avait dit le réalisateur. Un peu plus tard, il avait précisé sur son compte Twitter que "l'esclavage américain n'était pas un western spaghetti de Sergio Leone. C'était un holocauste. Mes ancêtres étaient des esclaves. Volés de l'Afrique. Je leur ferai honneur."


"Nous n'aurons pas cette discussion tant que vous ne l'aurez pas prononcé" dit Samuel L. Jackson "Si je le prononce, il ne passera pas à l'antenne" répond le journaliste à l'acteur. Tendu !



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