jeudi 17 décembre 2015

[Bande annonce] Cigognes et compagnie

CIGOGNES ET COMPAGNIE


En avril, les studios Warner Bros Pictures avaient annoncé la naissance d'un nouveau film d'animation prochainement, intitulé Storks. L'accouchement est plus long que prévu puisqu'il n'aura lieu que le 23 septembre 2016 outre-Atlantique. Mais la première bande-annonce de Cigognes & Compagnie (titre français) vient de montrer le bout de ses plumes. 

Non, les bébés ne naissent pas ni dans les roses ni dans les choux... C'est bien connu, ce sont les cigognes qui font tout le boulot ! Aux commandes de ce long-métrage au ton décalé, dont on ne sait pas encore grand chose (si ce n'est un air de ressemblance volatile avec les pingouins de Madagascar), se trouve le duo inédit de Nicholas Stoller (Nos pires voisins) et Doug Sweetland (qui a réalisé le court-métrage gourmand Presto, nominé à l'Oscar). 

L'histoire, "totalement originale" assure-t-on chez Warner, offrira un regard neuf et divertissant sur le rôle des cigognes dans la naissance des bébés. Côté voix US, on sait d'ores et déjà qu'Andy Samberg et Kelsey Grammer ont déjà signé. Le reste du casting se dévoilera dans les prochains mois.

mercredi 16 décembre 2015

[Mini-critique] Star Wars : le réveil de la force : Abrams un copieur très habile (16/12/2015)

STAR WARS : LE REVEIL DE LA FORCE 



De J. J. Abrams
Avec Daisy Ridley, John Boyega, Oscar Isaac, Adam Driver, Harrison Ford, Carrie Fisher, Lupita Nyong'o, Domhnall Gleeson, Andy Serkis...



Il y a bien longtemps, dans une galaxie lointaine, très lointaine… Des années ont passé depuis que l’Alliance rebelle a terrassé l’Empire. Luke Skywalker, chevalier Jedi qui a permis cette victoire historique, est porté disparu. Sa sœur, Leia devenue Générale tente de retrouver sa trace alors que les troupes armées du Premier Ordre sèment la terreur dans la galaxie… 


Vous n'en saurez pas plus car il serait criminel de vous en révéler davantage, selon Disney/Lucasfilm. Que peut-on dire donc sans rien spoiler ? J. J. Abrams est un fan de la première trilogie et cela se sent. Il respecte ce qui compte vraiment, livrant avec Le Réveil de la Force à la fois un remake et une suite dans la continuité de la dernière trilogie. En résumé, il a fait du neuf avec du vieux. C'est dans les vieux pots qu'on fait les meilleures sauces. Heureusement, le résultat final n'a pas collé à la marmite ! Il est plutôt efficace et divertissant sans être spectaculaire, mais sans éviter quelques écueils.

J.J. Abrams, opère un retour aux fondamentaux salvateur, préférant se concentrer sur la tragédie familiale plutôt que se noyer dans un déluge d’effets spéciaux aseptiséIl mise sur la nostalgie des retrouvailles en faisant revenir des personnages cultes (quelques rides en plus) ayant marqué de manière indélébile toute une génération, et en ajoutant du sang neuf avec de jeunes padawans prenant la relève avec brio. Daisy Ridley et John Boyega gagnent en épaisseur au fur et à mesure du film et gagnent la confiance du spectateur pour la suite. Quant au magnétique Adam Driver, il arrive à jouer les équilibristes entre force et fragilité avec subtilité.

Le réalisateur construit un univers cohérent avec celui de la saga d’origine. On replonge dans l'univers sans trop de difficultés, comme si on était en 1986 (les scènes d'intérieur des vaisseaux ennemis sortent tout droit de la première trilogie). Mais il instille discrètement des touches de modernité (une héroïne bad-ass et super dégourdie, un héros black...). De nombreux rebondissements et faits font lien avec l'actualité et l'évolution politique du monde contemporain, donnant à cet Episode VII un côté très actuel. Il déploie une narration fragmentée mais avec un rythme pied au plancher (parfois trop rapides). on ne voit pas les 2h15 passer. Les scènes d’action sont trépidantes, et enchaînent des révélations (cruciales) en cascade (non, je ne dévoilerai rien !) dans la deuxième partie du film. Le tout sans oublier les marques (légères) d’humour et la romance, qui combleront les fans. Qui ne craquerait pas pour le nouveau petit robot BB-8 ?!

Quelques  regrets tout de même : un épilogue un peu expédié et un dernier acte qui se perd dans une série de combats un peu foutraques et mal agencés. Il nous manque de vrais morceaux de bravoure cinématographique marquant les esprits (ex : le combat avec Darth Maul ou la course de pods...). Et si les effets spéciaux ne sont pas 100% artisanaux (ce qui paraît évident pour ce genre de blockbuster), on retrouve des créatures masquées en plastique plutôt bien faites ! Dommage que les personnages en images de synthèse joués par Lupita Nyong'o et Andy Serkis soient si peu réussis (Spoiler : (ligne à surligner si vous voulez le lire) le second ressemblant beaucoup trop à Voldemort).


Quand même... un goût de déjà-vu
Le scénario n'est pas forcément original, puisqu'il suit le même chemin narratif que l'épisode I - Un nouvel espoir, avec quelques emprunts à L'Empire contre-attaque (SPOILER (suite à surligner si vous voulez la lire) : le garçon de ferme qui s'ennuie ferme sur Tatooine est devenu une jeune femme à la recherche de pièces détachées de vaisseaux à vendre pour survivre, R2-D2 poursuivi par les troupes de l'Empire est remplacé par un droïde pourchassé par le Premier Ordre car il détient un secret immense; le costume du méchant Kylo-Ren est physiquement une copie made in China de Dark Vador, dont la filiation est à nouveau révélé sur une passerelle, au-dessus du vide dans une base spatiale sombre et glaçante... Il ne manque plus que la célèbre réplique "je suis ton père" ! Le bar où Luke et Han Solo se rencontre la première fois est repris, peuplé de nouvelles créatures galactiques. Même l'Etoile de la Mort est présente, en modèle plus grand)


Le retour du héros qu'on n'attendait plus
Malgré ses 73 ans (si si !) Harrison Ford renaît lui aussi ! Dès ses premières répliques, on sent que l'acteur est ravi d'être là et fait oublié ses derniers rôles joués en pilote automatique (et fait oublié le désastreux Indiana Jones 4). Tel un gamin, il pilote le Falcon Millenium le regard pétillant et malicieux, et partage avec une tendresse non feinte ses retrouvailles avec Carrie Fischer, alias Leia. 


Pour résumer : un opus plus violent que les précédent qui rebooster la saga, et qui fera sans nul doute de nouveaux adeptes parmi la nouvelle génération.

mardi 15 décembre 2015

[Coup de gueule] Star Wars : le réveil de la force ou la muselière des critiques

Le monde l'attend depuis plus de 10 ans... La suite des aventures intergalactiques d'Han Solo, Luke Skywalker, Leia et autres membres du côté obscur de la Force fait palpiter les plus inconditionnels et éveille la curiosité des autres. Mais vous devrez attendre demain matin, 9h01 passées pour lire un semblant de critique de ma part... voire au-dela.
Je dis "semblant" car comme de plus en plus de grosses productions américaines, un embargo signé fait foi jusqu'à cette heure matinale... et cette fois-ci même bien après. En venant en projection ce matin, mes confrères et moi avons été invités à reconnaître que "toute révélation (y compris tout lien unissant les personnages) concernant ce film à des personnes n'ayant pas assisté à la projection constituerait un préjudice pour Disney/LucasFilm donnant lieu à réparation".  Un peu sévère quand même !

Après avoir respecté un ensemble de précautions (RV de la séance envoyé la veille sur le smartphone, un QRCode demandé à l'entrée, kidnapping de notre téléphone, multiples fouilles pour éviter tout intrus technologiques dans la salle...). Le tout accompagné d'un petit commentaire d'avant projection de l'un des chargés de comm' de la maison Disney, nous invitant à garder tout élément de synopsis, d'intrigue et même sur les personnages "pour laisser intact le plaisir des futurs spectateurs". Oserais-je ajouter, une séance supervisée par des agents de sécurité équipés de lunettes à vision nocturnes... (sic) On ne nous avait pas prévenu que nous étions en terrain hostile !? 

Je ne remets pas en cause le fait de spoiler les retournements de situations et les éléments clés de l'action soit un crime pour ceux qui attendent le film depuis longtemps. Il ne faut pas gâcher la surprise ! Mais de là à museler tout commentaire, même au sein de conversations privées des journalistes avec leurs amis et familles sous peine de poursuites judiciaires, est une mesure un peu extrême ! Les enjeux financiers sont tels que l'entreprise aux grandes oreilles en oublierait presque sa mission principale : distraire et faire rêver. Et pourtant, elle y est pourtant très douée ! Rendez-vous demain donc...

[Bande Annonce] Les Animaux fantastiques

"Lumos Maxima" ! Une formule magique ressortie tout droit du fond de notre mémoire cinématographique. Nous revoilà plongés dans l'univers des sorciers avec les toutes premières images des Animaux Fantastiques, spin off des aventures de Harry Potter écrites et adaptées par J.K Rowling herself ! À la réalisation, on ne change pas une équipe qui gagne puisque c'est David Yates, déjà derrière la saga depuis L'ordre du Phoenix en 2007.

L'histoire suivra Newt Scamander (Norbert Dragonneau pour les francophones), un professeur étudiant les créatures surnaturelles qui peuplent la Terre. Ce spécialiste, incarné par le désormais très courtisé Eddy Redmayne, écrira un livre sur ces bestioles en tout genre, un livre qui suivra Harry Potter lors de sa scolarité, 70 ans plus tard.

Ce premier teaser ne laisse pas transparaître grand chose à par un hommage subtil au Prisonnier d'Azkaban et à la formule magique de la lumière. On voit le jeune Scamander transporter une valise supposée contenir quelques espèces d'animaux étranges. Mais nous n'en voyons pas l'ombre d'une patte ou d'un museau ! Il va falloir patienter pour en voir davantage...
L'acteur oscarisé pour son rôle du Stephen Hawking dans La Merveilleuse histoire du temps sera accompagné de Katherine Boyer Waterston (Steve Jobs, Jamais entre amis), Colin Farrell, Jon Voigt, Ron Perlman et Ezra Miller. La sortie est prévue pour novembre 2016.

            

lundi 14 décembre 2015

[Bande annonce] The Finest Hour

THE FINEST HOUR


De Craig Gillespie
Avec Chris Pine, Casey Affleck, Ben Foster, Holly Grainer, Eric Bana, John Ortiz...

Sortie en France le 24 février 2016.  

Les bateaux en détresse ont la côte en cette fin d'année... Après Au cœur de l'océan qui relate la "véritable" histoire ayant inspiré le célèbre Moby Dick, le réalisateur de Fright Night  s'attaque à un autre fait réel : l’un des plus héroïques sauvetages de l’histoire des garde-côtes américains. Mêlant l’esprit du thriller aux scènes d’actions les plus extraordinaires, le nouveau film des studios Disney The Finest Hours transportera le public au cœur même des éléments déchaînés, en lui offrant une expérience cinématographique immersive d’une intensité rare grâce à la technologie Digital 3DTM et en IMAX® 3D (dans les salles équipées).

Le 18 février 1952, l’une des pires tempêtes qu’ait jamais connues la côte Est des États-Unis s’abat sur la Nouvelle-Angleterre. Elle ravage les villes du littoral et détruit tout sur son passage, y compris deux pétroliers de 150 mètres. Le SS Pendleton et le SS Fort Mercer, en route respectivement pour Boston (Massachusetts) et Portland (Maine), sont littéralement brisés en deux. Les équipages restent piégés à l’intérieur des navires voués à sombrer rapidement. Le premier assistant mécanicien Ray Sybert (Casey Affleck), officier responsable à la poupe du Pendleton, réalise très vite qu’il lui appartient de prendre en charge des marins terrifiés et de les amener à travailler ensemble pour maintenir le navire à flot le plus longtemps possible.   Alors que les garde-côtes de Chatham (Massachusetts) font de leur mieux pour aider les pêcheurs à protéger leurs bateaux de la tempête, ils apprennent que les deux pétroliers en détresse dérivent au large du cap Cod. Le premier maître Daniel Cluff (Eric Bana), récemment nommé à la tête du poste de secours, envoie immédiatement à la rescousse le bateau de sauvetage CG 36500, sous le commandement du capitaine Bernie Webber (Chris Pine). Ce dernier et son équipage de trois hommes se lancent dans une périlleuse mission à bord de leur embarcation sous-dimensionnée au regard des éléments déchaînés, un canot de bois de 11 mètres. Avant même qu’ils soient sortis du port, ils perdent le pare-brise et le compas de navigation. Pourtant, les quatre hommes persévèrent, et malgré des vents de la force d’un ouragan, des vagues de 20 mètres de haut, des températures glaciales et une visibilité quasi nulle, ils parviennent miraculeusement à localiser le Pendleton. Au prix d’efforts inouïs, ils vont réussir à sauver 32 hommes sur les 33 que compte l’équipage. Affrontant la colère destructrice de l’océan, 36 hommes, réfugiés sur un bateau prévu pour 12, vont tout faire pour rentrer chez eux sains et saufs… 

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