dimanche 31 juillet 2011

Critique : Comment tuer son boss ? : meurtre collectif... de la comédie (3 août)

COMMENT TUER SON BOSS ?
De Seth Gordon
Avec Jason Bateman, Jennifer Aniston, Colin Farrell, Jamie Foxx...

Qui n'a pas déjà pensé à occire son affreux patron une bonne fois pour toute ? A l'évocation de son titre, on pouvait attendre de Comment tuer son boss ? une comédie à l'humour poil à gratter et aux situations un brin sulfureuses. Mais il n'en est rien, ou peu de choses. Tout est question de dosage pour rester dans le politiquement correct. Parfois trop sage, voire inoffensif pour nos zygomatiques, il n'atteint pas le côté irrévérencieux d'un Very Bad Trip, dynamique et sans temps mort, ni compromis. Le résultat donne une comédie potache sans réelle prise de risque, et qui ne laissera pas un souvenir impérissable. Et pourtant, aux commandes se trouve Seth Gordon, l'un des réalisateurs des séries à succès Modern Family et The Office.

Et pourtant le scénario tient dans sa main un casting de luxe, des personnages bien trempés et une idée pour le moins originale. Une nympho (Jennifer Aniston), un psycho (Kevin Spacey), un blaireau (Colin Farrell) comme le souligne l'affiche française face à leurs employés qui les détestent et qui veulent leur peau. Ce trio de patrons, largement porté par l'excellent Kevin Spacey en boss tyrannique et imprévisible, écrase un temps soit peu le trio d'employés (Jason Bateman, Charlie Day et Jason Sudeikis), sans relief ni aspérités.

En revanche, le rôle de Jennifer Aniston est un parfait contre-emploi, qu'on aimerait plus souvent lui voir jouer. Dommage qu'elle soit sous-"exploitée". Son langage fleuri et coquin en émoustillera peut-être plus d'un... De même : trop peu de Jamie Fox, "mauvais garçon" tatoué du crâne. Un petit bémol tout de même bien dommage : le parti-pris de Colin Farrell de se jouer de son image de beau gosse était une bonne idée (il est méconnaissable !), mais il finit par agacer en en faisant des tonnes avec son trop plein de phrasés façon Robert De Niro dans Taxi Driver.

Le scénario retombe malheureusement comme un soufflé mis au frigo. Le rythme, commencé par un prologue de mise en situation classique des situation personnelle de chaque personnage, finit par se prendre les pieds dans le tapis et l'humour de devenir pataud voire redondant. Les scènes s'enchaînent sans réelle cohésion entre elles, finissant par l'habituelle morale à l'américaine, sortant de nulle part.


En résumé : un cabotinage de stars, offrant le minimum syndical, qui fera sourire les spectateurs les plus indulgents (ou baver les fans de l'ex-Rachel dans Friends, à moitié nue sous une blouse) en cette période estivale (sic).

samedi 30 juillet 2011

Critique : Killing Bono : Deux destins contrariés (3 août)

© Pyramidefilms
Nous vivons dans une société qui se fait le chantre de la célébrité et de la réussite. Et ceci alors même que la plupart d'entre nous n'en connaîtront jamais la couleur, car, il n'y a pas assez de place pour tout le monde. C'est l'histoire "presque vraie" des frères McCormick que le réalisateur Nick Hamm a voulu adapter. Il s'est inspiré du livre I was Bono's Doppelganger, écrit par Neil McCormick pour écrire un film ultra romancé. Seul un mensonge a été inventé par le Neil du film pour éviter que son frère Ivan n'intègre pas U2 à leurs débuts.

De quoi ça parle ?
Dublin, 1976. Neil McCormick n'en doute pas : une vie de rock star l'attend. Il est beau, jeune, talentueux. Un génie en herbe. Mais son camarade de classe Paul a les mêmes ambitions ,et c'est à lui que la chance sourit en premier. Il obtient l'unique place de chanteur au sein de The Hype, le groupe du lycée. Qu'importe : Neil monte sa propre formation avec son frère Ivan, Shook Up, déterminé à laisser The Hype dans son sillage. Seul hic : The Hype se rebaptisé U2. Et Paul s'appelle désormais Bono... Une seule solution s'offre alors à Neil pour se faire une place sur la scène musicale des années 1980 : devenir plus gros que U2. Mais ce n'est pas sans embûches que les deux frères veulent faire leur trou dans le milieu de la musique.

© Pyramidefilms
Sur le papier, le duo Ben Barnes (Les Chroniques de Narnia, Le portrait de Dorian Gray) / Robert Sheehan (la série Misfits, Le Dernier des templiers) n'inspirait pas grand chose. Et pourtant la complicité entre les deux acteurs est plus qu'évidente. L'énergie désespérée déployée par Ben Barnes, qui incarne Neil McCormick, se mêle à la perfection avec la jeunesse bouillonnante de Robert Sheehan, interprète d'Ivan. Et plus les galères se multiplient, plus les mensonges s'alourdissent et plus ils échouent alors que leur ancien copain de lycée, Paul (Martin McCann), réussit plus ils sont humains et de plus en plus attachants.  
© Pyramidefilms

"J'ai l'impression que tu vis l'existence qui aurait dû être la mienne", a dit Neil à Paul. Celui-ci a lui répondu "C'est parce que je suis ton double maléfique (doppelganger, en anglais). Pour récupérer ta vie, il te faudra me tuer". C'est sur cette glaçante répartie que le film commence... Un funeste projet résultat d'une suite de mauvaises décisions sous prétexte de faire le mieux possible et sans l'aide de personne. Killing Bono est une succession d'anecdotes tour à tour tragiques, révélatrices de caractères, poignantes mais aussi drôles et débordantes de vie.

© Pyramidefilms
Après une première partie sombre et un peu longuette (l'installation des deux destins artistiques des copains de lycées met un peu de temps à se mettre en place, il faut l'avouer), la réalisation de Killing Bono reprend du poil de la bête dans la dernière demi heure, donnant aux deux acteurs principaux de vraiment pousser la chansonnette tels deux véritables chanteurs de rock. Deux performers avec des charismes bien différents mais qui nous embarquent. Et si les choix de Neil avait été différents ? Cet anti héros, passionné mais à côté de la plaque, trouve son équilibre entre agressivité et douceur. Grâce à Ben Barnes, c'est l'humanité de Neil qui transparaît à travers son ambition, où l'amour/haine transcende ce looser magnifique. Quant à Robert Sheehan, c'est une force de la nature dont les choix sont instinctifs et originaux. Il joue l'équilibriste entre émotions et comique. Le sérieux et la vulnérabilité de l'un contrastent parfaitement avec l'irrépressible détermination de l'autre.
Un seul écueil : les scénaristes ont choisi de grossir le trait de certaines situations, d’embarquer l’histoire dans les contrées parfois périlleuses de la comédie sociale à l’anglaise, manquant de souffle et de panache nécessaire. Sachant que le fond est vrai, l’exagération et la déformation comique de certaines situations nous laissent parfois incrédules (comme les déboires avec le gangster local, qui n'apportent pas grand chose).
En résumé : une histoire profondément irlandaise, qui rend justice à une musique talentueuse dans une époque florissante. La BO est une petite merveille pour les amateurs de rock (et la version originale est obligatoire !).

Critique : La Planète des singes, les origines. La liberté avant tout. (10 août)

© Warner
On ne compte plus les remake, parodies et autres adaptations du célèbre roman de Pierre Boule, La Planète des Singes (1963). Le film de 1968 de F. J. Schaffner avec Charlton Heston restera sans doute le meilleur. Et même un véritable tournant du cinéma : un sous-texte subversif dénonçant le racisme et les préjugés dans cette période de contestation pour les droits civiques aux Etats-Unis, et un maquillage et des effets spéciaux uniques pour l'époque. Alors quand Tim Burton reprend le flambeau en 2001, on s'attendait à une révolution esthétique et un scénario à la hauteur de la première version. Mais la déception a fait place à l'excitation.
© Warner
Reprendre le matériau initial de La Planète des singes était donc une très lourde tâche pour Ruppert Wyatt, dont c'est la seconde réalisation après Ultimate Evasion. Et le réalisateur s'en sort plutôt bien, voire très bien ! La Planète des singes : les origines est un reboot qui offre une nouvelle lecture de ce qui va amener les primates à se rebeller contre l'homme et devenir les maîtres du monde quelques décennies plus tard. La Conquête de la planète des singes de J. Lee Thompson (1971) est clairement à l'origine du scénario de ce nouvel opus. Mais dans Les Origines, il n'est pas question de voyages spacio-tremporels. Même si le côté SF est bien présente, la touche de modernité réside dans ses thèmes : le business des labo pharmaceutiques et son lot de maniaques du billet vert, une épidémie bactériologique et l'envie incessante de l'homme de se prendre pour Dieu. Entre l'ambition scientifique, la folie biblique castratrice, l'esclavage, c'est bel et bien un portrait de nos sociétés humaines qui est brossé. Et il n'est pas beau à voir !



© Warner
© Warner
Les Origines se veut surtout un prequel dans la continuité de l'original. Mais il s'agit davantage d'un film d’évasion que de révolte, puisque les singes ont avant pour but de s’enfuir. La thématique de l'enfermement y est plus de prépondérante. César (Andy Serkis, alias King Kong et Gollum) est un jeune chimpanzé né d'une grossesse inattendue, dans un laboratoire qui explore le moyen de guérir la maladie d'Alzheimer. Quand sa mère se fait tuer, César est recueilli par Will, (James Franco, 127 heures) scientifique en quête du remède miracle qui sauvera son père (John Lightow, Dexter), atteint de cette maladie dégénérative. Tous trois vivent en harmonie alors que César développe des facultés intellectuelles incroyables. Mais son comportement quasi exclusif et protecteur va le conduire à l'enfermement dans un centre spécialisé pour singes. Perdu parmi ses congénères, il va endurer la cruauté de l'être humain, incarné par Tom Felton (Drago dans Harry Potter) qui décidément réinvente la définition du mot ordure à merveille. Endurci, il mène alors ses congénères à la révolte et à la prise de liberté.

© Warner
Ce qui frappe d'emblée, c'est la mis en scène efficace et un qualité technique du film impeccable. Malgré quelques passages un peu longuets (mais utiles), les images tournée en 3D, en décors naturels et sobres, et retravaillées par le studio WETA (qui a fait la trilogie du Seigneur des anneaux, King Kong et Avatar, tout de même...) sont tout simplement époustouflantes. Mis au placard la caméra à l'épaule et autres zooms qui donnent la nausée qui polluent les scènes d'action dans tant de films actuellement. Grâce à la fameuse Motion capture (ou performance capture), les signes prennent vie et donnent à voir leurs émotions dans les moindres détails. Et Andy Serkis est fabuleux dans ce rôle. Sa palette d'émotions simiennes étaient déjà incroyables dans King Kong, et elle s'est étoffée dans Les Origines grâce à une anatomie et une gestuelle complètement digitalisées, ce qui fait de César un personnage plus qu'attachant et crédible.
© Warner
Quant aux autres acteurs, dont les rôles sont plus que caricaturaux, sont des personnages-fonctions : ils ne sont là que pour montrer à quel point l'homme est vil et égoïste (même en voulant parfois bien faire), et qu'il est la cause de tout le chaos qui les attend. James Franco remplit ses contrat mais ne dégage pas un charisme dément. Freida Pinto (Slumdog Millionnaire) n'est malheureusement qu'un faire-valoir, conscience moralisatrice de Will, lui répétant qu'il ne devrait jouer contre Mère Nature. Seul John Lightow  incarne-là un personnage bien loin du Trinity killer de Dexter : il est touchant et surprenant en papa vieillissant et malade d'Alzheimer. Mais leur présence ne gâche en aucun cas le film, qui se focalise sur les singes.

Voilà un réalisateur qui a voulu rendre son film le plus réaliste possible, où tout est à prendre au premier degré (peut être un peu trop... on ne pourra d'ailleurs s'empêcher de sourire lorsque César prononcera son premier mot), nous offrant ce qui est promis dans le titre. Un blockbuster annoncé mais aux allures de film qui se veut humble. A vous de vous laisser transporter par les émotions et ne succomber pas à l'envie irrépressible de frapper tous ces êtres évolués (qu'on appelle soit disant "humains") qui profitent de la vulnérabilité des animaux en sortant de du cinéma (oui, je fais un peu ma B. Bardot de temps en temps...).
Et comme d'habitude, attendez la fin du premier générique pour quitter la salle !

Cadeau : quelques images des effets spéciaux :

jeudi 28 juillet 2011

[Critique] : Green Lantern : passage au feu (pas vraiment) vert (14/06/11)

GREEN LANTERN
De Martin Campbell
Avec Ryan Reynolds, Peter Saarsgard, Blake Lively, Mark Strong…

Sortie le 14 juin 2011

Après les premières images dévoilées au Comic-Con 2010 (qui ont déçu), on pouvait s'attendre au pire. N'en déplaise aux détracteurs les plus farouches (et il y en a !) et les puristes du genre comics, cette adaptation de Green Lantern est un challenge honorablement relevé. À l'inverse de son rival Marvel, DC Comics n'a pas encore trusté les salles de cinéma avec tous ses super héros. Seuls Batman et Superman ont eu le droit à leur multiples opus. Face à ces deux géants, Green Lantern fait figure de petit poucet : mal connu du grand public, un héros sans richesses ni pouvoirs donnés à la naissance... L'exercice s'avérait périlleux.

Et pourtant, ce qui différencie Hal Jordan, tête brûlée façon Maverick dans Top Gun, de ses grands frères Bruce Wayne ou Clark Kent réside dans sa simplicité et son humanité. Il est maladroit, irresponsable, il ne réussit pas tout ce qu'il entreprend, et fait figure d'homme-à-femmes bourreau des cœurs car incapable de s'engager. Comme beaucoup d'entre nous, il doit apprendre de ses erreurs. En intégrant le Green Lanter Corps (l'élite des gardiens de la galaxie), il apprend à confronter peur et volonté, pour mieux grandir.

Qui dit super-héros méconnu, dit obligation d'installer un univers et de l'expliquer aux profanes. De ce point de vue là, le réalisateur Martin Campbell s'en tire à merveille, tout en restant fidèle au matériau d'origine. Il ne nous assomme pas avec des millions de références pour nerds férus de comics, et parvient à donner du rythme à l'intrigue (un peu convenue, tout de même). L'évolution en parallèle du héros et du méchant - l'excellent Peter Sarsgaard, qui aurait mérité une plus grande place à l'écran - se fait naturellement. Mais le scénario pour y parvenir est un peu léger, voire brouillon. L'histoire semble vouloir incorporer beaucoup trop d'éléments.


Ce n'est jamais évident de commencer une nouvelle saga. Mais là, les dialogues sont parfois à la limite du risible. Les rares moments intéressants (la séance d'entraînement qui est extrêmement spectaculaire et imprévisible) sont plombés de longues et pénibles conversations moralisatrices sur la nécessité de prendre son courage à deux mains et de vaincre sa peur. Elles seraient moins lourdes si le film ne se prenait pas autant au sérieux. Et à quoi bon présenter des personnages qui ont tous des problèmes avec leur père si ce n'est pour ne pas explorer cette prometteuse prémisse ? Pourquoi avoir au générique des acteurs de haut vol telle que Angela Bassett, Tim Robbins ou encore Mark Strong si c'est pour leur coller un rôle insignifiant et monolithique ? Et que dire de l'éternelle ancienne petite amie faussement fâchée qui finira par tomber dans les bras du héros à la fin ? Une guimauve et des plans faussement romantiques qui n'ont d'intérêt que de justifier la présence de la belle Blake Lively (décidément cantonnée au rôle de bimbo comme dans Gossip Girl). Même si les sourires sont parfois arrachés, ils s'avèrent souvent primaires. Un peu de dérision façon Iron Man ou Watchmen n'aurait pas été vaine.

Il faut tout de même souligner la frénésie et l'efficacité de la mise en scène, un tant soit peu timide en séquences d'action. Martin Campbell prouve qu'il a de bonnes idées et le matériau de base avait de quoi lui en donner. Quoi de de plus cool qu'une bague qui a le pouvoir de matérialiser à l'infini tout ce à quoi on pense ? LA scène abracabrantesque dans laquelle Hal Jordan apparaît pour la première fois en public sous son masque vert est assez bluffante. De même que la scène d'entraînement avec Kilowog, où tout est sans limite pour ses défendre... (la vie sur la planète Oa vaut aussi le détour). C'est dans ces moments que la 3D est la bienvenue. Malgré quelques images un peu hasardeuse (certaines incrustations numériques se révèlent trop voyantes) ou avec un effet de déjà-vu (le méchant Parallax avance dans l'espace comme l'entité "nuageuse" et menaçante du Cinquième élément de Besson ou encore celle qui se déplace avec le Surfeur d'argent dans le 2e opus des 4 Fantastiques), la 3D fait enfin son office, contrairement à d'autres superproductions récentes. En même temps, Green Lantern n'a pas le budget d'Avatar ! Mais les 150 millions de dollars sont assez confortables pour éviter ses errements artistiques.

En résumé : un bon divertissement d'été qui ne tourne pas (trop) au marshmallows (vert), et qui laisse son imagination faire le reste à la sortie. Les filles auront au moins de quoi baver sur le corps d'Apollon de Ryan Reynolds à défaut d'apprécier les combats à coup de bague super-puissante. Pour les puristes, gardez les comics sous forme papier, vous ne pourrez être déçus ! D'ailleurs, ne bougez pas de votre siège avant la fin du premier générique. Vous manqueriez un teaser...


mardi 26 juillet 2011

Dexter saison 6 : "This fall, hell breaks loose"

Le Comic Con 2011 bat son plein à San Diego et comme chaque année, un nouveau trailer est dévoilé. M.C. Hall, C.S. Lee, David Zayas, James Remar, Colin Hanks , Mos Def, Many Coto, Sara Colleton (producteur exécutif) et Scott Buck (showrunner) étaient notamment présents.

Sur Personal Jesus de Marilyn Manson, découvrez les premières images de la saison 6 et notamment celles de Colin Hanks et Edward James Olmos, les deux nouveaux méchants de cette saison (attention aux spoilers dans la vidéo).
La sixième saison de Dexter est attendue de pieds (et cellophane) fermes par les fans de la série. La chaîne Showtime vient de dévoiler une date pour la season premiere : le 2 octobre.
(c) Showtime

D'après les premières images, notre serial killer préféré semble retourner aux sources : plus sombre, plus dur, sans pitié... Et il pourrait bien devenir plus spirituel dans cette saison cherchant des explications à sa double vie (et les images religieuses directes ou suggérées sont bien là pour nous le rappeler !). Des réponses qui seront distillées dans cette saison avec la possibilité que Deb, le sourcil froncé, en apprenne plus sur le hobby préféré de son frère d’adoption. Va-t-elle découvrir la vérité ? "Deb est intelligente, mais Dexter l'est encore plus", a confié Mos Def au Comic-Con. Elle n'a pas fini de jurer le sœurette !




dimanche 24 juillet 2011

Bel Ami : "Dandy-licieuses" liaisons

Robert Pattinson n'est pas qu'un vampire qui brille au soleil. L'acteur britannique a enfilé le costume d'un dandy du XIXe siècle pour l'adaptation sur grand écran de Bel-Ami, de Maupassant. Véritable opportuniste qui joue de son physique avantageux pour courtiser (et bien plus.... si affinités) aussi bien Christina Ricci qu'Uma Thurman (rien que ça !) afin d'atteindre le sommet de la fortune, Bel-Ami, de son vrai nom Georges Duroy, enchaîne les conquêtes et brises les cœurs.


Découvrez le trailer officiel du film dans lequel le héros de Twilight séduit toutes les femmes de la bourgeoisie parisienne.


Blanche Neige : les premiers posters

Le Comic-Con 2011 a ouvert ses portes à San Diego et nous apporte sont lot de teasers et d'images en tout genre. C'est le cas pour Snow White and the Huntsman dont voici les premiers posters :


La méchante reine qui veut la peau de Blanche Neige

Le sombre chasseur qui va entraîner BlancheNeige à l'art de la guerre

La belle (et non innocente) Blanche Neige

Le gentil amoureux transi de la belle

samedi 16 juillet 2011

Bye bye Lea, Cory et Chris !

Il fallait bien que cela arrive un jour ! Lea Michele, Cory Monteith et Chris Colfer ne feront pas plus partie du casting de Glee dans la saison 4. La nouvelle est tombée il y a quelques jours à l'occasion d'une interview de Ryan Murphy au magazine Hollywood Reporter.

Lea Michele

Ne pouvant rester lycéens toute leur carrière, le diplôme est l'une des portes de sortie les plus logiques des acteurs-chanteurs. A ce sujet Ryan Murphy a déclaré qu'il "ne pouvait décemment pas faire rester des élèves 6 ans au lycée car il serait critiqué pour ne pas être réaliste. Les acteurs savaient qu'ils étaient en 2e année de lycée en commençant le tournage du show...". Et pour les accompagner vers la sortie, le créateur de la série a indiqué que le thème "que faire après le lycée ?" sera l'un des principaux sjets de la saison 3. En ligne de mire, la carrière de Rachel, ses espoirs, ses rêves et ce qu'elle a l'intention de mettre en place pour y accéder. "C'est ce sur quoi ma dernière année de lycée était basée", avoue Ryan Murphy.
Cory Monteith

Brad Falchuk et Ian Brennan, les co-créateurs de la série, ont assuré que la décision de renouveler le casting avait été prise avant que les nouveaux auteurs arrivent. Ces derniers se sont récemment mis au travail. Leurs intentions ? Donner la réplique à plusieurs parents d'élèves... et même si Murphy adore le côté "roulette russe des différentes relations sentimentales", il donnera plus de stabilité à chacun lors de cette nouvelle saison. Quant à Cory Monteith, les discussions autour de son diplôme n'ont pas été finalisées mais "Cory sait qu'il fait partie des 2e année, comme les deux autres", a conclut Murphy. Nous n'aurons pas plus de détails quant à ceux qui seront diplômés ou non avant la "Season Premiere", le 20 septembre.

Chris Colfer
Ryan Murphy assure avoir discuté de ce départ avec les intéressés qui, selon lui, ont déclaré que la meilleure chose à faire était "de tourner la page Glee tant qu'ils au top". Sauf que dans les faits, Chris Colfer a appris la nouvelle sur Twitter. Voilà qui n'est pas très fair-play ! "Je ne savais pas forcément que la prochaine saison sera la dernière por moi", a-t-il répondu en lisant l'interview du créateur. "Je savais que quelque chose du genre allait arriver à un moment où à un autre, car nous ne pouvons pas être en cours advitam eternam." Pour autant, il n'est pas impatient de quitter la série. "Si j'ai envie de partir ? Sûrement pas ! C'est comme être à la maison. Mais je comprends qu'il est temps de partir". Cette décision a rendu douce-amère sa récente nomination aux Emmy Awards comme meilleur acteur dans une comédie. "C'est énorme cette nomination ! Et pourtant, on sait tous que Kurt n'est pas un rôle comique, donc je suis très content de faire partie des nommés".
Mais Chris n'est pas en reste puisqu'il a de nombreux projets : il a écrit le scénario d'un film, Struck by Lightening, dans lequel il jouera aux côtés d'Allison Janney (A la Maison Blanche), qui sera sa mère. Et l'écriture de deux livres pour enfants : The Land of stories (qui raconte les aventures d'Alex et Connor, où monde moderne et monde féérique se mêlent). Et le pilote de The Little Leftover Witch, vendu à Disney Channel. Sans oublier le concert 3D l'été prochain avec la bande de Glee (dont voici le premier trailer) :



Selon les rumeurs (qui ne sont que des rumeurs...), un spin-off pourrait bien voir le jour avec Chris et Lea en vedettes, suite à l'épisode spécial New-York. Les scénaristes ont inclus cette hypothèse lorsque les New Direction et la chorale du Glee club se rendent dans la Grosse Pomme pour les nationales. Rachel et Kurt, tous les deux attirés par Broadway se promettent l'un à l'autre de revenir dans cette ville pour y devenir célèbre ! On y croit moyennement mais l'appel des fans pourrait bien changer la donne... Affaire à suivre.



Sean Bean habitué du costume médiéval

Sean Bean, la Main du Roi dans l'excellent Game of Thrones, est en train de finaliser les négociations avec les studios Relativity pour incarner le père de Blanche Neige, version Tarsem Singh, actuellement en tournage à Montréal (et dont le titre n'est toujours pas défini).

Comme dans la version originale, la reine diabolique (Julia Roberts) fera tout pour pourrir la vie de sa jeune belle-fille (Lily Collins), dont la beauté la rend jalouse. Heureusement, la belle a un amoureux transi au sourire Ultra-Bright (Armie Hammer) pour la soutenir dans ce combat sans merci : la détruire pour être la plus jolie du pays (sic).

Car cette version de Blanche-Neige n'aura rien d'un conte de fée : les choses vont mal tourner, et le personnage de Sean Bean, comme beaucoup de ceux qu'il incarne, finira mal. On se souvient de Boromir dans Le Seigneur des anneaux ou plus récemment, Eddard Stak dans Game of thrones.

mardi 12 juillet 2011

Fright Night : un air de déjà-vu ?

Comme tout bon film commercial, les posters des personnages sont désormais le passage obligé pour les studios. Ceux du remake de Fright Night nous rappelle curieusement d'autres aventures vampiriques, non ? Le succès de True Blood est passé par-là on dirait. À vous de juger...



Tintin et le secret de la Licorne : le premier trailer est arrivé !

Mille milliards de mille sabords ! Quelle bande annonce ! Il faut dire que le talent de Steven Spielberg et de Peter Jackson réunis ne pouvait faire que des étincelles dans Les aventures de Tintin et le secret de la Licorne. Époustouflant ? On va attendre d'en voir un peu plus pour le dire. Mais les premières images montrent à quel point la technique de la motion picture peut être redoutable de réalisme. Polar Express avait déjà fait sensation en son temps !
Cependant, j'émettrais un petit doute quant au physique de jeune premier de Tintin... Un peu trop enfantin à mon goût... Mais on s'habitue à tout !

Je vous laisse juge (en VO ou en VF) (voix originales de Jamie Bell, Simon Pegg, Nick Frost, Daniel Craig, Andy Serkis, Toby Jones et Gad Elmaleh).


EN VF :




EN VO :

The Dark Knight Rises : la première affiche


Drôles de sensations en regardant la première affiche du prochain Batman, prévu pour 2012.  Sensation de tomber, de regarder en haut et voir tout s'effondrer autour de soi ? C'est à peu près l'idée... Dévoilée par la Warner lundi sur le site officiel du film, elle montre une partie de Gotham City, dont les gratte-ciels tombent en ruine, sans oublier de former la marque de fabrique de l'homme chauve-souris.

Bane
Un air de déjà-vu ? Certainement. Elle rappelle un peu l'affiche d'Inception, de Christopher Nolan avec ses buildings menaçants... Personne du casting ? Rien d'étonnant... Seule l'image du personnage de Bane (Thomas Hardy) a filtré jusque-là, ne montrant déjà pas grand chose...

Gary Oldman reprendra le rôle de Gordon, tandis que nouveaux-venus vont faire leur entrée dans la ville du crime comme Anne Hathaway, Joseph Gordon-Levitt et Marion Cotillard.

samedi 9 juillet 2011

Critique : Harry Potter 7.2 : That's the end...

Que celui qui n'aura pas le cœur qui va se serrer, une ou deux larmes rouler et l'estomac se nouer à partir de mercredi 13 juillet, 13h, n'aura rien compris ! Une page se tourne avec le dernier opus de la saga du sorcier à lunettes. Et David Yates (et la Warner) a mis les petits plats dans les grands ! Autant la première partie des Reliques de la mort nous avait laissé un goût mi-figue, mi-raisin, autant cette seconde partie est à couper le souffle ! Elle déverse les dernières larmes, les dernières armes, les dernières flammes avant que tout s'achève lors d'un affrontement final spectaculaire.


"Harry Potter, le garçon qui a survécu... Prépare-toi à mourir !"
D'entrée, les premières notes de la fameuse musique reconnaissable entre toutes nous embarque.. Ré-arrangée, elle devient un requiem menant les élèves de Poudlard vers la bataille finale. Puis, un cadre gros-plan sur le visage émacié de Rogue, des flash-backs pour nous rappeler la quête des trois héros qui semble interminable... Le premier quart d'heure de ce dernier opus du plus célèbre des sorciers est une ode désemparée, prenant habilement le relais du film précédent. Sans crier gare, c'est comme si les fans n'avaient jamais quitter les salles de cinéma pour revenir dans un Poudlard hanté par le Malin et rongé par la noirceur. Notre cœur s'alourdit et palpite...

Nous avions laissé Voldemort lançant un jet lumineux depuis la baguette la plus puissante du monde, celle en sureau, appartenant à feu Dumbledore. Son but : faire passer de vie à trépas le jeune qui lui a échappé tant de fois, Harry Potter. La bande annonce qui nous avait alléché avec des tonnes de plans d'action est loin d'être menteuse. De l'action, il n'y a que cela ! Et pour notre plus grand plaisir...
Pour ravir nos yeux, des effets spéciaux plus qu'à la hauteur (contrairement à la première partie) avec des effets ralentis à la Matrix, une chute vertigineuse d'un pont pour Neville Longdubat qui échappe à une armée de Mangemorts (et même pas mal !) et des explosions à tout va, réglées au millimètre près. Une bataille à couper le souffle !

Ce nouvel opus montre que les enfants que nos sorciers préférés étaient ne le sont définitivement plus. une page se tourne pour les personnages comme pour les acteurs. Devenus plus forts, plus matures et plus vaillants (à l'image de Neville, qui décidément reste mon préféré), nos trois héros (sans oublier tous les autres élèves de Poudlard à leurs côtés) affrontent avec courage les plus méchants des méchants. Et avec cœur car Harry trouve le moyen de sauver la vie de son pire ennemi (à l'endroit même où Drago à lui-même sauvé Harry en cachant son identité à tante Bellatrix). Et Ron de lâcher "Si nous mourons pour eux, je te tuerai Harry !"

On retrouve ainsi toutes les créatures démoniaques qui ont jalonné les précédents films : les acromantulas, les trolls, le dragon de Gringotts...  Et des personnages des débuts et des accessoires chers aux cœur des fans (les horcruxes, les balais, les bancs de la Grande Salle, les pièces de jeux d'échecs, la grande armoire pour transplaner dans la Salle sur Demande, la pensine...). Nostalgie... Toute une histoire ! Et grande émotion lorsque les morts s'accumulent, même parmi les plus proches de Harry... mais chuutt... Je n'en dirai pas plus pour ceux qui n'ont pas lu le livre...
Eh oui, cette deuxième partie est plus sombre et plus dure... nos petits cœurs sont mis à rude épreuve, et quelques scènes risquent de choquer les plus jeunes... Seul un moment de flottement de quasi transe pourrait paraître un peu abscons à ceux qui n'ont pas le livre en tête. Entre rêve, vie parallèle et voyage vers l'au-delà, Harry rencontre Dumbledore pour une mise au point sur le sens de la vie. Mais voilà quelques minutes de bonheur prétexte à revoir le grand Michael Gambon.

Entre réel et imaginaire, l'humour débridé succède aux visions glauques en atteignant un bel équilibre dans ses révélations et des moments de relâchement. Par ailleurs, la musique d'Alexandre Desplat parvient à s'imposer malgré la débauche d'effets dans la construction sonore. La beauté de ce long-métrage suprême vient d'ailleurs de ce mélange entre silence et fureur. Un grand moment de cinéma lyrique, barbare et héroïque. Assurément le meilleur film de toute la saga ! Dommage que la 3D ne serve strictement à rien...

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