lundi 28 avril 2014

[Trailer] Annie

Fini les boucles rousses du film de John Huston vu en 1982. La nouvelle Annie est une afro-américaine pétillante du nom de Quvenzhané Wallis. Un patronyme qu'on peut difficilement oublier (à défaut de pouvoir le prononcer comme il faut...) après sa performance dans le sublime Les Bêtes du Sud Sauvage. Son rôle de Hushpuppy a bouleversé le cinéma, et fait chavirer le cœur des spectateurs. La voilà dans un tout autre genre : la comédie musicale. A voir si elle aussi à l'aise en chantant...   

Annie est une petite fille qui vit dans un orphelinat des quartiers pauvres de New-York. Celui ci est dirigé par la tyrannique Miss Hannigan. Un jour, un milliardaire du nom de Benjamin Stacks sauve la vie de la petite fille et sous des prétextes, plus ou moins louables, décide d'adopter Annie. Tout se passe plutôt bien jusqu'au jour où attirés par une récompense le frère de Miss Hannigan et sa compagne se font passés pour les vrais parents d'Annie...

La version de Will Gluck reprend l'histoire initiale en la remettant au goût du jour : des couleurs à gogo, de numéros façon Glee, de bons sentiments et un casting plutôt alléchant, il faut le dire : Cameron Diaz, Jamie Foxx, Rose Byrne. De quoi ne pas attirer que les enfants !

En salle le 18 février 2015.

jeudi 24 avril 2014

[Trailer] Blackout total

Meghan, présentatrice télé d'une trentaine d'années, a passé une sale journée. Non seulement elle vient de se faire larguer par son fiancé, mais elle n'a pas obtenu la promotion qu'elle convoitait… Pour lui remonter le moral, ses copines l'emmènent faire la fête toute la nuit. Mais le lendemain matin, elle se réveille dans le lit d'un parfait inconnu, sans argent, ni téléphone portable. Alors qu'elle parvient tout de même à consulter sa messagerie vocale, elle apprend qu'elle est de nouveau en lice pour décrocher le boulot de ses rêves. Arrivera-t-elle à temps à la chaîne de télé pour passer une audition ? Rien n'est moins sûr…


En salle le 27 mai

https://www.youtube.com/watch?v=oge5YVXFSCc&feature=youtu.be

[Trailer] Hercule

Brett Ratner porte avec audace à l’écran les aventures du héros le plus mythique de tous les temps. Fera-il mieux que l'autre La Légende d'Hercule sorti le 19 mars dernier avec le-tout-en-abdos Kellan Lutz ? En tout cas, on pourrait le penser... Ne serait-ce qu'au niveau visuel. 
D'après la toute nouvelle bande-annonce, le réalisateur de Rush Hour 3, X-Men l'affrontement final et Le Casse de Central Park ne se refuse rien. Tout dans la démesure... à l'image de son acteur principal, à qui les cheveux longs et les sandales à lacets vont comme un gant (ou une moufle... à vous de juger). Du gros divertissement en perspective ! 

Mi-homme mi-légende, Hercule (Dwayne Johnson) prend la tête d’un groupe de mercenaires pour mettre un terme à la sanglante guerre civile qui sévit au royaume de Thrace et replacer le roi légitime sur le trône. Âme tourmentée depuis la naissance, Hercule a la force d’un dieu mais ressent aussi les peines et les souffrances d’un mortel. Sa puissance légendaire sera mise à l’épreuve par des forces obscures.


Avec Dwayne Johnson, Ian McShane, Rufus Sewell, Joseph Fiennes, Peter Mullan, John Hurt, Aksel Hennie...

Au cinéma le 27 août 2014 – en 3D

mercredi 23 avril 2014

[Trailer] The Rover

Dix ans après l’effondrement de l’économie occidentale, les mines australiennes sont encore en activité, et cette industrie attire les hommes les plus désespérés et les plus dangereux. Là-bas, dans une société moribonde où survivre est un combat de chaque jour, plus aucune loi n’existe. Eric a tout laissé derrière lui. Ce n’est plus qu’un vagabond, un homme froid rempli de colère. Lorsqu’il se fait voler la seule chose qu’il possédait encore, sa voiture, par un gang, il se lance à leur poursuite. Son unique chance de les retrouver est Rey, un des membres de la bande, abandonné par les siens après avoir été blessé. Contraints et forcés, les deux hommes vont faire équipe pour un périple dont ils n’imaginent pas l’issue…

On prend les mêmes et on recommence... Le nouveau film de David Michôd a réuni une partie de l'équipe de son très remarqué et hyper brutal Animal Kingdom. Au script, on retrouve Joel Edgerton, ainsi que Guy Pearce. Seul Robert Pattinson, qui définitivement tourné la page vampirique, fait figure de petit nouveau.

Sélectionné pour le Festival de Cannes, The Rover est décrit comme un "western post-apocalyptique". La première bande-annonce est sobre, très efficace, et forcément intrigante. Le film de Michôd ressemble à première vue à un western post-apocalyptique mais très "allégé". Côté références, on ne peut pas ne pas penser à Mad Max (les duels de voitures, sous le soleil de la fin du monde, la bande de voleurs bien cracra...). Mais Michôd semble avoir fait le choix de la plus grande sobriété. Probablement une bon parti pris... A suivre.


vendredi 18 avril 2014

[Trailer] Dragons 2

Harold et Krokmou sont de retour !

La vie s’écoule paisiblement sur l’île de Beurk... Astrid, Rustik le Morveux, Varek, Kranedur et Kognedur se défient lors de courses sportives de dragons devenues très populaires tandis qu’Harold et Krokmou, désormais inséparables, parcourent les cieux à la conquête de territoires inconnus et de nouveaux mondes. Au cours de l’une de leurs aventures, ils découvrent une grotte secrète qui abrite des centaines de dragons sauvages, protégés par un mystérieux dragonnier... Harold et Krokmou vont alors se retrouver au centre d’une lutte visant à maintenir la paix et vont devoir défendre leurs valeurs pour préserver le destin des vikings et des dragons.

Cette nouvelle bande-annonce nous promet des aventures épiques façon Jeux olympiques pour dragons. Elle me rappelle étrangement un passage de Harry Potter et la Coupe de feu (2005), où le jeune magicien devait passer une épreuve en  allant voler un œuf gardé par un dragon, qu'il doit combattre. Mais sans aucun doute, l'univers de Dragons 2 est bien plus coloré !
Rendez-vous le 2 juillet pour voir le résultat au cinéma.

En attendant, à l’occasion du week-end de Pâques, les 5 premières minutes du film seront diffusées exclusivement en salles du 16 au 22 avril sur les séances de Rio 2

Pour voir ce nouveau trailer, cliquez sur les affiches ci-dessous :

 Trailer Dragons 2

dimanche 13 avril 2014

[Critique] States of Grace : sur le fil… de la vie (23/04/14)

STATES OF GRACE

De Destin Cretton 
Avec Brie Larson, John Gallagher Jr, Keith Stanfield, Rami Malek…

Grace est une jeune femme déterminée et sensible, plus tout à fait adolescente mais pas encore complètement adulte, elle donne toute sont énergie au foyer pour adolescents en difficulté qu'elle dirige. Ces jeunes, souvent instables à cause de leurs relations conflictuelles avec leurs parents, ne demandent que de l'attention et de l'amour. Parmi les membres de l'équipe d'encadrants, plus ou moins expérimentée, la solidarité, la bonne humeur et l'écoute ont une place majeure. L'arrivée de Jayden, jeune fille de 16 ans au look gothique, qui n'en fait qu'à sa tête, tourmentée mais intelligente, va mettre à mal les règles du centre. Dans ses tentatives de rébellion, elle va chambouler cette mini communauté et son personnel. Et surtout, elle va faire remonter des souvenirs plus perturbants dans l'esprit de Grace, la renvoyant dans sa propre adolescence trouble. 


States of Grace © Version Originale/CondorJe ne le dirai jamais assez… pas besoin de centaines de millions de dollars et des déluges d'effets visuels pour faire un bon film, qui transmet des émotions et qui est profondément bienveillant. States of Grace fait partie de ces petits bijoux produit avec peu de moyens (après le succès de sa version court-métrage) mais avec beaucoup d'amour, de subtilités et des personnages forts. Fragile mais tellement touchant, il semble est constamment sur le fil, prêt à basculer. Car les gamins dont s'occupe Grace ont de quoi tirer sur la corde sensible : camés, suicidaires, mutiques, battus… Et pourtant, Destin Cretton ne verse pas dans la larme facile et le pathos lourdingue. Ici, point de cynisme. Le cinéaste préfère jouer la carte de l'entrain et de l'humour plutôt que de montrer la descente aux enfers et les plaies ouvertes des pensionnaires du centre, comme on a si souvent l'occasion de le voir. Finalement, la vitalité et le sourire de Grace, son dévouement aux autres, donnent au film une délicatesse lumineuse, une sensibilité extrême mais contrôlée.

States of Grace © Version Originale/CondorLe réalisateur offre une vision plutôt réaliste, avec une caméra sonnant juste, fébrile et agile, qui capte les humeurs de chacun, touchant et attachant. L'humeur change, et le moindre changement affecte tout le monde. Filmé comme dans une bulle, le centre est un endroit protecteur, où les ados peuvent être eux-mêmes, sans avoir peur des remontrances. Comme c'est le cas pour Marcus, ado battu et poussé à dealer par sa mère, et qui n'a envie de quitter cet endroit pour rien au monde le jour de ses 18 ans qui approchent. Un ado qui a envie de s'en sortir, et qui pour se délivrer de sa rage et de sa haine contre sa mère s'exprime à travers le rap. Un rap vengeur qui sort des tripes. Je vous mets au défi de ne pas avoir le cœur qui se sert en l'écoutant déclamer ses paroles !  Keith Stanfield est renversant ! En même temps, le centre peut être perçu comme un bocal où l'on tourne en rond et dont on veut s'échapper, comme le jeune Sammy qui n'a qu'une idée en tête, dépasser les limites du centre où les éducateurs n'ont plus le droit de le ramener à l'intérieur.

States of Grace © Version Originale/CondorEt Grace ne coupe pas à ces montagnes russes émotionnelles. Malgré son image de femme forte au boulot, elle est aussi fragile que les autres. Elle a du mal à s'aimer et à aimer. Un manque affectif qu'elle compense en s'occupant de ces enfants perdus, quitte à oublier la sienne. En découvrant qu'elle est enceinte, elle se remet en question et sa maternité la met face à des choix : en voyant tous ces gamins détruits, elle se demande comment on peut donner la vie quand on a tous les jours la preuve que certains parents ne savent pas éduquer un enfant. Brie Larson (ici en interview sous peu), récemment vue dans The Spectacular Now, est brillante, généreuse et incarnant parfaitement cette fragilité déconcertante. Le reste du casting est d'une fraîcheur délivrante.

En résumé : portrait d'une jeune femme qui touche directement au cœur, dont le parcours s'écrit dans l'acceptation de soi et au travers des autres. 

samedi 12 avril 2014

[Trailer] 24H chrono - Live another day

Jack Bauer n'a pas fini de sauver le président ! Pour sa 9e saison, 24h chrono revient avec un Jack Bauer plus en forme que jamais. Le héros de l'Amérique avait disparu des radars, et le voilà de retour toujours considéré comme un traitre. Souvenez-vous, il est accusé d'avoir tué deux diplomates russes et la CIA le recherche pour l'enfermer une bonne fois pour toute. Evidemment, en plus de devoir sauver sa peau, il empêchera qu'une troisième guerre mondiale explose. Trop fort ce Jack !

Cette nouvelle saison, qui commence le 5 mai aux Etats-Unis, se déroulera sur 12 épisodes, donc plus de décompte en "temps réel". Mais on retrouvera la jolie Kim Raven, William Devane comme Ministre de la Défense et la geek déjantée Mary Lynn Rajskub. Des petits nouveaux sont aussi de la partie : le so Bristish Stephen Fry (A Very Englishman, l'égorgée du "Mariage pourpre" de Game of Thrones Michelle Fairley et Yvonne Strahovski (The Killer Elite). Pour l'instant, une seule saison a été commandée… Reste à savoir si Jack convainc toujours !

[Critique] Divergente : Combattre pour savoir qui l'on est… (9/04/14)

DIVERGENTE

De Neil Burger
Avec Shailene Woodley, Theo  James, Miles Teller, Kate Winslet…

Sortie le 9 avril 2014


Dans une société futuriste, anéantie par une guerre qui n'a pratiquement rien laissé, la population survivante est divisée en cinq groupes : les érudits, les les audacieux, les fraternels, les sincères et les altruistes. Chacun a un rôle précis à tenir. C'est à l'âge de 16 ans que les adolescents passent un test, confirmé ou non par leur choix propre le lendemain. Une fois choisi, le groupe ne peut être quitté. Grosse pression donc pour la jeune Béatrice, née et élevée chez les altruistes. Le jour du test, elle apprend qu'elle n'appartient à aucune caste, qu'elle est "divergente". Un statut qui angoisse autant celui qui le porte que la société qui doivent le "gérer". Elle représente une menace. Contre l'avis de sa famille, elle s'engage chez les audacieux, groupe d'intrépides, combattants sans peur, capables de défendre la population en cas de besoin. Elle va y découvrir une vie éprouvante remplie de mises à l'épreuve, et trouver qui elle est vraiment.


"La nature humaine a gâché la paix"


Divergente © SNDOn ne compte plus les films adaptés de best-sellers pour adolescents ces dernières années depuis le succès surprise du premier  Twilight : Sublimes Créatures, The Mortal Instruments, Les Âmes Vagabondes… Mais bien peu ont créé le succès au box-office. Tous aussi peu esthétiques et cousus de fils blancs… La route est donc ouverte au successeur de Hunger Games, digne d'intérêt au-delà des performances physiques de Jennifer Lawrence et des yeux de chiots perdus de Josh Hutcherson. Divergente peut donc créer al différence.

Soyons honnêtes, le film de Neil Burger n'a rien de "divergent" contrairement à ce qu'on veut bien nous faire croire. Il reprend tous les codes des teen movies sans en changer un iota, voire en resservant les mêmes ingérdients que dans Hunger Games : un monde post-apocalyptique où les gens sont ordonnés en castes, asservis par un pouvoir qui leur a échappé, une envie de révolte chez les plus jeunes, et une adolescente qui joue les sauveurs grâce à son courage et ses choix audacieux. Sans oublier la quête d'identité de l'héroïne, sa prise d'indépendance face à ses parents, son refus de se conformer aux normes, la difficulté des entraînements quasi militaires, la confiance placée en l'autre - ami ou ennemi… Des thèmes déjà abordés dans le récent, et injustement boudé, La Stratégie Ender

Divergente © Summit EntertainmentDivergente offre un thriller initiatique sur fonds de dérives plutôt intéressantes : une armée contrôlée par les érudits, sous prétexte qu'ils ont la connaissance, pour faire entrer la population dans le rang. Malgré une scène d'exposition bien trop longue, le film accroche le spectateur assez facilement. La réalisation sobre et tendue, et des moments de suspens intense, n'empêchent pas une photographie sombre et réaliste. Voilà qui fait oublier quelques maladresses comme des scènes drôles malgré-elles (elle, lui… un t-shirt enlevé… un tatouage révélé… je vous laisse deviner la suite. Ou une grande-roue escaladée avec la facilité d'une échelle. Ou encore un simple "Je t'aime" pour tout déclencher), un dénouement un peu parachuté comme un sabre dans une motte de beurre, et une romance dont les acteurs laissent penser qu'ils s'en seraient bien passée. Si le beau gosse de service Théo James est à l'aise dans son rôle de militaire sans peur et (presque) sans reproches, jouer les lovers n'est pas vraiment son truc. Mais il faut bien un peu de tendresse dans ce teen movie ! Mais attention, en prônant toujours l'abstinence avant le mariage ! Faudrait pas déconner, quand même…

Divergente 1 © SNDLe reste du casting original est assez inégal, entre stars du petit écran et du ciné indé, mais pas désagréable à regarder. Ainsi Shailene Woodley retrouve Miles Teller (toujours aussi tchatcheur et lourdingue), qu'elle a croisé dans The Spectacular Now. La demoiselle a bien grandi depuis La vie secrète d'une ado ordinaire. Elle n'a rien à envier à Jennifer Lawrence, même si, son charisme dans ce type de fille est peut être un petit peu en-dessous de celui de son aînée. Elle sera sûrement plus à l'aise dans le genre de Nos étoiles contraires à venir. Zoé Kravitz (fille de Lenny), joue désormais dans la cour des blockbusters, imitant son père présent dans les deux premiers volets de Hunger Games, et s'en sort pas si mal. Quant à Kate Winslet, improbable dans ce type de film, fait figure de relai inter-générationnel. Elle, physiquement transformée depuis l'énorme succès de Titanic, passe le flambeau à la génération suivante. L'héroïne déterminée et amoureuse du film de James Cameron est passée du côté obscure des personnages vindicatifs, digne représentante de l'âpreté politique. Et cela lui va bien !

En résumé : Malgré des inégalités, Divergente est un teen movie plutôt intelligent et bien fait, prenant trop peu de risques, qui (on espère) ne manquera pas de s'étoffer dans les volets suivants.

mercredi 9 avril 2014

[Critique] Noé : et le déluge d'effets spéciaux… (9/04/14)


NOÉ 

De Darren Aronofsky
Avec Russel Crowe, Jennifer Connelly,  Emma Watson, Ray Winstone, Logan Lerman, Anthony Hopkins,  Stephen Booth…

Sortie le 9 avril 2014

Descendant de Seth, 3e fils d'Adam et Eve, Noé vit avec sa famille, éloigné des autres hommes. Une nuit, le Créateur lui envoie un message dans son sommeil : il va détruire le monde tel qu'il est pour en rebâtir un nouveau. Il confie à Noé la difficile mission de construire une arche pour sauver "les innocents" qui habitent sur Terre, à savoir, les animaux. Dérouté, Noé va retrouver son grand père, Mathusalem pour lui demander conseil. Sur le chemin, il recueille une jeune orpheline et tombent face aux Veilleurs, anges déchus transformés en monstres de pierre par le Créateur après qu'ils ont aidé Adam et Eve chassés de l'Eden. Malgré leur réticences, ils aideront Noé à construire son arche et jouer les gardes du corps contre les hommes qui veulent se l'accaparer.


Noé © Paramount Pictures France
Le réalisateur de Requiem for a dream et Black Swan savait en s'engageant que la tâche ne serait pas facile. Tant pour le sujet religieux, qui soulève évidemment les passions des fondamentalistes chrétiens, mais aussi musulmans, pour qui représenter un prophète est contraire au Coran, que pour son traitement. Aronofsky a choisir de couper la poire en deux, entre grosse machine hollywoodienne et message de fond pas si dilué, porté par des images fortes et travaillées. 

Et pour y arriver, il ne fait pas les choses à moitié. Il suit tous les codes du blockbuster : des moyens colossaux (125 millions de dollars), un casting solide, des effets spéciaux incroyables, des scènes de bataille gigantesques, des paysages sublimes venus d'Islande… 
Noé © Paramount Pictures FranceEt pourtant, le cinéaste a su insuffler ce petit supplément audacieux quasi iconoclaste qui le caractérise. S'il est fidèle à la Bible (à quelques détails près… et pas toujours judicieux), il ne rentre pas dans le formatage du péplum parfois rasoir grâce à des éléments surnaturels, de quasi heroic fantasy. Certains crieront au blasphème, d'autres diront que cela permet de ne pas enliser le récit dans du trop classique. Ainsi les géants de pierre feront sourire à leur arrivée sur l'écran, puis tiendront leur place sous la résignation progressive du public. D'autres moments prêteront à soulever les zygomatiques : un fils obsédé par le fait de trouver une femme prend des airs d'ado en rut qui a peur ne de jamais voir le loup, une femme inféconde qui par magie du grand-père conçoit des jumelles, une colombe en gros plan portant le célèbre rameau d'olivier symbole d'une terre retrouvée… Mouais… On les oubliera comme le message écolo, qui veut que chaque animal soit sacré et que chaque fibre végétale doit être protégée… Allons, soyons indulgents ! Mais faut-il rappeler que Noé n'est qu'une adaptation, et la vision d'un seul réalisateur, et que les écritures saintes ont autant de versions que de lecteurs ? Finalement, l'important n'est pas là.

Noé © Paramount PicturesNoé est un film divertissant, qui soulève quelques questions existentielles. Aronofsky nous invite à réfléchir sur la condition humaine, sans donner de leçon de moral. A chacun de penser librement en voyant toutes les cartes posées sur la table. Le Bien ne l'est peut-être pas tant que ça, et le Mal a ses raisons d'être. L'histoire de l'homme n'est pas tout blanc ou tout noir. D'autant plus lorsqu'il est question de survie. Ainsi, Noé, guidé par la toute puissance du Ciel et ses croyances, finit par être aveugler et perdre la raison et ses sentiments. Quant à Tubal-Cain, chef des hommes impénitents et punissables, a finalement une réaction digne d'un humain et d'humaniste. À chacun sa part de monstruosité, et sa volonté de tout sacrifier pour réussir.
Noe 2 © Paramount Pictures
Et Russel Crowe incarne cette solidité à toute épreuve, avec tout de même un poil de monotonie dans la voix et dans les expressions. Et pourtant, une incroyable force et détermination se dégage de lui. Ma préférence ira pour une fois à la prestation d'Emma Watson (qui retrouve Logan Lerman après Le Monde de Charlie ). Fragile mais pas mielleuse, elle m'a littéralement attrapée dans l'une des scènes les plus terribles du film, à l'apogée du dilemme auquel fait face Noé. Je n'en dirai pas plus… 

En résumé : Aronosky donne une dimension réaliste à une histoire dense et apocalyptique, avec une élégance esthétique remarquable.




mardi 8 avril 2014

[Trailer] Planes 2

Avec Planes 2, Disney reprend de l’altitude et se lance un nouveau défi !

Dusty est au sommet de sa gloire quand il apprend que son moteur est endommagé et qu’il ne pourra peut-être plus jamais participer à une course…
Il  se lance  alors le défi de devenir pompier du ciel.  Il suivra sa formation auprès de l’élite du genre en charge de la protection du parc national de Piston Peak.
Cette équipe de choc  est menée par Blade Ranger, un hélicoptère  vétéran charismatique et  est composée de Dipper, une grande fan de Dusty qui en pince pour lui,  Windlifter, un hélicoptère de transport lourd en charge de larguer sur les lieux de l’incendie les  intrépides et déjantés parachutistes du feu. 
Au cours de sa lutte contre le feu, Dusty va apprendre qu’il faut beaucoup de courage et ne jamais baisser les bras pour devenir un vrai héros. 



DUSTY CROPHOPPER
Auréolé de gloire, Dusty, le célèbre champion du ciel, revient dans sa ville natale, Propwash Junction, après une nouvelle saison passée à voler de victoire en victoire. Il est heureux dans cette vie de succès… jusqu’à ce qu’une blessure l’oblige à mettre fin à sa brillante carrière. L’as des as doit choisir une autre voie… Dusty décide alors de rejoindre les pompiers aériens de la base de Piston Peak. Il est désormais bombardier d’eau et lutte vaillamment contre les incendies ! Aussi héroïque dans la lutte contre le feu qu’il l’était en course, Dusty n’hésite pas à mettre sa vie en danger. Mais il prend sans doute trop de risques pour un ancien avion agricole devenu avion de course puis pompier, affaibli par une blessure qui ne se laisse pas oublier…

UN PETIT APERCU DES NOUVEAUX COPAINS DE DUSTY 


BLADE RANGER
Hélicoptère et pompier vétéran, Blade Ranger dirige l’équipe des pompiers de Piston Peak. Hanté par son douloureux passé, c’est un chef dur et exigeant qui pratique volontiers l’ironie. Il n’est pas fou de joie de récupérer la nouvelle recrue, Dusty. Mais Blade est un pro et il va tout faire pour que le nouveau pompier volant déploie ses ailes…

DIPPER
Extravertie et enthousiaste, Dipper est un Super Scooper, un bombardier d’eau qui effleure la surface des lacs pour embarquer plus de 6000 litres d’eau et les lâcher sur les incendies qui font rage. Cet ancien avion-cargo vient d’Alaska, et c’est une fan absolue de courses aériennes. Son champion préféré ? Dusty, bien sûr ! C’est dire si elle est folle de joie et d’enthousiasme quand une nouvelle recrue pas comme les autres arrive à Piston Peak !

WINDLIFTER
Spécialisé dans le transport de charges lourdes, cet hélicoptère peut emporter plusieurs dizaines d’arbres ou un gros conteneur de produit ignifuge. La sagesse de cet Indien d’Amérique est profonde, et il a toujours de passionnantes histoires à raconter sur le feu et son folklore. Son lien étroit avec la nature lui permet de « sentir » les incendies avant même qu’ils n’aient été repérés. Cet ancien bûcheron est devenu pompier pour aider les autres, et aucune mission n’est impossible à ses yeux.

CABBIE
Ancien avion de transport militaire au tempérament joyeux, Cabbie avait autrefois pour mission de convoyer des véhicules utilitaires derrière les lignes ennemies en Corée. À présent, il largue des parachutistes pour lutter contre les incendies à Piston Peak. Ce n’est pas aussi exaltant que les combats, mais au moins, personne ne lui tire dessus... Avec une charge utile de 4,5 tonnes et un poids maximum au décollage de 33,5 tonnes, Cabbie est capable de transporter les parachutistes sur une distance de près de 3200 kilomètres.

LES POMPIERS-PARACHUTISTES
Les pompiers-parachutistes sont une équipe de combattants du feu très courageux, menés par Dynamite . Une fille au tempérament explosif qui doit justement son nom au fait que personne ne veut prendre le risque de mettre le feu aux poudres avec elle…
Avec son râteau de débroussaillage, Pomme de Pin est parfaitement équipé pour évacuer les buissons et les débris. C’est un type cool et sympa.
Avalanche a gagné son surnom après avoir déclenché une glissade mémorable, mais le bulldozer prétend qu’il n’était même pas dans les parages quand cette plaque de neige s’est mise à dégringoler… Avalanche a beaucoup de mal à parler sans hurler.
Une fois, Blackout  a accidentellement scié une ligne électrique, ce qui a provoqué une coupure d’électricité pendant plusieurs semaines et a provoqué des électrochocs dans sa mémoire à court terme – du moins c’est ce qu’il pense. C’est un pompier zélé et un dur à cuire.
Drip est un garçon ouvert et sympathique qui a toujours des fuites d’huile et utilise sa pince pour enlever les arbres tombés et les broussailles.

LE SECRÉTAIRE À L’INTÉRIEUR
Le Secrétaire à l’Intérieur a de nombreuses responsabilités, dont la plus importante est la surveillance des parcs nationaux. C’est quelqu’un qui aime la nature et le grand air et a pas mal roulé sa bosse. Il passe le plus clair de son temps loin de son bureau de Washington, à visiter les forêts et les parcs nationaux et à faire passer son message de défenseur de la nature.
HARVEY et WINNIE
Cela fait bien longtemps que ces deux-là se sont rencontrés – Harvey était directeur d’une boutique de pneus pour camping-cars et Winnie était le mannequin vedette de son show-room. Depuis, ils filent le parfait amour. Ils sont de retour au Parc de Piston Peak –  c’est là qu’il y a 50 ans, ils avaient passé leur lune de miel.

NICK « LOOPING » LOPEZ
En 1978, Nick Lopez, dit « Looping », était le policier préféré de toute l’Amérique, héros de « CHoPs », une série télévisée racontant les aventures de deux hélicos de la brigade aérienne de la police de Californie. Nick, jeune officier macho et rebelle, a gagné son surnom de « Looping » parce qu’il est le seul hélicoptère à réussir cette figure aérienne ultra risquée.

vendredi 4 avril 2014

[Trailer] African Safari 3D

African Safari 3D © StudioCanal
Regarder des lions chasser, des phoques sur la côte de Namibie, se baigner avec des éléphants dans le delta de l'Okavango, marcher parmi 15 millions de chauve-souris dans Kansaka, assister à la plus grande migration mammifère au monde, admirer des lions en Tanzanie… 

African Safari est un réel voyage dans les lieux les plus retirés de l'Afrique! Après Sammy, le réalisateur spécialiste de la 3D Ben Stassen, nous invite à une expédition extraordinaire à travers l'Afrique. Depuis la côte Atlantique de la Namibie au sommet du Kilimanjaro, nous observons des espèces parmi les plus menacées de la planète. 

African Safari 3D © StudioCanal

La meilleure qualité 3D à ce jour et des techniques de tournage novatrices nous immergent dans une extraordinaire diversité d'écosystèmes : nous y découvrons comment la faune et la flore font face à l'intrusion permanente de l'Homme. Ce film offre une opportunité exceptionnelle de s'en approcher.
African Safari 3D © StudioCanal
African Safari est le tout premier long-métrage en 3D jamais réalisé sur le monde animal sauvage. Suivez les experts de la faune et la flore, Kevin Richardson et Mara Douglas Hamilton, dans un safari de 6 000 km à travers l’Afrique. 
African Safari 3D © StudioCanal 
African Safari 3D est une véritable immersion dans la vie animale sur la terre africaine. À bord d’un 4x4, d’une montgolfière ou encore d’une pirogue, vous vous approcherez au plus près des rhinocéros noirs, guépards, lions, buffles, des troupeaux entiers d’éléphants, ainsi que bien d’autres animaux itinérants du monde sauvage !

Découvrez tout l’univers du film sur le site internet Interactif



Amazon Studios lance la production de 6 séries


Mise en ligne en février dernier, les pilotes de cinq séries et de cinq dessins animés ont été soumis au vote des internautes. Six vont être produits par le géant de la vente en ligne qui, au passage, renouvelle un de ses séries lancées l’an dernier.

Depuis un peu plus d’un an, Amazon Studios, une branche d’Amazon.com pour le développement de comics, séries et films, permet aux internautes de voter parmi un panel de pilotes de séries pour savoir lesquelles ils aimeraient voire développées.
Et cette année, parmi les dix propositions, cinq séries et cinq dessins animés, six ont été sélectionnées pour une mise en chantier. Du côté des formats d’une heure, on retrouve The After de Chris Carter,  le créateur de X-Files. Dans une ambiance apocalyptique, on y suit le parcours de huit inconnus regroupés dans un garage, pas tout à fait au hasard pour lutter contre une menace extérieure. Au casting, on y retrouve notamment la française Louise Monot. L’autre série au format long est Bosch, une adaptation des polars de Michael Connelly par le maitre lui-même. Et c’est Titus Welliver (Argo, Lost, Deadwood) qui prête ses traits rôdés à la série télé au rôle principal, un flic blessé et taiseux.
Deux comédies sont également au programme. D’une part, Mozart in the Jungle, produit par le duo Jason Schwarztman et Roman Coppola, qui mélange sexe, drogue, New York et musique classique et voit s’opposer Gael Garcia Bernal et Malcolm McDowell. De l’autre, il y a Transparent. Plus "dramedy" que véritable comédie, la série de Jill Soloway, scénariste connue des amateurs de Six feet under, s’intéresse à une famille de Los Angeles en pleine quête de repères. 
Enfin, c’est deux dessins animés, plus jeune public, qui font également partie des lauréats : Wishenpoof ! racontant les aventures d’une petite fille capable d’exaucer les souhaits et Gortimer Gibbon’s Life on Normal Street suivant les aventures magiques et initiatiques de trois copains.
L’année dernière, deux séries étaient entrées en production dont une, Alpha House avec notamment John Goodman et Matt Malloy, vient d’être renouvelée pour une seconde saison. Le but de cette initiative ? Rattraper le retard médiatique causé par l’immense succès d’House of Cards sur Netflix, conccurrent direct du SVOD d’Amazon, Prime Instant Video. Mais contrairement à son collègue californien, Amazon Studio ne diffuse pas les épisodes en "binge viewing" (tous disponibles en une seule fois) mais bien au rythme d’un par semaine.
D’autre part, Amazon a lancé la production, en février dernier, de la troisième saison de Ripper Street, série britannique qui avait été annulée par la BBC en décembre dernier.
(source : Le Film Français)

mardi 1 avril 2014

[Trailer] La voie de l'ennemi


Garnett, ancien membre d’un gang du Nouveau Mexique vient de passer 18 ans en prison pour meurtre. Avec l’aide d’Emily Smith, agent de probation chargée de sa mise à l’épreuve, il tente de se réinsérer et de reprendre une vie normale. Mais Garnett est vite rattrapé par son passé. Le Sherif Bill Agati veut lui faire payer très cher la mort de son adjoint.


Un film de Rachid Bouchareb Avec Forest Whitaker, Harvey Keitel, Brenda Blethyn, et Luis Guzman


(TvCinephages)

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