mercredi 10 décembre 2014

Babysitting, le retour...

La comédie française Babysitting a été un succès surprise du début 2014, avec quelque 2,3 millions d'entrées vendues. Bonne (ou mauvaise) nouvelle : elle aura une suite. Le tournage va démarrer en janvier, a indiqué le distributeur Universal Pictures France. 
Réalisé comme le premier volet par Nicolas Benamou et Philippe Lacheau, Babysitting 2 réunira le même groupe de copains, une partie de la Bande à Fifi, qui s'est fait connaître avec Le Grand Journal. Franck, Sonia, Sam, Ernest, Alex et Estelle, en voyage au Brésil, chez le père de Sonia qui tient là-bas un petit hôtel. Sur place, ils font la connaissance de Yolande, grand-mère revêche de Sonia, et partent en randonnée dans la jungle, accompagnés d'un guide. Le lendemain matin, la caméra GoPro avec laquelle ils étaient partis est retrouvée. 
Comme dans Babysitting premier du nom, on retrouvera la forme du "found footage" (images vidéo soi-disant tournées par l'un des protagonistes). Cela rappelle le mélange Very Bad Trip / Le Projet Blair Witch, non ?

jeudi 4 décembre 2014

[Bande annonce] Pan

PAN
De Joe Wright
Avec Levi Miller, Hugh Jackman, Garrett Hedlund, Rooney Mara...

"I don't believe in bed time stories" ("je ne crois pas aux histoires racontées pour s'endormir"). Voilà comment un jeune garçon ose s'adresser au méchant Barbe Noire. Son nom ? Peter. Abandonné par sa mère alors qu'il n'était qu'un bébé, ce courageux garçon grandit dans un orphelinat, où visiblement, cela ne rigole pas vraiment. Un soir, un mystérieux bateau volant enlève les orphelins. Peter se retrouve à Neverland…

Le célèbre personnage de l'enfant qui ne veut pas grandir, inventé par J.M. Barrie au tout début du XXe siècle, ressort des livres pour conquérir à nouveau les écrans. Il ne s'agit pas de refaire une nième version de l'histoire ultra connue ou celle du retour au Pays Imaginaire d'un Peter devenu grand et père de famille. Mais l'arrivée de Peter dans le monde, où les personnages qui ont façonné son histoire, vivent : Barbe Noire (Hugh Jackman, presque méconnaissable), Hook (le futur Capitaine Crochet, incarné Garrett Hedlund), Mouche (Adeel Akthar), ou encore Lili la Tigresse (Rooney Mara). 

Entre couleurs et noirceur, Joe Wright et son immense talent théâtral et son esthétique flamboyante nous embarquent dans un monde magique. Après le sublime Anna Karenine, dans lequel il a fait des merveilles de mise en scène, il s'attaque à un blockbuster, sans pour autant renier ses penchants artistiques. J'ai hâte de voir le résultat final, d'autant que Hugh Jackman a l'air d'être retombé en enfance, en prenant un malin plaisir à jouer le célèbre pirate.

Sortie le 15 juillet 2015

[Bande annonce] Star Wars VII : le réveil de la force

STAR WARS : LE REVEIL DE LA FORCE
De J. J. Abrams
Avec Daisy Ridley, Josh Boyega, Oscar Isaac, Adam Driver, Harrison Ford, Carrie Fisher...


Ca y est, il est là… Après des semaines de rumeurs, de faux teasers et montages en tout genre, le premier trailer de l'épisode VII de Star Wars, Le Réveil de la force est arrivé. 
Ou comment faire du neuf avec du vieux… Des stormtroopers, dont David Boyega (Attack the block), des vaisseaux hyper rapides dont le Faucon Millenium, un pilote de X-Wing incarné par Oscar Isaac (Inside Llewyn Davis), un méchant Sith avec un sabre laser trop cool dernière génération, et bien spur une grosse voix-off flippante et le thème musical culte de John Williams pour finir. Trop rapide et pourtant, il laisse un petit goût de reviens-y… Et pourtant, il va falloir être patient jusqu'au 18 décembre 2015.

[Bande annonce] Pourquoi j'ai (pas) mangé mon père ! (08/04/15)

L’histoire incroyable et trépidante d’Edouard, fils aîné, malingre et répudié du roi des simiens préhistoriques. Après avoir échappé à la mort et grandi loin du trône, Edouard redouble d’ingéniosité et invente le feu, la chasse, l’habitat moderne, l’amour et… l’espoir. Il va révolutionner l’ordre établi et mener son peuple vers l’évolution de l’humanité.

Après La Marche et Né quelque part, Pourquoi j'ai (pas) mangé mon père ! est un projet qui tient à cœur à Jamel Debbouze depuis 2008. L'acteur et comique, scénariste et interprète du long métrage, y fait ses débuts en tant que réalisateur. De plus, il s'agit du premier film  utilisant intégralement la performance-capture tourné en Europe. De quoi avoir la pression le jour de la sortie en salle !
Autre idée surprenante : Jamel Debbouze a souhaité que Louis De Funès apparaisse dans Pourquoi j'ai (pas) mangé mon père ! Bien que le célèbre acteur comique français soit décédé depuis près de 30 ans, il a été en effet possible de le ressusciter à l'écran, en réutilisant la pellicule des films dans lesquels il a joué. Ainsi, le réalisateur a picoré des images dans La Folie des grandeurs pour le montage de son film, et fera appel à un autre acteur pour imiter de Funès. Olivier De Funès, le fils du célèbre comédien, collabore pour sa part à la création et à l’écriture du personnage de Vladimir, inspiré par son père.

Sortie le 8 avril 2015





[Bande annonce] Nature (24/12/14)


On n'aura jamais assez d'une vie pour connaître et voir tout du monde dans lequel nous vivons. Avec Nature, (re)découvrons notre planète si incroyable, mystérieuse et insondable à la fois. 
Après Un Jour sur Terre et La Planète bleue, le documentaire réalisé par Neil Nightingale et Patrick Morris nous embarque dans des lieux à couper le souffle.
Des entrailles de la terre aux déserts brûlants, des profondeurs de l’océan aux cimes glaciales, nous voyageons pour découvrir que la nature, peuplée de créatures extraordinaires, est encore plus fascinante que tout ce que nous pensions savoir. Alliant images somptueuses et découvertes exceptionnelles, Nature est une véritable révélation visuelle.
Plongez dans cette expérience en 3D, la plus ambitieuse jamais réalisée sur ce sujet. Créé grâce à une technologie révolutionnaire, c’est une aventure immersive, qui nous transporte comme jamais au cœur de la splendeur vibrante du monde.
Nature est une palpitante odyssée pour toute la famille qui vous permettra de découvrir les merveilles de notre planète comme vous ne les avez jamais vues. Le tout raconté par Lambert Wilson. Bon voyage !

Sortie le 24 décembre 2014

mercredi 19 novembre 2014

[Critique] THE HUNGER GAMES : La révolte - Partie 1 (19/11/14)

Hunger Games_révolte © Lionsgate
THE HUNGER GAMES : 
La révolte - Partie 1 
De Francis Lawrence
Avec Jennifer Lawrence, Josh Hutcherson, Liam Hemsworth, Woody Harrelson, Elizabeth Banks, Julianne Moore, Stanley Tucci, Philipp Seymour Hoffman...

On retrouve Katniss Everdeen après qu'elle a brisé le dôme des Jeux et remis en cause le pouvoir du Capitole. Elle a été sauvée par le District 13, quartier fantôme soit-disant détruit par les bombes du pouvoir en place. Entre deux cauchemars, elle tente de se reconstruire dans ses murs souterrains, auprès de sa mère, de sa sœur et de Gale. Mais la Présidente Coin ne lui laisse que peu de temps pour le faire. Elle veut profiter du vent de rébellion qui est en train de gagner les 12 autres districts pour mener la guerre contre la dictature du Président Snow. Sous l'influence de Plutarch Heavensbee, elle convainc Katniss de devenir le visage de ce mouvement de révolte naissant à travers des clips de propagande. La jeune femme accepte du bout des lèvres. Mais son engagement sera total lorsqu'elle verra que son ami Peeta est toujours en vie et aux mains de pouvoir adverse. La lutte par la communication et les images commencent... Qui va la remporter ?

La révolte - partie 1, comme son nom l'indique, se présente comme un épisode de transition avant l'apothéose finale, comme a pu l'être le penultiem de la saga Harry Potter. Son rythme est bien plus lent que les précédents, et prend le temps de mettre en place la stratégie de propagande des deux adversaires. Résultat : on a environ 45 minutes de véritables enjeux dramatiques sur les 2 heures de superproduction industrielle. On a perdu l'insolence, l'insubordination et l'insurrection pure qui ont fait le succès des deux premiers volets. Il tombe dans la lourdeur de l'habituel et inévitable confrontation entre les oppresseurs contre les oppressés. Il est évident que c'est l'un des thèmes centraux ne pouvant être évité. Mais le film aurait gagné en intensité dramatique si cette opposition s'était contentée d'apparaître dans le premier tiers du film, pour ensuite s'accélérer et finir par des scènes d'action cathartiques (non moins habituelles dans ce genre de long-métrage).
Hunger Games_révolte © LionsgatePas de Jeux donc avec son lot de flèches décochées, de stratégie d'équipes ou de sang versé. On ne participe même pas (et Katniss non plus d'ailleurs...) au seul épisode de raid pour libérer des prisonniers façon SWAT, car les caméras censées suivre Gale et les autres soldats sont coupées au moment critique. Le film se concentre sur le duel politique que se livre Snow et Coin. Comme dan notre réalité, ils manipulent les foules avec leurs armes : les images jouant sur la corde sensible.

Les deux Oscarisés que sont le regretté Philipp Seymour Hoffman et Jennifer Lawrence délivrent leur dialogue de façon un peu monotone, sans éclat comme s'ils n'était pas vraiment concernés (comme dans ces mini-clips que fait répéter Plutarch à Katniss). Etaient-ils déjà lassés d'avoir fait les précédents opus ? En même temps, le script ne donne pas à son héroïne l'opportunité de faire quelque chose d'extra-ordinaire cette fois-ci. La jeune femme, dont les robes et la verve épataient le public du show télévisé présenté par Stanley Tucci, est bien moins fine et drôle. Malgré tout, on se laisse avoir par ses moues endeuillées, ses mimiques remplies de sanglots et de hocquets, le tout en gros-plans, tantôt rayonnants, tantôt tristes. Reste que pour une fois, la part belle est donnée aux seconds rôles, en particulier celui d'Elizabeth Banks, toujours aussi gentiment déjantée.

En résumé : une histoire qui vivote en attendant le prochain. On s'accroche aux personnages qui nous ont tant fait vibrer dans les deux premiers volets, en espérant que le dernier volet sera le feu d'artifice qu'on attend.

mardi 18 novembre 2014

[Bande annonce] Foxcatcher : de l'art de manipuler à l'extrême (21/01/15)

FOXCATCHER

De Bennett Miller
Avec Steve Carell, Channing Tatum, Mark Ruffalo, Vanessa Redgrave, Sienna Miller

Sortie le 21 janvier 2015

Inspiré d’une histoire vraie, Foxcatcher raconte l’histoire tragique et fascinante de la relation improbable entre un milliardaire excentrique et deux champions de lutte. Lorsque le médaillé d’or olympique Mark Schultz est invité par le riche héritier John du Pont à emménager dans sa magnifique propriété familiale pour aider à mettre en place un camp d’entraînement haut de gamme, dans l’optique des JO de Séoul de 1988, Schultz saute sur l’occasion : il espère pouvoir concentrer toute son attention sur son entraînement et ne plus souffrir d’être constamment éclipsé par son frère, Dave. Obnubilé par d’obscurs besoins, du Pont entend bien profiter de son soutien à Schultz et de son opportunité de « coacher » des lutteurs de réputation mondiale pour obtenir – enfin – le respect de ses pairs et, surtout, de sa mère qui le juge très durement.
Flatté d’être l’objet de tant d’attentions de la part de du Pont, et ébloui par l’opulence de son monde, Mark voit chez son bienfaiteur un père de substitution, dont il recherche  constamment l’approbation. S’il se montre d’abord encourageant, du Pont, profondément cyclothymique, change d’attitude et pousse Mark à adopter des habitudes malsaines qui risquent de nuire à son entraînement. Le comportement excentrique du milliardaire et son goût pour la manipulation ne tardent pas à entamer la confiance en soi du sportif, déjà fragile. Entre temps, du Pont s’intéresse de plus en plus à Dave, qui dégage une assurance dont manquent lui et Mark, et il est bien conscient qu’il s’agit d’une qualité que même sa fortune ne saurait acheter. Entre la paranoïa croissante de du Pont et son éloignement des deux frères, les trois hommes semblent se précipiter vers une fin tragique que personne n’aurait pu prévoir…

lundi 17 novembre 2014

[Bande Annonce] Charlie Mortdecai : de la comédie sauce Johnny Depp

CHARLIE MORTDECAI - Le raffinement a un nom
De David Koepp
Avec Johnny Depp, Gwyneth Paltrow, Ewan McGregor, Olivia Munn, Paul Bettany, Jeff Goldblum...

Charlie Mortdecai est un collectionneur d'art en plus d'être un aristocrate brouillon et maladroit. Il est embauché pour mettre la main sur un tableau volé de Goya, qui contiendrait un code correspondant à un compte bancaire nazi rempli d'or. Il va traverser la planète, promenant son indélicatesse déguisée sous de bonnes manières, son charme (tout relatif) accompagné de son dévoué valet/garde du corps. 


De quoi laisser courir l'imagination et les mimiques de l'acteur habitué au cabotinage depuis la saga Pirate des Caraïbes. En espérant que ces dernières soient mesurées, et pas trop caricaturales...

Les moustaches de Charlie débarqueront en France le 21 janvier 2015


jeudi 6 novembre 2014

[Bande annonce] Secret d'Etat

SECRET D'ETAT
Sortie le 26 novembre
Avec Jeremy Renner, Rosemarie DeWitt, Ray Liotta ...

Le troisième long métrage de Michael Cuesta, qui s'inspire de deux romans intitulés Kill The Messenger : How the CIA's Crack-Cocaine Controversy Destroyed Journalist Gary Webb et Dark Alliance : The CIA, the Contras, and the Crack Cocaine Explosion, relate l'histoire vraie de Gary Webb. Ce journaliste a fait l'objet d'une campagne de diffamation pour avoir dénoncé l'implication de la CIA dans le trafic de drogue entre les Etats-Unis et le Nicaragua. 

A la suite de cette série d'articles connus sous le nom de "Dark Alliance" et publiés en 1996 dans le San Jose Mercury News, le reporter sera victime d'une violente manipulation médiatique qui discréditera son enquête. Sa propre rédaction prendra ses distances avec lui. Le journaliste poursuivra donc seul l'enquête jusqu'à sa mort en 2004 à Sacramento où il est retrouvé avec deux balles dans la tête. L'enquête conclura à un suicide.   

"Le film dit la complexité du travail de journaliste d'investigation et les conséquences que peuvent avoir la quête indépendante de vérité qui dérange, souligne Christophe Deloire, secrétaire général de Reporters sans frontières. Secret d'Etat ne présente pas un journaliste infaillible, porteur d'une vérité, mais un homme qui doute et fait face à des attaques. Je crois que ce film invitera les spectateurs à s'interroger sur la fonction sociale du journaliste et sur les difficultés de ce métier, essentiel à toute démocratie".   

En reprenant l'enquête de Webb, les auteurs de Secret d'Etat, parmi lesquels le journaliste du New York Times Peter Landesman, ont voulu montrer que si le travail de Webb n'était probablement pas exempt d'imprécisions, nul ne peut douter de sa volonté de servir la vérité. "Froisser des susceptibilités est la preuve d'un bon journalisme d'investigation", disait Gary Webb. Pour avoir exercé son métier, Webb a payé le prix fort. Au-delà des faits, c'est donc l'esprit d'un journalisme indépendant que reconnaît et salue Reporters sans frontières dans Secret d'Etat.

 

mardi 4 novembre 2014

[Bande annonce] Les minions : toujours aussi drôles...

LES MINIONS 
Réalisé par Pierre Coffin et Kyle Balda 


Les Minions... ces petits être doués pour faire lever nos zygomatiques à chacune de leur bêtise sont bientôt de retour ! Les petits "serviteurs" de Gru, l'affreux/gentil papa dans la saga Moi, moche et méchant, ont eu un tel succès auprès du public que les studios Universal leur ont offert un spin-off. On imagine déjà le carton planétaire arriver. 
En France, la vague jaune débarquera le 8 juillet 2015. 


Que sont-ils devenus ? Depuis la nuit des temps, ils ont toujours été au service des plus abjects personnages qui soient, apprend-t-on dans le nouveau teaser. On les voit traverser les âges, tantôt au côté d'un tyrannosaure, des soldats napoléoniens, des romains et autres personnages historiques. Ceux-ci disparaissant au fur et à mesure, ils tombent dans un ennui des plus profonds. Et s'il trouvait LE maître ultra-puissant qui leur (re)donnerait le goût de la méchante-attitude ? L'un d'eux décide d'aller à la recherche d'un patron malfaisant. Accompagné de Stuart et Bob, il part à l'aventure. Les trois "pilules" jaunes arrivent à Londres et vont rencontrer Scarlett Overkillla, la première super-vilaine de l’histoire (égalité des sexes oblige... ). Là, les attend la plus grande menace de tous les temps : la destruction totale de leur espèce... Tout mais pas çaaaaa !!!

 


[Bande annonce] Loin des hommes

LOIN DES HOMMES

Un film de David Oelhoffer,

Avec Viggo Mortensen et Reda Kateb
Librement inspiré de la nouvelle L'hôte d'Albert Camus
Sortie le 14 décembre 2014




1954. Alors que la rébellion gronde dans la vallée, deux hommes, que tout oppose, sont contraints de fuir à travers les crêtes de l’Atlas algérien. Au cœur d’un hiver glacial, Daru, instituteur reclus, doit escorter Mohamed, un villageois accusé de meurtre. Poursuivis par des cavaliers réclamant la loi du sang et par des colons revanchards, les deux hommes se révoltent. Ensemble, ils vont lutter pour retrouver leur liberté.


Loin des hommes © Michael Crotto Loin des hommes © Michael Crotto

Loin des hommes © Michael Crotto
Loin des hommes © Michael Crotto








mercredi 22 octobre 2014

[Critique] Favelas : système D dans un monde corrompu (12/11/14)

FAVELAS

De Stephen Daldry
Avec Rickson Tevez, Eduardo Luis, Gabriel Weinstein, Wagner Moura, Selton Mello, Rooney Mara, Martin Sheen

Sortie 12 novembre 2014


Rafael et Gardo sont des gamins de 14 ans, malins et débrouillards, d'un bidonville de Rio de Janeiro. Ils gagnent quelques pièces de monnaie en triant les déchets dans une décharge à ciel ouvert. Pas toujours de quoi s'acheter à manger… Mais lorsqu'un jour, Rafael tombe sur un portefeuille, le duo ne réalisent pas qu'ils détiennent bien plus qu'un morceau de cuir. Son contenu le rend mystérieux : une photo, une bout de papier gribouillés de chiffres et un carton de loto animalier… Quand la police locale débarque, ils n'ont plus de doute : leur vie va changer à jamais. Avec leur ami Rato, le trio décide de cacher ce bien précieux et de recomposer la vie de son propriétaire.


favelas © Universal Pictures International France
Stephen Daldry n'est pas un boulimique en matière de création cinématographique. 5 films en 14 ans, on ne peut pas dire que le Monsieur soit productif. Mais quand il s'y met, ce sont les émotions qui se mettent en ébullition. Que ce soit celles d'un gamin passionné par la danse contre la volonté paternelle dans le sublime Billy Elliot (1999); celles de trois femmes vues à différentes périodes temporelles mais toutes reliées par le roman Virginia Woolf dans le très beau The Hours (1991); celles ressenties par un adolescent sous le charme d'une trentenaire sur fond de littérature dans The Reader (2008); ou encore celles bouleversantes d'un enfant en quête de réponses après la perte de son père dans Extrêmement Fort et Incroyablement près (2011). En tout, 19 nominations aux Oscars et 2 victoires.

favelas © Universal Pictures International FranceAvec Favelas, il renoue dans l'art difficile de la direction d'enfants (et grand bien lui fasse), car cette adaptation du roman d'Andy Mulligan est une petite pépite émotionnelle. Non pas en donnant dans le mielleux ou le romantique, qu'on aurait pu imaginer avec l'implication de Richard Curtis au scénario (Quatre mariages et un enterrement, Coup de foudre à Notting Hill, Love actually, Il était temps…). Mais en réalisant un film rempli de danger, de suspense et de rebondissements, un puzzle dont les pièces éparpillées au départ se mettent petit à petit en place avec créativité et brio.

favelas © Universal Pictures International FranceAvec les bidonvilles de Rio pour cadre, on ne peut s'empêcher à La Cité de Dieu. Daldry a su recréer l'authenticité que requiert ce genre de film avec un tel sujet. Il évite les clichés touristiques et culturels et les images d'Epinal de l'ancienne capitale brésilienne. Grâce à un travail de fourmi, il nous plonge dans cet univers où le langage, le contexte social ou politique sont complètement brésiliens et totalement immersifs. Il montre des quartiers et des communautés qui n'avaient jamais été filmées au cinéma. Le raffinement de la composition de ses cadres révèlent une effervescence permanente de sa créativité.  Les courses-poursuites dans les dédales de la favela sont haletantes, littéralement à couper le souffle. Et jamais on ne sent la lourdeur intolérable de la pauvreté extrême qui ne l'est pas moins. Si les quartiers sont sales, poisseux et sûrement nauséabonds pour nos narines d'Européens aisés, jamais ils ne rebutent. Ses habitants ont un enthousiasme à toute épreuve.

Si l'histoire est redoutablement bien construite, sont contexte n'est finalement que trop banale dans ces milieux pauvres du Brésil : corruption, violence policière, missionnaires de bonne volonté mais démunis, population sans ressource mais finalement heureuse… Et pourtant, il y a un vrai vent de fraîcheur dans ce film. Il flotte un parfum doux amer, mélangeant la vie cabossée de gamins et une aventure plutôt exaltante. On oscille entre cruauté et moments d'enfantillages bon enfant, sans jamais tomber dans les extrêmes tragiques. Bien au contraire ! Daldry en fait une ode à l'espoir et à l'envie de s'en sortir. Certains crieront aux bons sentiments sur la fin… et bien qu'ils râlent ! Ce film fait du bien…
Favelas © Universal Pictures International France favelas © Universal Pictures International FranceTout le charme et l'intérêt réside dans ces jeunes personnages principaux. Après avoir été castés, les enfants (non-professionnels) se sont entraînés pendant des mois, au jeu face caméra, et à toutes formes d'escalade possibles et imaginables. Le résultat est bluffant : les enfants sont d'un naturel épatant, et leur spontanéité intacte. Venant eux-mêmes de milieux extrêmement défavorisés, ils se sont appropriés l'histoire et en ont fait leur jusqu'au bout de leurs bouclettes. Charismatiques, effrontés (juste ce qu'il faut), obstinés…
Favelas © Universal Pictures International France S'ils sont considérés comme des déchets de la société, ce n'est pour autant qu'ils n'ont pas de rêves, d'espoirs. Bien sûr, ils rêvent d'avoir assez d'argent pour se payer de quoi se nourrir, avoir des jeux vidéos, et autre objets de notre société de consommation. Mais finalement, ils changent notre perception des choses. En un sens, ils nous montrent qu'il est possible de trouver un certain bonheur en regardant la vie autrement. 
L'opiniâtreté de Rafael frôle l'obstination d'un sale gamin qui n'en fait toujours qu'à sa tête, histoire de ne pas faire ce qu'on lui dit. Et pourtant, il n'a rien d'un "sale gosse". C'est un dur à cuire qui se bat pour sa vie et contre un système qui le dépasse complètement, car il est trop jeune pour le comprendre. Gardo, son attitude face à la vie mélange la dureté physique à une raideur morale implaccable. Quant à Rato, ce petit bout malingre, aux yeux innocents… on lui donnerait le bon dieu sans confession… et nos bras pour le protéger et le réconforter ! 
En face d'eux, les seconds rôles (Martin Sheen et Rooney Mara) font parfois un peu pâles figures, sans réelles implications émotionnelles, malgré leur renommée. Doit-on voir là un problème d'écriture ou une volonté de renforcer la valeur de l'innocence de l'enfance ?

En résumé : une aventure palpitante et réjouissante malgré un contexte social peu avenant, avec des personnages principaux très attachants, et réellement brillants pour leur jeune âge et leur inexpérience. Un vrai régal !

jeudi 16 octobre 2014

[Critique] La légende de Manolo : Une fiesta visuelle et émotionnelle (22/10/14)

La legende de Manolo © 20th Century Fox
LA LEGENDE DE MANOLO 

De Jorge Gutierrez
Avec les voix de Zoe Saldana, Channing Tatum, Diego Luna, Ice Cube…

Sortie le 22 octobre 2014

Il était une fois… une légende mexicaine perpétrée depuis la nuit des temps. Le jour de la Fête des morts, l'une des plus importantes d'Amérique du sud et du Mexique en particulier, les esprits passent d'un monde à l'autre. Dans le village de San Angel, Manolo, Joaquin et Maria sont les meilleurs amis du monde depuis qu'ils sont tous petits. Mais leur relation a pris fin lorsque Maria est envoyée en Europe pour y apprendre les bonnes manières car son père la trouve trop rebelle. Pendant ce temps, Joaquin rejoint les rangs de l'armée et devient le justicier invincible (ou presque), tandis que Manolo apprend le métier de torero, comme le veut la tradition familiale ancestrale. La demoiselle revient et les ses deux prétendants vont tout mettre en oeuvre pour la conquérir. C'est le jour de la Fête des morts que le couple de divinités la Muerte et son mari Xibalba font un pari aux enjeux des plus élevés : savoir qui régnera sur le monde merveilleux des Âmes Chéries (non oubliées), que la Muerte dirige avec félicité jusqu'à présent.




La legende de Manolo © 20th Century FoxLa légende de Manolo s'impose comme un ovni dans le petit monde de l'animation, tout en contradictions. Pour contenter les bout d'choux, l'histoire est plutôt simple, les messages clairs et déjà entendus des centaines de fois (sois toi-même pour y arriver, affronte tes peurs, rebelle-toi contre l'avenir que tes parents t'ont tracé sans te demander ton avis, "t'inquiète, tes parents seront toujours fiers de toi quoique tu fasses"…). Mais Jorge Gutierrez a trouvé une façon de le dire diablement efficace :  dans un univers remplie de dingueries, avec pour toile de fond un contexte et une tradition peu ou mal connue du grand public non-Mexicain et terriblement adulte ! Comment expliquer aux tous petits sans devenir morbide que, selon les croyances mexicaines, il existe un monde où les âmes des proches disparus vivent encore car on pensent à eux ?! Fastoche ! Gutierrez nous emballe ça dans un monde chaleureux, coloré, festif, réjouissant. Un univers qu'on a déjà vu chez Tim Burton dans Les Noces Funèbres, où le monde des morts est plus joyeux et coloré que celui des vivants. Mais passons... L'humour est partout, tant dans des petits animaux farfelus que dans des personnages décalés mais toujours en rapport avec la magie du thème principal. 

La legende de Manolo © 20th Century FoxCe que propose Jorge Gutierez est loin de l'imagerie consensuel et du lissé habituels présentés par les grands studios leaders du genre (même si on se laisse fasciner par les prouesses techniques de Disney Pixar et autre Dreamworks). Dans La Légende de Manolo, la magie est partout et ne paraît pas anormale. Tout parait assemblé de bric et de broc, pour un résultat composite un peu barré, où les personnages ressemblent à des marionnettes de bois (aurait-il voulu faire son long-métrage en stop-motion au départ ?), aux proportions surréalistes. Les adeptes d'art pictural retrouveront les multiples influences des grands peintres et sculpteurs tels que Botero, Picasso, Dali, Goya, et les Mexicains (évidemment) Diego Rivera et Frida Kalho. On sent que le réalisateur aime l'art mexicain et veut le faire partager, parfois même de façon détournée, avec un humour qui fait mouche, comme ces reprises latinas improbables de "Creep" de Radiohead ou encore de Rod Stewart. On se régale !

La legende de Manolo © 20th Century FoxLe scénario défile, les gags s'enchaînent et les situations se dénouent de façon un peu trop évidente, mais qu'importe. Le plaisir est là. Seuls quelques thèmes sont sous développés. Si l'histoire amoureuse n'est finalement qu'un prétexte (et ça n'est pas plus mal), on aurait pu voir approfondir le territoire émotionnel de la perte d'un proche, ou encore le poids des attentes de ses parents, trop vaguement exploré. Thème que le grand Guillermo del Toro, producteur du film, connaît parfaitement, lui, qui a traité de la mortalité et des cauchemars à de nombreuses reprises. Reste que les visuels nous embarquent en un clin d'œil, les personnages sont attachants, et on découvre une culture bien peu représentée dans une industrie qui se veut fédératrice et prudente.

En résumé : un vrai feu d'artifice visuel original, et un tas de références finalement plutôt à destination des adultes. Mais les enfants rigoleront aussi grâce aux personnages hauts en couleur.

               

samedi 4 octobre 2014

[Critique] Horns : Diablement audacieux (01/10/14)

HORNS 


D'Alexandre Aja
Avec Daniel Radcliffe, Juno Temple, Max Minghella, Joe Anderson...

Ig Parish est accusé du meurtre de sa petite amie Merrin. Seul contre tous, mais un atout original dans la poche, où plutôt sur la tête : des cornes. Cadeau du ciel ou poison de l'Enfer, celles-ci obligent tous ceux qui lui parlent à lui dire leurs secrets les plus inavouables. Il va se servir de ce nouveau "pouvoir" pour trouver le véritable assassin de l'amour de sa vie.



"Il faut choisir le péché avec lequel on peut vivre"


Avec Horns, Alexandra Aja et Daniel Radcliffe sortent de leur zone de confort. L'acteur a définitivement remisé au placard le costume du magicien pour devenu un acteur à part entière. Il n'hésite pas à casser son image de jeune premier en devenant un alcoolique patenté, prêt au mal pour faire sortir la vérité. Quant au réalisateur, connu pour ses films horrifiques ou grand-guignolesques, il essaie une nouvelle approche pour son 6e long-métrage. Le résultat ? Un conte fantastique  hybride mélangeant de nombreux registres, qui vont du thriller à la satire, du tragique à la comédie romantique, sans oublier la cruauté avec sa patte trash. Cette drôle de mixture donne à Horns une imagerie audacieuse, une identité marquée et bien à lui, qui démarre dès les premiers plans. Mais si les scènes s'enchaînent sans que le spectateur sache vraiment où il va et ce qui va en ressortir, la réalisation s'assagit peu à peu pour devenir plus classique. Il réussit tout de même à créer un climat entre réalisme et fantastique, avec une imagerie tantôt conte de fée symbolique, tantôt Amérique profonde.
Intéressant et déroutant tout de même car cette variété de registres, si elle est souvent jouissive et drôle, elle a tendance à neutraliser les intentions dramatiques de départ d'une même scène. Ce trip satanique se dilue dans un scénario finalement trop sage et au final un peu longuet. Pourquoi ? Trop d'explications, trop de prévisibilité, l'humour sardonique s'évapore, et le pouvoir d'Ig devient plus terre à terre et les symboles religieux plus lourdingues. Aja n'aurait-il plus fait confiance au lyrisme de son sujet jusqu'au bout ? 

Adapté d'un roman du fils de Stephen King, Horns ne dépeint pas le parcours habituel d'un homme dévoré par la peine, voulant se venger après avoir trouvé le coupable de la mort de sa bien-aimée. Il va bien au-delà. Jouant avec les symboles divins (parfois de façon trop didactique d'ailleurs), Aja ne propose pas à son personnage principal de devenir un justicier héroïque, d'avoir le beau rôle à la fin. On le sait, les méchants ne gagnent jamais. Ig ne pactise pas non plus avec le Diable, mais il prend conscience que s'il ne se dresse pas contre l'injustice qui l'accable, son âme sera perdu à jamais. Et tant pis s'il doit devenir le pire des pêcheurs pour s'en sortir. Le film s'ouvre d'ailleurs sur une citation du Paradis Perdu de Milton, "Réveillez-vous, levez-vous ou soyez pour l'éternité déchus". Un enjeu dramatique exposé dès les premières images, avec pour bande sonore Heroes de David Bowie. Daniel Radcliffe y apparaît plus mâle (Malin ?) et viril (et sexy ?) que jamais, sans oublier de garder son regard mélancolique d'homme sur qui le ciel vient de tomber. 

Radcliffe livre ici une prestation remarquable, entre rage et tendresse. Son duo avec Juno Temple est plus qu'une évidence à l'écran et fait vibrer le spectateur le plus endurci. Et le voir se transformer en monstre furieux et implacable lui rend enfin justice face aux critiques qui ne le disaient pas véritablement acteur. J'avoue, j'étais de ceux-là. Il n'y a que les idiots qui ne changent pas d'avis !

En résumé : Bonne surprise. Bon trip. Un peu brouillon mais on se laisse avoir. A regarder avec un esprit ouvert à toutes les possibilités. 


vendredi 9 mai 2014

[Trailer] La planète des singes - L'affrontement : rencontre avec Andy Serkis

Une nation de singes génétiquement évolués et de plus en plus nombreux, dirigée par César, est menacée par un groupe d’humains qui ont survécu au virus dévastateur qui s’est répandu dix ans plus tôt. Ils parviennent à une trêve fragile, mais de courte durée : les deux camps sont sur le point de se livrer une guerre qui imposera l’espèce dominante sur Terre.

Réalisé par Matt Reeves
Avec Andy Serkis, Keri Russel, Jason Clarke et Gary Oldman 

Sortie le 30 juillet




Andy Serkis était de passage à Paris fin avril pour parler de L'affrontement. Il décrit ce nouvel opus comme étant "tourné vers l'émotion, l'humanité, la transmission inter-générationnelle et la famille"
Bien évidemment, le film de Matt Reeves reprend les codes du premier film comme reflet de notre société. "Il commente et réagit face aux agissements de notre société, explique l'acteur(…) Matt a voulu le relier au film des années 60 en montrant comment l'humanité en était arrivée là, et l'évolution des singes. Ces deniers sont la nouvelle génération : ils n'ont pas complètement abandonné leur humanité mais ils se tournent de plus en plus vers leur destin simiesques. On retrouve alors un langage un peu "prototype" très spécifique, emprunt de mots humains et de vocalises de singes. D'ailleurs, on a passé beaucoup de temps à apprendre ces bruits très particuliers, et si différents d'un singe à un autre, et leurs mouvements".
Dans ce nouvel opus, on retrouve Cesar et le siens 10 ans après la rébellion des singes, qui se sont libérés des hommes et vivant à l'extérieur de San Fransisco, détruite. Cesar est devenu un leader et un père. "On nous montre leur habitat comme un lieu de vie utopique dans une forêt verdoyante, où toute vie paisible semble possible. Mais l'homme vient perturber cette communauté en venant dans la forêt. Cesar représente l'optimisme dans un monde apocalyptique, où les hommes et les singes ont la possibilité de vivre ensemble. Il devient le porte-parole de ces deux mondes pour éviter l'escalade de la violence qui semble sur le point de s'abattre sur ces deux mondes. Il a une terrible responsabilité : il doit écouter les deux camps pour comprendre leur point de vue, mais contenir les singes qui sont terriblement en colère."

Je vous laisse découvrir la suite avec cette petite vidéo

jeudi 8 mai 2014

Sublimes Angelina Jolie et Elle Fanning....


En attendant la vidéo de la conférence de presse de Maléfique, le prochain Disney, découvrez les actrices Angelina Jolie et Elle Fanning en photos...

lundi 28 avril 2014

[Trailer] Annie

Fini les boucles rousses du film de John Huston vu en 1982. La nouvelle Annie est une afro-américaine pétillante du nom de Quvenzhané Wallis. Un patronyme qu'on peut difficilement oublier (à défaut de pouvoir le prononcer comme il faut...) après sa performance dans le sublime Les Bêtes du Sud Sauvage. Son rôle de Hushpuppy a bouleversé le cinéma, et fait chavirer le cœur des spectateurs. La voilà dans un tout autre genre : la comédie musicale. A voir si elle aussi à l'aise en chantant...   

Annie est une petite fille qui vit dans un orphelinat des quartiers pauvres de New-York. Celui ci est dirigé par la tyrannique Miss Hannigan. Un jour, un milliardaire du nom de Benjamin Stacks sauve la vie de la petite fille et sous des prétextes, plus ou moins louables, décide d'adopter Annie. Tout se passe plutôt bien jusqu'au jour où attirés par une récompense le frère de Miss Hannigan et sa compagne se font passés pour les vrais parents d'Annie...

La version de Will Gluck reprend l'histoire initiale en la remettant au goût du jour : des couleurs à gogo, de numéros façon Glee, de bons sentiments et un casting plutôt alléchant, il faut le dire : Cameron Diaz, Jamie Foxx, Rose Byrne. De quoi ne pas attirer que les enfants !

En salle le 18 février 2015.

jeudi 24 avril 2014

[Trailer] Blackout total

Meghan, présentatrice télé d'une trentaine d'années, a passé une sale journée. Non seulement elle vient de se faire larguer par son fiancé, mais elle n'a pas obtenu la promotion qu'elle convoitait… Pour lui remonter le moral, ses copines l'emmènent faire la fête toute la nuit. Mais le lendemain matin, elle se réveille dans le lit d'un parfait inconnu, sans argent, ni téléphone portable. Alors qu'elle parvient tout de même à consulter sa messagerie vocale, elle apprend qu'elle est de nouveau en lice pour décrocher le boulot de ses rêves. Arrivera-t-elle à temps à la chaîne de télé pour passer une audition ? Rien n'est moins sûr…


En salle le 27 mai

https://www.youtube.com/watch?v=oge5YVXFSCc&feature=youtu.be

[Trailer] Hercule

Brett Ratner porte avec audace à l’écran les aventures du héros le plus mythique de tous les temps. Fera-il mieux que l'autre La Légende d'Hercule sorti le 19 mars dernier avec le-tout-en-abdos Kellan Lutz ? En tout cas, on pourrait le penser... Ne serait-ce qu'au niveau visuel. 
D'après la toute nouvelle bande-annonce, le réalisateur de Rush Hour 3, X-Men l'affrontement final et Le Casse de Central Park ne se refuse rien. Tout dans la démesure... à l'image de son acteur principal, à qui les cheveux longs et les sandales à lacets vont comme un gant (ou une moufle... à vous de juger). Du gros divertissement en perspective ! 

Mi-homme mi-légende, Hercule (Dwayne Johnson) prend la tête d’un groupe de mercenaires pour mettre un terme à la sanglante guerre civile qui sévit au royaume de Thrace et replacer le roi légitime sur le trône. Âme tourmentée depuis la naissance, Hercule a la force d’un dieu mais ressent aussi les peines et les souffrances d’un mortel. Sa puissance légendaire sera mise à l’épreuve par des forces obscures.


Avec Dwayne Johnson, Ian McShane, Rufus Sewell, Joseph Fiennes, Peter Mullan, John Hurt, Aksel Hennie...

Au cinéma le 27 août 2014 – en 3D

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