mardi 11 octobre 2011

Critique : Johnny English, le retour : Des gaffes et des baffes (19 octobre)


Le plus mauvais agent de la couronne britannique est de retour dans Johnny English, Reborn... plus gaffeur que jamais. Un personnage qui n'a pas pour déplaire à nos zygomatiques, même si l'effet de "surprise" tombe parfois à plat (surtout au bout de deux heures) où attendu depuis des plombes. Mais on sourit, voire on rit, comme de grands enfants quand même.




 De quoi ça parle ?

Après avoir complètement foiré sa dernière mission, Johnny English s'exile en Asie chez les moines Shaolin, où il s'entraîne aux arts martiaux depuis 5 ans. Mais le MI7 ne peut décidément pas se passer de lui puisque les services secrets le rappellent pour une nouvelle mission : protéger le premier ministre chinois d'un complot. Le célèbre agent réintègre ses fonctions pour le meilleur... et surtout pour le pire.

Un rôle sur mesure pour Rowan Atkinson, qu'il est difficile de voir autrement qu'en personnage maladroit et intellectuellement limité. Avec son interprétation du célèbre Mr Bean, il s'est spécialisé dans l'enchaînement de gags visuels qui régalent nos yeux, et l'humour décalé peu bavard et typiquement anglais. Ainsi dans la lignée de Leslie Nielsen et de son lieutenant Drebin dans les années 1990, Sir English se ridiculise devant son boss en caressant un chat imaginaire après avoir fait tomber le vrai du haut d'une fenêtre, se bat avec sa propre main après avoir ingéré un sérum, fait fi du protocole en tabassant la Reine herself en la prenant pour une tueuse à gage chinoise... Un festival de mauvaises décisions et d'actions qui repoussent encore plus loin les limites de la bêtise... pour notre plaisir non coupable de grands enfants. Tel James Bond, il a la panoplie de super gadgets, qu'ils se fait évidemment un plaisir de confondre ou d'utiliser à mauvais escient. Des mimiques qui n'appartiennent qu'à lui, et des gags déjà éculés mais qui fonctionnent pas si mal quand on aime le genre (et qu'on apprécie pour son 15e degré). Dans tout ce bazar, on aura plaisir de revoir la jolie Gillian Anderson (X-Files) dans le rôle de la directrice pince-sans-rire du MI7.

En résumé : Un moment sympathique qui ne casse pas des briques.

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