lundi 9 septembre 2013

Un petit génie pour améliorer le monde dans Touch


La série Touch arrive sur M6 samedi soir en prime time. Faut-il scotché ou zapper ?
Après avoir combattu - de manière parfois discutable - les ennemis de l'Amérique dans 24 heures chrono (que l'on devrait retrouver pour 12 épisodes en 2014), Kiefer Sutherland revient sur les écrans français avec une série qui n'est pas sans rappeler Tru Calling, Demain à la Une ou Sept jours pour agir pour ses flashbacks essentiels pour 'sauver' l'avenir. 

Martin est un ancien journaliste d'investigation dont la femme vient de mourir. Son fils Jake, 11 ans, est autiste. Il ne supporte aucun contact physique, ne parle pas. Mais il est fasciné par les chiffres, à qui il donne un sens particulier : l'univers est une structure mathématique où tout est défini à l'avance et répond à un certain dessein. Ainsi chaque événement, chaque personne impliquée sont liés, et la notion de hasard n'existe plus vraiment. Car chaque événement à une explication et est arrivé parce qu'on n'aura pas su le décoder à temps. 
Pour chaque série de chiffres pondus par son fiston, Martin se met donc en chasse d'un sens, d'une explication, tel un chevalier en armure invisible au service du bien-être de la planète et de ses habitants. Non qu'il est une âme de grand sauveur mais surtout pour créer du lien avec son fils. Un combat qui paraît abstrait et bien vaste pour ses frêles épaules. Sur leur chemin, ils trouveront des alliés de poids -- et d'autres super génies comme Jake -- mais aussi des adversaires puissants qui vont leur en faire baver.

La force de Touch réside en la performance de Kiefer Sutherland en père attentionné, sensible, qui fait tout pour élever son fils autiste le plus 'normalement' possible, et que les événements vont bouleverser, et finalement rapprocher. Si les épisodes sont assez inégaux, les émotions sont présentes, le scénario de la première saison est original, et  habilement tricoté pour que tout soit relié à la fin dans un suspens plutôt bien mené. Dommage que les scénaristes n'aient pas tenu leurs promesses pour la seconde saison, ce qui a probablement causé son essoufflement et son arrêt l'année dernière -- malgré la présence de Maria Bello et de Said Taghmaoui au casting. 

En résumé : un peu de suspens, du rififi dans les méninges mais pas trop, et quelques jolies émotions. Parfait pour un samedi soir plateau-télé.


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