mardi 30 avril 2013

Sorties 01/05/13 : Qu'y a-t-il en salles aujourd'hui ?

Mud - Sur les rives du Mississippi de Jeff Nichols (USA, 2H10) avec Matthew McConaughey, Tye Sheridan, Jacob Lofland (CRITIQUE ICI)
Attendu sur les écrans depuis le dernier festival de Cannes, Mud filme l'amour déraisonnable dans les bras du Mississippi, capté au ras des mangroves dans le sillage de Mark Twain. Né en Arkansas, ancien étudiant de Caroline du Nord aujourd'hui installé à Austin, Texas, Jeff Nichols est un vrai gars du Sud, attaché à cette région des Etats-Unis qui engendra tant d'écrivains et de musiciens. Deux garçons de 14 ans, Ellis et Neckbone, copains de pêche, de virée et d'apprentissage du monde, en vadrouille dans les bras du Mississippi, découvrent un vagabond sur un îlot, au pied d'un bateau accroché aux branches. L'homme, un fugitif superstitieux appelé Mud (boue en anglais), porte un serpent tatoué sur un bras et une chemise porte-bonheur pour tout viatique en attendant sa blonde.

Stoker de Park Chan-wook (USA/Grande-Bretagne, 1H40) avec Nicole Kidman, Mia Wasikowska, Matthew Goode, David Alford (CRITIQUE ICI)
Avec Stoker, thriller implacable au puissant lyrisme visuel, le cinéaste coréen Park Chan-Wook réalise son premier long métrage américain, avec Nicole Kidman, mêlant une esthétique et une violence éclatantes à une très forte tension émotionnelle. Le film est porté par ses acteurs qui forment un trio familial mystérieux, érotique, aussi désarmant que diabolique, les Stoker. Leurs liens, troubles, vont être révélés et éprouvés tout au long d'un espace-temps compressé dans lequel le réalisateur trompe sans cesse le spectateur, l'amenant dans la part la plus sombre de ses protagonistes, imprévisibles.

Le Coeur a ses raisons de Rama Burshtein (Israël, 1H30) avec Hadas Yaron, Yiftach Klein, Irit Sheleg 
Une chronique familiale dans le quotidien méconnu pour de nombreux Israéliens et occidentaux, des hommes et des femmes de la communauté harédi, ultra orthodoxe, de Tel Aviv. L'histoire est celle de Shira, 18 ans, qui rêve de mariage mais tout bascule quand Esther, sa soeur aînée meurt en couches. Yochay, son mari, ne peut rester seul avec le bébé.
La Fleur de l'âge de Nick Quinn (France, 1H23) avec Pierre Arditi, Jean-Pierre Marielle, Julie Ferrier 
Gaspard Dassonville a 63 ans. Producteur de télévision réputé, il accumule les compagnes trentenaires et s'obstine à ignorer tout signe de vieillissement. Mais le grand âge lui tombe dessus avec fracas : Gaspard est contraint d'accueillir chez lui son père Hubert, devenu dépendant.

I want your love de Travis Mathews (USA, 1H11, interdit aux -16 ans, avertissement publics sensibles) avec Jesse Metzger, Keith McDonald, Jorge Rodolfo
Après plusieurs années passées à profiter de la vie à San Francisco, Jesse, un jeune gay, s'apprête à retourner dans son Midwest natal. Lors de son dernier week-end en ville, ses amis, colocataires et ex-amants organisent une soirée de départ, qui l'entraine dans des sentiments doux-amers. Tiraillé entre ses ambitions artistiques et le besoin de gagner sa vie, il est forcé de concevoir différemment le fait d'être un artiste, un homosexuel et un adulte.

Denis de Lionel Bailliu (France, 1H25) avec Fabrice Eboué, Jean-Paul Rouve, Audrey Dana
Par deux fois, Vincent a cru rencontrer la femme de sa vie. Par deux fois, elles l'ont quitté pour le même homme...
Jurassic Park 3D de Steven Spielberg (USA, 2H02, nouvelle sortie en 3D) avec Sam Neill, Jeff Goldblum, Laura Dern
Le milliardaire John Hammond décide de se lancer dans le "clonage" de dinosaures dans le but de créer un parc zoologique. Mais c'était sans compter la cupidité et la malveillance de l'informaticien Dennis Nedry, et éventuellement des dinosaures, seuls maîtres sur l'île.

Upside down de Juan Solanas (Canada/France, 1H45) avec Jim Sturgess, Kirsten Dunst, Timothy Spall
Dans un univers extraordinaire vit un jeune homme ordinaire, Adam, qui tente de joindre les deux bouts dans un monde détruit par la guerre. Tout en luttant, il est hanté par le souvenir d'une jeune fille venant d'un monde d'abondance : Eden.
Evil Dead de Fede Alvarez (USA, 1H20, épouvante/horreur, film interdit aux - 16 ans) avec Jane Levy, Shiloh Fernandez, Lou Taylor Pucci
Mia a déjà connu pas mal de galères dans sa vie, et elle est décidée à en finir une bonne fois pour toutes avec ses addictions. Pour réussir à se sevrer, elle demande à son frère et des amis d'enfance de l'accompagner dans la cabane familiale perdue au fond des bois.

Mohamed Dubois de Ernesto Ona (France, 1H32) avec Eric Judor, Sabrina Ouazani, Youssef Hajdi
Héritier de la banque Berthier, Arnaud Dubois a plutôt une tête à se prénommer ... Mohamed. Suite à une dispute avec son père, il décide de quitter le nid douillet du Vésinet.
Les Yeux Fermés de Jessica Palud (France, 1H27) avec Simon Buret, Linh-Dan Pham, Olivier Chenille
Après neuf ans d'absence, à la suite d'un grave accident, Pierre retourne dans la maison familiale, à l'âge de 26 ans. Avec l'aide de Claire, jeune infirmière avec qui il s'est lié d'amitié durant ces dernières années et grâce à des rencontres qui ont chacune leurs blessures et leurs joies, Pierre va réapprendre à vivre à travers ses yeux d'enfant.

Entrée du personnel de Manuela Fresil (France, 59 min, docu) avec Florence Muller, Emilie de Preissac 
"Le premier jour, c'est un choc. C'est la cadence de tuerie qui fait que c'est violent. C'est pan, pan pan, ça s'arrête pas, c'est une bête qui meurt toutes les minutes", raconte Serge dans Entrée du personnel, tourné dans des grands abattoirs industriels de  la côte ouest de la France. Le film a été réalisé à partir des récits de vie des salariés. En voix off, ils racontent l'intensification des tâches : trancher la viande, découper, désosser, ficeler, mettre en barquette ou étiqueter. Ils racontent la mort des bêtes et aussi la déshumanisation des usines.

The Lebanese Rocket Society de Joana Hadjithomas, Khalil Joreige (France/Liban/Qatar, 1H35, docu)
Au début des années 60, durant la guerre froide et au temps du panarabisme, un groupe d'étudiants et de chercheurs libanais se lance dans la course vers l'espace et crée la Lebanese Rocket Society pour la conquête de l'espace.

Orléans de Virgil Vernier (France, 58 minutes) avec Andréa Brusque, Julia Auchynnikava, Hélène Chevallier
Orléans, année 2011. Joane et Sylvia ont vingt ans, elles travaillent comme danseuses dans un club de strip-tease à la sortie de la ville. Dans le centre, c'est la période des célébrations de Jeanne d'Arc. Les deux filles vont se retrouver plongées au milieu de ces étranges festivités.
L'Intervallo de Leonardo Di Costanzo (Italie/Suisse, 1H30) avec Carmine Paternoster, Salvatore Ruocco, Antonio Buíl
Dans un immense bâtiment désaffecté d'un quartier populaire de Naples, Salvatore, un adolescent timide et mal dans sa peau, est contraint par des boss de la Camorra de surveiller Veronica, une jeune fille effrontée. Il ignore totalement les raisons de cette détention. Au cours de la journée, la relation entre les deux adolescents évolue.

Pari(s) d'exil de Zirek (France, 1H10) avec Zirek, Simon Cohen, Gurgun Argan
Zîrek est un kurde de Turquie. Apatride à Paris depuis plus d'un quart de siècle, il a fait la promesse à son père de lui envoyer son petit-fils sur sa terre natale où il ne peut plus aller. Ce voyage de cinq jours au Kurdistan va raviver ses souvenirs et ses angoisses. Par téléphone, il suivra mentalement les pas de son fils, partagé entre le bonheur de redécouvrir à travers lui son pays et ses coutumes, et l'inquiétude que constitue ce périple dans une région encore soumise au couvre feu.

Micmac Masters de Nalan Kumarasamy (Inde, 2H05) avec Vijay Sethupathi, Sanchita Shetty
L'argent, c'est tout ce qui compte, qu'on soit pauvre ou riche. D'ailleurs, Das, sa femme Shalu et ses amies veulent monter un coup et s'en sortir pour de bon.

(avec AFP)

Trance : l'hypnose vue de l'intérieur...

Trance le nouveau film de Danny Boyle (CRITIQUE ICI) arrive dans les salles la semaine prochaine.
A cette occasion, plongez dans les coulisses du film avec un petit making-of.

Petit rappel de l'histoire...
Commissaire-priseur expert dans les œuvres d’art, Simon se fait complice du gang de Franck pour voler un tableau de plusieurs millions de dollars. Dans le feu de l’action, Simon reçoit un violent coup sur la tête. À son réveil, il n’a plus aucun souvenir de l’endroit où il a caché le tableau. Ni les menaces ni la torture ne lui feront retrouver la mémoire. Franck engage alors une spécialiste de l’hypnose pour tenter de découvrir la réponse dans les méandres de l’esprit de Simon…

 

dimanche 28 avril 2013

[Critique] The Iceman : un regard plus froid, tu meurs (05/06/13)

THE ICEMAN

De Ariel Vromen
Avec Michael Shannon, James Franco, Chris Evans, Ray Liotta, David Schwimmer, Stephen Dorff…

Sortie le 5 juin 2013

Tiré de faits réels, voici l’histoire de Richard Kuklinski, surnommé "The Iceman", un tueur à gages qui fut condamné pour une centaine de meurtres commandités par différentes organisations criminelles new-yorkaises. Menant une double vie pendant plus de vingt ans, ce pur modèle du rêve américain vivait auprès de sa superbe femme, Deborah Pellicotti, et de leurs enfants, tout en étant secrètement un redoutable tueur professionnel. 
Lorsqu’il fut finalement arrêté par les fédéraux en 1986, ni sa femme, ni ses filles, ni ses proches ne s’étaient douté un seul instant qu’il était un assassin. Pourquoi l’est-il devenu, et comment a-t-il réussi à continuer pendant si longtemps ?


Si le scénario est plutôt basique et didactique -- les difficultés à concilier vie de famille et vie professionnelle, même si le personnage sous ses airs de common man est dans les extrêmes permanents -- j'ai été bluffée par la performance ambigüe de Michael Shannon. D'une froideur polaire et d'un charisme à toute épreuve, il en impose tout de suite de par sa stature imposante et son regard de fou furieux. Le réalisateur dessine une silhouette sans âme, allant jusqu'à évoquer sa peur des sentiments. À part celui de Richard Kuklinski, il n’y a pas d’autres personnages. Ceux-ci n’existent pas, ou peu (comme la femme de Kulinski jouée par Winona Ryder), à peine en qualité d'électrons qui gravitent autour de lui justifiant la fin (sacrément gratinée) et les moyens. Car il faut bien l'avouer, la présence de James Franco (5 min chrono), de Chris Evans (alias Captain America, méconnaissable) ou encore de David Schwimmer (peu crédible en ganster badass) n'est due qu' au besoin d'argent pour financer le projet, Shannon n'étant pas encore assez connu. Malgré tout l'acteur à la mine patibulaire est le seul à disposer d’un espace qu'il occupe avec les immenses qualités qu'on lui connaît, avec une petite tendance à se singer lui-même – mais avec talent. 

Petite déception côté réalisation. On sent que le réalisateur répond à un cahier des charges précis, sans jamais y déroger. Il s'y est attelé avec autant de docilité que le pire des grosses productions. The Iceman ne dégage pas la moindre singularité malgré l'effort de retrouver l'esthétique et le bagou du cinema des seventies. La plupart des scènes sont tournées de nuit ou dans une semi-obscurité, donnant de jolis plans. Mais l'ensemble est plutôt assommant et tape-à l'oeil. 

The Iceman ne raconte pas autre chose que cette existence binaire d'un homme qui vit son "American Way of life" couplée à son existence de tueur à gage à fond et sans concession, avec un entêtement qui forcerait presque l'admiration. Ce grand écart ne tombe pas pour autant dans un étau qui se referme sur le personnage. Une certaine inventivité l'en empêche. On regrette seulement que ce destin si particulier ne soit pas davantage questionné...

En résumé  : A voir pour la performance de Michael Shannon...

[Critique] Mud : Plongez-y sans risque (01/05/13)

MUD
De Jeff Nichols
Avec Matthew McConaughey, 
Tye Sheridan, Jacob Lofland, Reese Witherspoon…

Sortie le 1 mai 2013

Deux gamins de 14 ans débrouillards vivent pour les filles et l'aventure. Régulièrement, ils partent à la découverte des rives du Mississipi à bord d'un canot, jusqu'au jour où ils trouvent une petite île boisée parfaite pour leurs vagabondages. Tels Tom Sawyer et Huckleberry Finn, Ellis et "Neckbone" trouvent une merveille : un bateau coincé entre deux arbres à 10 m du sol, vestige de l'ouragan Katrina. A l'intérieur, des vieilleries, des magazines pour adultes et… du pain de mie, des boites de conserve et des traces de bottes. Quelqu'un vit ici ! Ils font connaissance avec leur propriétaire de fortune : il se nomme Mud. La clope au bec, tatoué d'un serpent sur la main, baragouinant son histoire avec un fort accent du Sud, ne portant sur lui qu'une chemise fétiche comme gilet par balles et son ambition de retrouver la femme qu'il aime pour seule ambition. A la ceinture de son Jeans, un Colt 45… Pour se protéger ? De qui ? Il avoue aux gamins avoir tué un sale type qui ne voulait pas fiche la paix à sa copine. Mais sa seule raison de vivre est d'attendre celle-ci avant de partir loin tous les deux. Et pourtant, ils se sont séparés et ont recollé les morceaux des dizaines des fois... Les garçons décident de l'aider, Ellis en tête, touché par son histoire, lui rappelant son propre destin (lui, qui drague une lycéenne plus grande que lui quitte à donner des bourre-pifs aux ado plus âgés). 

Jeff Nichols propose une intrigue plutôt classique contrairement au très singulier Take Shelter. C'est sur son acteur principal que tout repose. Et Matthew McConaughey est tout simplement magnifique -- au-delà de son image de beau gosse de pub Levi's ou Armani. Enigmatique, charismatique, intense presque animal dans ce rôle de vrai-faux méchant, un personnage complexe d'anti-héros séduisant façon lonesome cow boy mais zen. Le voir mûrir et s'épaissir avec le temps lui va bien. Il est bien loin l'acteur de comédie romantique sauce barbapapa !

Avec ce récit initiatique (parfois un peu long), Nichols décrit magnifiquement ces rapports faits d'admiration, de tendresse, de désillusion et de mélancolie que peuvent nouer enfants et adultes. 
Raconté du point de vue des ado -- sans oublier les valeurs américaines toutes en contradiction : une violence sous-jacente dans une nature accueillante et endémique, la liberté si chère confrontée à la dureté de la loi -- il permet au réal de multiplier les intrigues et les personnages (contrairement à Take Shelter). Balade naturaliste, fable idéaliste : il y a de tout cela dans cette oeuvre miraculeuse aux allures de long et beau fleuve tranquille. 

Pour résumer : Un film avec une véritable puissance émotionnelle qui occulte tous les clichés qu'on peut entrapercevoir du Sud, interpréter de façon magistrale par un Matthew McConaughey méconnaissable, sans oublier les jeunes qui l'accompagnent, troublants de justesse . 

The Call : Affronter ses peurs pour aider quelqu'un


Une adolescente est kidnappée par un tueur en série. Pour la sauver, une opératrice d'un centre d'appel d'urgences va affronter ses propres peurs liées à une tragédie de son passé. Leur seul lien : un téléphone portable. 

Une course contre la montre commence... Chaque appel pourrait bien être le dernier.


Sortie le 29 mai.


Dark Skies : de quoi vous mettre le trouillomètre à zéro ?

Quand le producteur de Paranormal Activity, Insidious et Sinister s’attaque à un nouveau genre…

Dans une banlieue paisible, la famille Barrett voit soudainement sa vie basculer suite à des évènements étranges qui, chaque nuit, viennent troubler la tranquillité de sa maison. Lorsque leur fils cadet évoque un mystérieux « Ogre au sable » lui rendant visite le soir, le quotidien de Daniel et Lacy Barrett tourne alors au cauchemar : ils deviennent victimes d’inquiétants trous de mémoire, et de soudaines pertes de contrôle de leur corps. Ne trouvant aucun soutien autour d’eux, ils se retrouvent impuissants pour affronter ce qui va se révéler être une force extraterrestre cherchant à s’emparer de leurs enfants...

En salle le 26 juin

Sortie DVD : The Master - le 15/05/13


The Master est un portrait saisissant d’êtres à la dérive, en quête de sens, dans l’Amérique d’après-guerre. 
Freddie, un vétéran, revient en Californie après s’être battu dans le Pacifique. Alcoolique, il distille sa propre gnôle et contient difficilement la violence qu’il a en lui…
Quand Freddie rencontre Lancaster Dodd – "le Maître", charismatique meneur d’un mouvement nommé la Cause, il tombe rapidement sous sa coupe...

Avec Joaquin Phoenix (Freddie), Philip Seymour Hoffman (Lancaster Dodd), Amy Adams (Peggy, la femme de Dodd).





ÉDITION BLU-RAY :
- Format image : 1.85 – HD 1920 x 1080p – 16/9
- Format audio : Français 5.1 DTS-HD / Anglais 5.1 DTS-HD
- Sous-titres : Français
- Durée : 2h17

SUPPLÉMENTS :
- Scènes coupées (20’)
- Les coulisses du tournage (8’)
- « Let There Be Light » de John Houston (59’)
- Un documentaire sur les conséquences psychologiques de la seconde guerre mondiale sur les soldats de retour au pays
- Bandes-annonces

ÉDITION DVD :
- Format image : 1.85 - 16/9 compatible 4/3
- Format audio : Français 5.1 Dolby Digital / Anglais 5.1 Dolby Digital

- Sous-titres : Français
- Durée : 2h13

SUPPLÉMENTS :
- Scènes coupées (20’)
- Les coulisses du tournage (8’)

Monsters Academy : nouveau trailer encore plus dingue

(c) Disney
Pour fêter le début des vacances scolaires (parisiennes), rien de tel qu'un nouveau trailer de Monsters Academy (sortie le 10 juillet). Enjoy !

Même quand il n’était qu’un tout petit monstre, Bob Razowski rêvait déjà de devenir une Terreur. Aujourd’hui, il est enfin en première année à la prestigieuse université Monstres Academy, où sont formées les meilleures Terreurs. Son plan de carrière bien préparé est pourtant menacé par sa rencontre avec Jacques Sullivent, dit Sulli, un vrai crack qui a un don naturel pour Terrifier. Aveuglés par leur désir de se prouver l’un à l’autre qu’ils sont imbattables, tous deux finissent par se faire renvoyer de l’université. Pire encore : ils se rendent compte que s’ils veulent que les choses aient une chance de rentrer dans l’ordre, ils vont devoir travailler ensemble, et avec un petit groupe de monstres bizarres et mal assortis…



lundi 22 avril 2013

Et le 24/04/13, y'a quoi au ciné ?

L'Ecume des jours de Michel Gondry (2h05)
Adapter un roman célèbre au cinéma est souvent risqué. S'attaquer au livre culte de générations d'adolescents, L'Ecume des jours de Boris Vian, relève du défi ultime, que Michel Gondry, le plus "bricolo" des réalisateurs français, a accepté avec l'aide d'une pléiade de stars. L'Ecume des jours raconte le coup de foudre entre Colin (Romain Duris), jeune homme argenté, et Chloé (Audrey Tautou), entourés d'un groupe d'amis: Chick (Gad Elmaleh), fanatique du philosophe Jean-Sol Partre, sa petite amie Alise (Aïssa Maïga), le cuisinier et confident de Colin, Nicolas (Omar Sy), collectionneur de jolies filles, et Isis (Charlotte Le Bon), amoureuse de lui. Un casting impressionnant pour un ouvrage et un long métrage qui, au-delà des personnages, livre une vision pessimiste de la société et notamment du travail, un monde où seul le jazz, dont Vian était un inconditionnel, est source de joie de même que l'amour, même si ce dernier ne peut être qu'éphémère.

Iron Man 3 de Shane Black (2H10), avec Robert Downey Jr., Gwyneth Paltrow, Don Cheadle
Tony Stark, l'industriel flamboyant qui est aussi Iron Man est confronté cette fois à un terroriste qui va attaquer sur tous les fronts. Lorsque son univers personnel est détruit, Stark se lance dans une quête acharnée pour retrouver les responsables. Plus que jamais, son courage va être mis à l'épreuve. (Critique sous peu)

Hannah Arendt de Margarethe Von Trotta (1H53), avec Barbara Sukowa, Axel Milberg, Janet McTeer 
Le film fait le pari de filmer la pensée d'une philosophe en action, en racontant comment Hannah Arendt, envoyée à Jerusalem pour couvrir le procès du criminel nazi Adolf Eichmann, en est revenue avec sa théorie sur la "banalité du mal".

La Cage Dorée de Ruben Alves (1H30), avec Rita Blanco, Joaquim de Almeida, Roland Giraud
Une comédie enlevée pleine d'humanité et drôle sur la communauté portugaise, souvent réduite aux métiers de concierges, aux maçons et à la morue, le tout porté par une belle brochette de comédiens. Les thèmes du film restent universels: l'exil pour trouver du travail ou la problématique du retour au pays, pour les parents et les enfants. Le film raconte l'histoire de Maria et José qui habitent avec leur fils et leur fille dans la loge d'un bel immeuble du très chic du 16e arrondissement. Un jour une lettre arrive qui leur ouvre les portes d'une vie meilleure au Portugal, retour qui les a fait rêver toute leur vie.
The Land of hope de Sion Sono (2H13) avec Isao Natsuyagi, Jun Murakami, Megumi Kagurazaka
Un tremblement de terre frappe le Japon, entraînant l'explosion d'une centrale nucléaire. Dans un village proche de la catastrophe, les autorités tracent un périmètre de sécurité avec une bande jaune qui coupe en deux la localité. Une sorte de ligne de démarcation absurde, entre danger bien réel et sécurité toute théorique.

Survivre de Baltasar Kormakur (1H33), avec Olafur Darri Olafsson, Johann G. Johannsson
Hiver 1984, un chalutier sombre au large des côtes islandaises. Les membres de l'équipage périssent tous en quelques minutes. Tous sauf un. Dans l'eau glaciale, cette force de la nature parvient, au terme d'une nage héroïque de plus de 6 heures, à regagner la terre ferme.

Bob et les Sex-Pistaches de Yves Matthey (Suisse, 1H23), avec Jules Sitruk, Alice Matthey, Maxime Kathari
Fils d'un punk sur le retour et d'une ex-midinette haute en couleur, Bob fonde des groupes rock et prend son envol au milieu de ses guitares. Devenir une rock star, jouer sur les plus grandes scènes de la planète... Bob rêve en grand et en technicolor.

Paradis : Espoir d'Ulrich Seidl (1H31), avec Melanie Lenz, Verena Lehbauer, Vivian Bartsch
Mélanie passe ses vacances d'été dans un centre d'amaigrissement très strict. Entre les activités sportives, les conseils nutritionnels, les batailles d'oreillers et les premières cigarettes, elle tombe sous le charme du directeur du centre, un médecin de 40 ans son aîné. Elle l'aime comme on aime la toute première fois et cherche désespérément à le séduire.

Chronique d'une famille singulière de Pablo Stoll Ward (1H55), avec Néstor Guzzini, Matías Ganz, Carolina Centurion 
Tandis que sa première femme Graciela et leur fille adolescente Ana traversent des moments décisifs de leur vie, Rodolfo va discrètement tenter de retrouver la place qu'il avait auprès d'elles avant de les abandonner dix ans plus tôt.

Paradis : foi d'Ulrich Seidl (1H53, film interdit aux -12 ans), avec Maria Hofstätter, Natalya Baranova, René Rupnik 
Anna Maria, une femme d'une cinquantaine d'années a décidé de consacrer ses vacances d'été à prêcher l'amour du Christ. Accompagnée de la statue de la Vierge, elle sillonne son voisinage. Mais sa vie bascule quand, après des années d'absence, son mari, musulman, revient d'Egypte.

La Sirga de William Vega (1H34), avec Joghis Seudin Arias, Julio César Roble, Floralba Achicanoy
Fuyant la violence armée qui lui a fait perdre ses êtres les plus chers, Alicia atterrit dans une auberge lacustre appartenant à Oscar, le seul membre de sa famille encore vivant. Elle tente de se reconstruire.

(Avec AFP)

jeudi 18 avril 2013

Byzantium : nouvelle bande annonce au sang frais

Après de premières images prometteuses, une nouvelle bande-annonce bien plus longue de Byzantium, le prochain long métrage de Neil Jordan (Entretien avec un vampire) vient d'être dévoilée. On y retrouve Gemma Arterton et Saoirse Ronan dans la peau de deux vampires.
Un petit rappel : ce film retrace l'histoire d'une mère et de sa fille qui vont se faire passer pour deux sœurs afin d'attirer les hommes dans leurs crocs.
Si la sortie du long métrage est prévue pour le 3 mai prochain en Grande-Bretagne, aucune date n'a été fixée pour la France.

Lone Ranger : l'histoire enfin dévoilée (ou presque)

 © Walt DisneySi Johnny Depp retrouve le duo gagnant Gore Verbinski/Jerry Bruckheimer (à l'origine du Pirate des Caraïbes), il a troqué ses dreadlocks et son tricorne pour un foulard orné d'un corbeau et un maquillage indien. En effet, l'acteur facétieux aux mimiques inimitables rejoint le monde du Far-West aux côtés de Armie Hammer (The Social Network, J. Edgar, Blanche Neige) dans Lone Ranger. 20 minutes de cette nouvelle production Disney ont été dévoilées à quelques chanceux hier, et une nouvelle bande-annonce a été dévoilée par la suite. On connaît enfin le pitch de cette mystérieuse histoire que les fans attendant de pied ferme le 7 août prochain et en 3D.

Au milieu de nulle part, dans un bled paumé à la Frontière à l'époque des cow-boys et des Indiens, John Reid (Armie Hammer) est nommé ranger adjoint aux côtés de son frère. Tous deux tentent de faire régner l'ordre sur leur territoire. Mais la bande de bandits menée par Butch Cavendish (William Fichtner) fait des sienne : ce dernier monte une embuscade et abat les deux hommes de loi. Laissé pour mort, Reid est sauvé par un Indien plein de sagesse nommé Tonto (Johnny Depp). Armé de sa vengeance, Reid porte désormais le masque du justicier que même les lois n'arrêteront pas. Accompagné de son nouveau copain peinturluré, il part à la recherche du trésor que Cavendish et les proprio de la future voie ferrée convoitent... 


 © Walt Disney"If we ride together, we ride for justice"


Avec d'être une superproduction Disney, Lone Ranger, le célèbre héros masqué américain, a fait l'objet d’une série télé diffusée de 1949 à 1957.  
 © Walt DisneyAu vu des nouvelles images, tout se passe autour du train, gros chamboulement historique dans la conquête de l'Ouest. Comme à son habitude, Gore Verbinski veut nous en mettre plein les yeux à coups de cascades improbables, d'explosions gigantesques, de demoiselle en détresse (peu vue au profit de la méchante Red, alias Helena Bonham-Carter) et d'humour cartoonesque. Facile quand on a des millions de dollars à disposition ! Peut importe les moyens ($215 millions tout de même...) tant qu'on a l'ivresse du divertissement. On retrouve aussi au casting Tom Wilkinson, Barry Pepper, James Badge Dale et Ruth Wilson.


mercredi 17 avril 2013

Man of Steel : une bande-annonce qui déménage !

En voilà un qui se fait désirer depuis bien longtemps par ses fans. Et il a bien fait car son entrée est... fracassante ! Une bande annonce digne de ce nom vient d'être dévoilée par la Warner, et le moins que l'on puisse dire, c'est que Zack Snyder a fait les choses en grand ! A la fois élégante avec une image léchée (qui fait écho à celle de 300), sentimentale (le monologue de Jor-El (Russel Crowe), père biologique de Kal-El, au début, l'embrassade poignante entre Jonathan Kent (Kevin Coster) et le jeune Clarke...), sans pour autant oublier son lot d'explosions et de scènes à couper le souffle. 

Pourtant le pari était risqué ! Après de nombreuses adaptations plus ou moins réussies, Superman devait retrouver un nouveau souffle, et surtout, retirer l'image ringarde du journaliste gauche à lunettes et aux accroche-cœurs ridicules, toujours près à rendre service.  Mais ça, c'était avant. Car la concurrence est rude face aux Avengers ! Mais le pari semble gagner grâce au concours du maître en la matière, aka Christopher Nolan, qui a dépoussiérer la licence Batman. "Seulement" producteur, Nolan a tout de même imposé sa patte... 
Le nouveau Superman explore l'enfance du héros, chose qu'on a peu vu dans les films précédents. Et c'est en homme traumatisé par l'abandon forcé de ses parents, perturbé par ses pouvoirs que le jeune Kal-El est dépeint. Voilà un postulat qui fait recette en ce moment, après Bruce Wayne alias The Dark Knight ou encore James Bond dans Skyfall. 
"Est-ce que je peux juste continuer à faire semblant d'être ton fils?", murmure-t-il à Jonathan Kent, son père adoptif. "Tu es mon fils !", le rassure ce dernier… avant de l'envoyer chercher la raison de sa présence sur Terre "même si cela prend toute la vie".

Le public attend que ses héros soient finalement des gens comme lui. Des demi-dieux certes, mais avec des fêlures et des problèmes réalistes. Reste que Superman sauve tout de même des gens grâce à une force herculéenne et aux vols dans l'espace... en collants et combi flashy ! À charge du réalisateur de s'accomoder de ces "inconvénients"... 
Résultat visible le 19 juin prochain. 

Sorties 17/04/13 : Qu'y a-t-il en salles aujourd'hui ?

Les Profs de Pierre-François Martin-Laval (France, 1H28) avec Christian Clavier, Isabelle Nanty, Pierre-François Martin-Laval, Fred Tousch, Kev Adams, François Morel
Les Profs est la première adaptation sur grand écran de la BD humoristique de Erroc et Pica. L'ex-Robin des Bois Pierre-Francois Martin-Laval signe ainsi son troisième long métrage. Avec ses 12% de réussite au bac, le lycée Jules Ferry est le pire lycée de France. L'inspecteur d'Académie, au désespoir, s'en remet aux conseils de son adjoint. Aux pires eleves, les pires profs: pour tenter de sauver l'année scolaire, on échange les meilleurs enseignants avec les pires professeurs de l'Education nationale. 

Les Ames vagabondes de Andrew Niccol (USA, 2H04) avec Saoirse Ronan, Jake Abel, Max Irons
La Terre est envahie. L'humanité est en danger. Nos corps restent les mêmes, mais nos esprits sont contrôlés. Melanie Stryder vient d'être capturée. Elle refuse cependant de laisser place à l'être qui tente de la posséder. Quelque part, caché dans le désert, se trouve un homme qu'elle ne peut pas oublier. (CRITIQUE ICI)


Les Gamins de Anthony Marciano (France, 1H35) avec Alain Chabat, Max Boublil, Sandrine Kiberlain
Alain Chabat et Max Boublil sont réunis dans une comédie sur la crise de la cinquantaine. Un homme désabusé décide de tout plaquer et de recommencer une nouvelle vie en entraînant son futur gendre avec lui. Comédie enlevée, entre humour et sentiments, tirée par ses acteurs même si l'intrigue romantique est parfois plus convenue, "Les Gamins" est le premier film du réalisateur Anthony Marciano. (CRITIQUE ICI)

The Grandmaster de Wong Kar-Wai (Chine/France) avec Tony Leung Chiu Wai, Zhang Ziyi, Chang Chen 
Dernier film du réalisateur hongkongais Wong Kar Wai, The Grandmaster est une ode aux grands maîtres des arts martiaux, teintée du regard poétique et de l'esthétique du réalisateur de "In the mood for love". Le film s'appuie sur l'histoire particulière et romanesque de l'un d'entre eux, Ip Man, maître historique de la légende du cinéma asiatique Bruce Lee. Pendant deux heures d'une grande poésie, The Grandmaster plonge le spectateur dans la philosophie et le code d'honneur des maîtres des arts martiaux, avec en filigrane les premières années de la Chine moderne.

Promised Land de Gus Van Sant (USA, 1H46) avec Matt Damon, Rosemarie DeWitt, Frances McDormand 
Steve Butler, représentant d'un grand groupe énergétique, se rend avec Sue Thomason dans une petite ville de campagne. Les deux collègues sont convaincus qu'à cause de la crise économique qui sévit, les habitants ne pourront pas refuser leur lucrative proposition de forer leurs terres pour exploiter le gaz de schiste qu'elles renferment. Ce qui s'annonçait comme un jeu d'enfant va pourtant se compliquer lorsqu'un enseignant respecté critique le projet, soutenu par un activiste écologiste. (CRITIQUE ICI)

Parker de Taylor Hackford (USA, 1H58, avertissement publics sensibles) avec Jason Statham, Jennifer Lopez, Michael Chiklis
Parker, héros des romans de Donald Westlake, est un braqueur professionnel avec un code de conduite : ne jamais voler ceux dans le besoin, ne jamais blesser d'innocents. Lors d'un hold-up, il se fait doubler par ses associés qui lui dérobent sa part du butin et le laissent pour mort. Déterminé à récupérer son dû, Parker retrouve leur trace à Palm Springs.

Désordres de Etienne Faure (France, 1H40) avec Isaach de Bankolé, Sonia Rolland, Niels Schneider - Vincent, professeur d'histoire-géo vient d'emménager avec sa femme Marie et leur fils dans une vieille demeure du sud-ouest de la France. Nommé dans le lycée d'une petite ville, il aspire à une vie plus proche de la nature. Marie, pianiste de renommée internationale, a décidé de le suivre à contrecoeur dans cette nouvelle vie.

Les Lendemains de Bénédicte Pagnot (France, 1H55) avec Pauline Parigot, Pauline Acquart, Marc Brunet - Bac en poche, Audrey décide de poursuivre ses études à la fac de Rennes. Au contact de sa nouvelle co-locataire, elle découvre le militantisme politique.

Tad l'explorateur : A la recherche de la Cité perdue de Enrique Gato (Espagne, 1H31, film d'animation, à partir de 6 ans)
Suite à un quiproquo, Tad, ouvrier distrait, est pris par erreur pour un célèbre archéologue et envoyé en mission au Pérou. Avec l'aide de Jeff, son chien fidèle, d'un professeur intrépide, d'un perroquet muet et d'une charmante jeune femme, il tentera de défendre la Cité Perdue des Incas contre l'assaut d'une redoutable bande de chasseurs de trésors.

La Playa de Juan Andrés Arango Garcia (Colombie/Brésil/France, 1H30) avec Luis Carlos Guevara, Jamés Solís, Andrés Murillo
Tomas, pas même la vingtaine, est un afro-colombien. Mis à la porte par sa mère et son compagnon, il erre dans le quartier de La Playa à Bogota. Il est fasciné par le dessin, de ceux que l'on pourra transformer en coupe de cheveux. Son frère cadet Jairo suit les mauvais chemins des quartiers abandonnés, entre crack et embrouilles. Son aîné, Chaco, veut quitter la capitale, partir au nord. Les trois ont fuit la guerre qui ravageait les villages des provinces.

Blackie et Kanuto de Francis Nielsen (France/Belgique/Italie, 1H23, film d'animation, à partir de 6 ans)
Blackie, une brebis noire, est la terreur de la ferme. Son obsession : aller sur la Lune. Kanuto, chien de berger, en est secrètement amoureux. Pour la protéger, il est embarqué avec elle dans une folle aventure.
What Richard Did de Lenny Abrahamson (Irlande, 1H27) avec Jack Reynor, Lars Mikkelsen, Roisin Murphy - Richard Karlsen, capitaine de l'équipe de rugby et jeune homme de la middle class irlandaise, profite des derniers jours de l'été avant son entrée à l'université. Son avenir semble radieux et le champ des possibles lui est grand ouvert. Un jour, il commet un acte irréversible qui va bouleverser sa vie et celles de ses proches.

Clip de Maja Milos (Serbie, 1H42, interdiction aux -16 ans, avertissement publics sensibles) avec Isidora Simijonovic, Vukasin Jasnic, Sanja Mikitisin
Jasna, une adolescente de 16 ans, s'ennuie dans sa petite ville en périphérie de Belgrade, entre les cours du lycée et la vie chez elle, où ses parents n'arrivent plus à dialoguer avec elle. Comme les autres jeunes de son âge, ses seules préoccupations sont de faire la fête, de rencontrer des garçons et de se filmer en permanence avec son téléphone portable. Jasna tombe folle amoureuse de Djole, un garçon de son école.

La Tête la première de Amélie van Elmbt (Belgique/france, 1H29) avec David Murgia, Alice de Lencquesaing, Georges Hicter
Zoé décide de prendre la route pour approcher un écrivain qu'elle admire et peut-être trouver un sens à son existence. Sur son chemin, elle croise Adrien, un jeune comédien, qui curieux et intrigué par son caractère insaisissable, décide de la suivre. S'ensuit un ballet incessant d'allers et retours où Zoé oscille entre le désir de la rencontre tant attendue avec cet écrivain et le charme du jeune garçon.

Le Voile brûlé de Viviane Candas (France, 1H30) avec Sonia Amori, Stéphane Nahal, Rebecca Loi
A la périphérie d'une grande ville qui peut être Istanbul, Francfort, Paris ou Alger, dans une cité peuplée de gens déracinés, un frère et une soeur d'une vingtaine d'années, orphelins, partagent un studio. Leur tante vit dans l'immeuble voisin avec sa fille qui prépare son mariage.

Slow Life de Christian Merlhiot (1H12) avec Sato Kentarou, Yukiko Ito, Tomohiko Kyogoku
Kentaro a quitté sa ville natale depuis peu. Il s'est installé dans un village près de Kyoto et travaille dans un atelier de teinture. Il rend de petits services aux habitants et aide les cultivateurs pour les récoltes. Au fil des rencontres et des petits boulots, il découvre de nouveaux modes de vie et s'interroge sur son rôle dans cette communauté où le temps s'écoule autrement.

Paradesi - l'Esclave de Bala (Inde, 2H10) avec Adharvaa, Vedika, Dhansika
Dans l'Inde britannique du début XXème siècle un couple d'intouchables foule les terres d'une plantation de thé à la recherche d'un travail émancipateur. Les rêves et les ambitions du couple sont réduits à néant dès les premiers instants car les plantations n'ont rien d'un Eldorado.
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