jeudi 31 mai 2012

Hunger Games 2 : qui pour jouer le beau gosse de service ?

Am stram gram, pic et pic et colégram... Mais incarnera le beau gosse au trident, Finnick Odaire, dans Catching Fire (second volet de la saga Hunger Games), mis en scène cet automne par Francis Lawrence ? Dur dur de savoir...
Pour les non-initiés, dans son second roman de la trilogie, Susan Collins a imaginé un personnage nommé Finnick, ancien vainqueur des "Jeux de la faim" organisés par le Capitole, comme Katniss et Peeta. Un peu plus âgé que ses 2 acolytes, Finnick se retrouve forcé à retourner dans l'arène avec d'autres vainqueurs des éditions précédentes lors des Jeux de l'Expiation, célébrant les 75 ans des jeux.

 
Armie Hammer
Malgré les horreurs prévues dans ce 2e opus, le look surfeur au sourire ravageur et aux muscles saillants est exigé ! Robert Pattinson ayant démenti cette semaine son éventuelle implication dans cette suite (monsieur en a marre des sagas...), la place est disponible et quelques noms circulent déjà.
Taylo Kitsch
Les studios Lionsgate ont pensé à Armie Hammer (Blanche Neige, J. Edgar). Côté sourire Ultra-Bright, on serait servi... Mais le bellâtre risque d'avoir un problème d'emploi du temps : la pré-production de Catching Fire démarre en août mais il est déjà engagé dans une autre franchise (The Lone Ranger, avec Johnny Depp).
On se tourner alors vers Taylor Kitsch (Battleship, John Carter), le plus âgé des prétendants. Mais au vu des flops que l'acteur a engrangé dernièrement, les studios risquent d'y réfléchir à deux fois...

Garrett Hedlund
Le petit dernier : Garrett Hedlund, qui officie actuellement au côté de Kristen Stewart et Sam Riley dans Sur la route, connaît très bien les arènes puisqu'il y a combattu les concurrents de la Grille dans Tron : L'héritage. Et gros avantage, il est le favori des fans du roman pour incarner Finnick.

D'autres noms de minets mèches tels que Zac Efron (The Paperboy), Chace Crawford (Gossip Girl) ou encore Daniel Newman (Gatsby le Magnifique), ou au regard lagon tel que Jesse Williams (Grey's Anatomy) avaient été évoqués par The Hollywood Reporter il y a peu. Rien est moins sûr...
Lionsgate pourrait tout aussi bien finir par choisir un inconnu pour le rôle. Patience, l'annonce officielle risque de tomber dans les prochaine semaines. En tout cas, belle brochette !
Jesse Williams / Chace Crawford

Zac Efron / Daniel Newman


mercredi 30 mai 2012

True Blood, saison 5 : le retour à Bon Temps se précise...

À moins de deux semaines du lancement de la cinquième saison, HBO intensifie sa promotion autour de True Blood. La chaîne câblée met à la disposition des mordus de sa série vampirique un deuxième trailer, balayant l'ensemble des personnages et s'attardant plus particulièrement sur le retour de Russel Edgington. Laissé pour mort en troisième saison, l'ancien roi du Mississipi est parvenu à se libérer d'une chape de béton à la fin de la saison 4. Son come back agitera la ville de Bon Temps et l'Autorité des vampires, menée par Roman, nouveau personnage incarné par Chris Meloni (New York unité spéciale).
La serveuse télépathe reviendra le 10 juin prochain, flanquée des suceurs de sang Bill et Eric. Lequel choisira-t-elle cette saison ?



mardi 29 mai 2012

The Amazing Spider-Man : de plus en plus étonnant...

Si le premier trailer de The Amazing Spider Man a fait sensation, la version australienne dévoile de nouvelles séquences pas moins étonnantes. Celles-ci met davantage en avant l'humour après avoir délivré un premier cru très sombre. Qui aurait cru que Peter Parker (Andrew Garfield) jette sa bien-aimée (Emma Stone) par la fenêtre ?!!! Que ne ferait-il pas pour la protéger du gros-méchant-pas-beau-tout-vert, alias Le Lézard. Et quelle mouche l'a piqué, lui le timide, qui finit par titiller un adversaire armé ? "Tu as trouvé mon point faible : la peur des petits couteaux..." Mais lui cloue le bec à coups de toile d'araignée. En voilà une façon de combattre !

lundi 28 mai 2012

Critique : Des saumons dans le désert : Ou comment attendre une bonne prise qui n'arrive pas (06/06/12)


Des saumons dans le désert... En voilà une idée ?! Avec un titre pareil, on pourrait s'attendre à un docu animalier farfelu avec des personnages qui ne le sont pas moins. Ou encore une expérience d'un savant fou tombé sur cette invention comme la foudre sur le clocher d'une église. La vérité se trouve un peu entre les deux. Adapté du roman Partie de pêche au Yémen de Paul Torday (2006), le film de Lasse Hallstrom vogue entre deux eaux : la rivière tumultueuse de la comédie à l'anglaise pur jus du départ finit par se jeter dans un delta romantico-dramatico pépère, voire lourdingue.


De quoi ça parle ?
© Metropolitan FilmExport
Un richissime cheik (Amr Waked) n'a rien trouvé de mieux que d'avancer 50 millions de dollars à quiconque rendrait réelle cette idée saugrenue : importer des saumons écossais dans une rivière yéménite en plein milieu du désert. Un caprice ? Pas tant que cela... En entendant déjà le froissement des billets dans le fond de ses coffres fort, le gouvernement britannique saisit l'occasion de redorer ses relations avec le Moyen-Orient, minée par des attentats. Avec l'appui politique forcené d'une pro de la comm' quasi tyrannique (Kristin Scott Thomas) officiant pour le bureau du Premier ministre britannique, et Harriet (Emily Blunt), une assistante dévouée, tout est mis en œuvre pour que ce projet se réalise. Elles remuent ciel et terre pour que le Dr Alfred Jones (Ewan McGregor), spécialiste en biologie marine, trouve un moyen de transporter ces fichus poissons entiers et... vivants jusqu'à destination !

© Metropolitan FilmExport
Si le livre a séduit la critique par son mélange d'esprit, d'humour, de drame, de romance et de satire politique acérée, le film, lui, fonctionne seulement un temps sur l'humour pince-sans-rire et blasphèmes non-retenus, pour se vautrer dans le sentimentalisme rose bonbon. Et pourtant, l'interprétation des acteurs est juste : Ewan McGregor est touchant dans ce rôle d'homme plein d'habitudes et coincé dans la vie comme dans son mariage, et Emily Blunt pétille de douceur. 
© Metropolitan FilmExport
Heureusement, le charisme de certains porte le manque de rythme de la seconde partie, qui devrait être pourtant la plus excitante. Quoi de plus jouissif que de voir Kristin Scott Thomas en garce impitoyable qui mène son monde à coup de trique (loin de l'amoureuse éplorée et dégoulinante car éconduite dans Bel Ami). Et que dire du charme oriental et cinégénique d'Amr Waked, star en son pays l'Égypte, qui joue à merveille ce cheikh idéaliste et amoureux de son pays (loin des rôles de terroristes qu'on lui propose habituellement, comme dans Syriana).



© Metropolitan FilmExport
La mise en scène s'enfonce à mesure que les poissons montrent le bout de leurs nageoires. Et pourtant, on aurait pu compter sur le "suspens" piscicole, à savoir si la mission sera menée à terme ou non pour se défaire de l'inévitable histoire d'amour tragique. Même pas ! On ne s'ennuie pas tout à fait face à ses personnages pas vraiment insipides, un peu perdus dans une aventure bien trop grande pour eux, mais qui ne l'est pas assez pour le spectateur. On est charmé un moment mais on ne s'évade pas non plus. Pire, on nous rabâche à coup d'images de saumon qui remonte à contre-courant pour montrer que l'impossible devient possible si on y croit vraiment. Une allégorie lourdement amenée pour parler du cheminement des hommes vers l'accomplissement spirituel. Même si l'on veut y croire, on a du mal à mordre à l'hameçon.

En résumé : Une fable charmante mais qui ne ferrera pas tous les poissons cinéphiles.

dimanche 27 mai 2012

[Critique] Marley, la légende : l'humain avant la star (13/06/12)

MARLEY, LA LEGENDE

De Kevin Macdonald
Documentaire

Sortie le 13 juin 2012

Get Up Stand Up, No Woman No Cry, Is this Love, Could you be loved, Exodus... Voilà des titres inoubliables, ayant fait le tour du monde et qui, 30 ans après, donnent toujours autant la pêche. Merci Bob Marley ! Le chanteur est à l'honneur dès le 13 juin avec la sortie dans le salles du documentaire Marley, The Definitive Story, réalisé par Kevin Macdonald (remarqué pour son Dernier roi d'Écosse). Un dernier hommage au "pape du raggae", mort le 11 mai 1981.
Premier documentaire approuvé par la famille, largement contributrice avec des images et des sons inédits, Marley, The Definitive Story  n'est pas un dock de fan pour les fans. Il montre la place du chanteur dans l'Histoire de la musique, son statut de figure sociale, son engagement politique et son héritage unique. Ce natif de la Jamaïque a popularisé le ska, mélange de musique caribéenne et de blues, et donnera naissance au raggae et au rocksteady à force de mélange de culture et d'envie de partage. 
Au-dela des clichés, Marley a bâti une légende qui a permis à sa musique et à son aura de lui survivre, et toucher des générations postérieures à la sienne, tant chez les amoureux du raggae que chez les artistes. Punk, rockers, chanteurs de hip-hop, rappeurs s'inspirent et reprennent du Bob Marley. Chez nous, c'est l'inimitable Gainsbourg qui va chercher le meilleur de Bob pour écrire Aux armes etc. en 1979. Et que de vocations lancées grâce à ce va-nu-pieds venu de la rue... Car la star mondiale, au-delà de son statut de modèle et de gardien de la liberté, est avant tout un homme. Et c'est avant tout ce que l'on découvre dans ce documentaire poignant et criant de vérités parfois dures à admettre.


Malgré ses 2h30, Marley, The Definite Story nous livre une destin hors-norme à grand renfort de témoignages rares et passionnants, de photos et de bandes sons inédites, d'images d'archives incroyables. Le réalisateur, sans parti pris, nous fait visiter les lieux où le chanteur à vécu. Il nous présente les témoins et les acteurs de son ascension, comme Bunny Wailer, avec qui il enregistre sa première chanson en 1962. Grâce à des personnages à la fois drôles (parfois déjantés) et attachants, et une narration limpide (voire didactique), l'univers de Marley se dévoile petit à petit. Au départ, il est un peu question de pédagogie (tout en restant fun) pour ceux qui ne sont pas familier du genre musical de Bob avec les origines du rythme reggae. Puis, on nous explique les influences du rastafarisme (un mouvement de pensée venu d'Éthiopie), véritable philosophie et manière de vivre de Bob Marley. Des moments forts montrent à quel point le chanteur croyait à l'unité des peuples malgré leurs différences : tel un apôtre de la paix, on le voit réconcilier le temps d'un concert deux représentants de partis politiques d'extrêmes qui se sont fait littéralement la guerre durant des mois.


Loin des clichés du rasta gavé de fumette, on apprend (avec étonnement) qu'il aimait composé très tôt le matin, qu'il buvait beaucoup... de jus de fruits, qu'il gardait sa maison toujours ouverte à quiconque voulait entrer, sans pour autant qu'il y règne le bazar. Plus étonnant encore, on le découvre en papa sévère et peu concerné, aux démonstrations affectives restreintes, aux dires de ses enfants. Lui qui donne tant aux autres ne fait pas de même avec les siens. Et de constater que le mariage n'était pour lui qu'un rite sans réelle implication émotionnelle au vu de ses innombrables maîtresses (et non moins innombrables enfants illégitimes). Un pincement au cœur se fait alors sentir lorsque sa femme parle de l'infidélité de l'artiste, qu'elle a fini par considérer avec philosophie et bienveillance... par défaut.

Conséquence logique de ce docu si prenant : une fin qui tire la larme au moment de la maladie et de la mort de Marley, emporté par un cancer à 36 ans. Une fin qui tire aussi un peu (trop) en longueur et qui laisse un goût amer après 2h d'éveil citoyen, de volonté de partage et de bonne humeur communicative. 

En résumé : un docu qui donne le sourire, fait battre la mesure au pied, découvrir une autre facette du personnage et chanter les tubes immortels de Bob un bon moment après la fin de la séance.

jeudi 24 mai 2012

DVD : True Blood : la magie de la saison 4 explose tout !

Rien ne va plus à Bon Temps. La petite bourgade de Louisiane voit ses habitants sens dessus-dessous. Et pour cause ! Sookie a disparu depuis près d'un an, perdue dans un monde féérique qui la dépasse. Une fois revenue, la jolie blonde va être confrontée à un dilemme amoureux. Déchirée entre les deux hommes qui la protège : Bill, son amour de toujours, devenu le roi des vampires du Mississipi et assoiffé de vengeance, et Eric, plus vraiment le brutal et méchant Viking implacable. Elle devra aussi affronter une inquiétante force surnaturelle qui déferle sur une congrégation de sorciers en herbe dirigée par Marnie. Cette quadra aux allures de hippie s'avère être plus dangereuse qu'elle n'y paraît au premier abord. Lafayette et Tara, attiré par Jesus, vont connaître à ses côtés des moments de sueurs froides et un déchaînement de violence incontrôlé.
Au milieu de tout cela, Jessica, devenue une femme épanouie, tente de se faire à sa nouvelle vie de vampire capable d'une vie conjugale avec Hoyt, tandis que Jason se retrouve en mauvaise posture dans le territoire des panthères-garous. Alene et Terry, quant à eux, découvre que leur dernier né n'est pas un bébé comme les autres, et Alcide doit faire face à une ex pas commode et une meute de loups qui l'est encore moins. Ce que l'on croyait acquis se délite et fait place à de nouvelles alliances... Qui des gentils devenus des bad guys et des méchants qui se sont radoucis va vous plaire le plus ? La réponse le 30 mai, date de sortie du DVD et du Blu-Ray de la 4e saison de True Blood.

Bonus :
Plongez dans les coulisses de la 4e saison avec les commentaires du réalisateur, des scénaristes et les acteurs de la série. On découvre alors les rouages de ce show, le processus de post-production, le placements des caméras...

Dans l'édition Blu-Ray, découvrez les secrets des relations passées et futures grâces à des archives et un guide interactif détaillant ainsi la biographie des personnages, via des flash-backs ou des flash-forwards. Ainsi que des histoires de Vampires. Un système de menu intégré permet un visionnage amélioré.




mercredi 23 mai 2012

Teen Wolf : la saison 2 sort les griffes

La saison 2 de Teen Wolf  débarquera le 3 juin prochain sur MTV. La chaîne américaine sait chouchouter ses téléspectateurs : pour les mordus de cette série "lupine" elle a mis à disposition les 10 premières minutes de cette nouvelle saison. Au programme : un séjour à l'hôpital pour Lydia (Holland Roden) qui vire à l'inquiétant, une blessure et l'isolement dans la forêt pour Jackson (Colton Hayes) et un flirt qui se prolonge entre Scott (Tyler Posey) et Alison (Crystal Reed). En résumé, des histoires d'ado sur fond de fantastique énigmatique dans la lignée de Secret Circle, de Vampire Diaries et de Twilight, version loup-garou.

lundi 21 mai 2012

Skyfall : Bond is back !

Si vous pensez voir un jour un sourire sur les lèvres de l'agent 007, il faudra passer votre tour une fois encore. James Bond n'est pas du style à avoir mangé un clown. Le flegme britannique, sans doute. Il est rare de voir l'agent en smoking lâcher une vanne ou ne serait-ce qu'un brin d'ironie. Une habitude que le sujet de Sa Majesté n'a visiblement pas perdue dans Skyfall, dont le premier teaser vient d'être diffusé à Cannes.


Mis en scène par Sam Mendes, le 23e opus de la saga montre un James Bond froid, impassible, à l'instinct plus que meurtrier. Dans ce nouvel épisode, le passé trouble de M (Judi Dench, actuellement à l'affiche d'Indian Palace) va ressurgir, ébranlant au passage l'agent 007. Au point que celui-ci finira dans une salle d'interrogatoire, observé par ses supérieurs. Succession d'images d'action et apparition furtive du grand méchant (alias Javier Bardem)... Voilà un aperçu qui nous donne envie d'en voir plus !


mardi 15 mai 2012

True Blood, saison 5 : premier trailer !

J-26... On l'attendait avec impatience. On peut dire que HBO sait faire attendre ses fans... Le premier trailer vient d'être diffusé et ça promet ! Plus trash, plus sanglant et plus sexe que jamais. Explosif !
Ces images nous confirment que les hautes autorités vampiriques, dirigées par Christopher Meloni, vont être de la partie et n'ont pas l'intention de se laisser faire face à Bill et Eric plus remontés que jamais.
En revanche, le suspense est entier concernant le personnage de Tara, laissée à son propre sort de mortelle baignée dans son sang. Survivra-t-elle à ses blessures ?
 "Crave more ? Waiting Sucks..."

The Amazing Spider-Man : des images à couper le souffle !

Tout beau, tout chaud ! Après de nombreux extraits et déjà deux bandes-annonces, Sony Pictures sait appâter les fans (et les moins fans...) par ses visuels. La major américaine vient de sortir de ses cartons une « super preview de quatre minutes », qui ressemble beaucoup au second trailer du film réalisé par Marc Webb (500 jours ensemble), mais en plus long, avec de nouvelles images et un montage qui dépote ! On en découvre ainsi encore un peu plus sur Andrew Garfield alias Peter Parker/Spider-Man et sa relation avec sa petite amie Emma Stone alias Gwen Stacy, mais aussi sur le méchant Rhys Ifans alias Dr Curt Connors/Le Lézard.

L'extrait commence notamment par une longue et spectaculaire scène de sauvetage quasi-inédite (on en voyait juste une image furtive dans la 2e bande-annonce) sur le Brooklyn Bridge de New York. Le rendu est tout simplement fascinant et excitant, mais comme d'hab, il risque d’enlever une partie du plaisir au public le plus réticent aux spoilers. Cette longue preview promet, une fois de plus, de dévoiler « les plus grands secrets » de l'homme-araignée, particulièrement la question de ses origines. Ces images tendent à prouver que ce reboot tant décrier au début devrait faire oublier son statut, et devenir un vrai gros blockbuster d’auteur complémentaire des opus de Sam Raimi. En tout cas, tous les ingrédients sont là : humour avec une pointe d'ironie et de tacles bien sentis, une gestuelle bien connue des fans, un esprit positif mâtiné de troubles liés à l'enfance et de trauma consécutifs. Et Andrew Garfield est en passe de tordre le cou à toutes les mauvaises langues qui ne le voyaient pas remplacer Toby Maguire en homme-araignée. Fin du suspense le 4 juillet 2012.


jeudi 10 mai 2012

Un bout du Festival de Cannes... à Paris !

Amis Parisiens, devenez Cannois le temps d'un week-end printanier ! Non pas pour une virée au bord de la mer mais pour une plongée au cœur des marches du Palais des Festivals. A défaut de pouvoir fouler le célèbre tapis rouge, vous pourrez découvrir 15 films de la sélection officielle de Cannes.

Un dispositif exceptionnel a été mis en place du 25 au 27 mai au cinéma MK2 Bibliothèque. Ainsi, les cinéphiles pourront assister en direct à la cérémonie de clôture et à deux films du palmarès. Des pass pour la journée et pour toute l'opération seront mis en vente directement au cinéma.
Pour ceux qui ne souhaitent pas assister à cette soirée exceptionnelle, les distributeurs ont prévu de mettre à l'affiche leurs films juste après leur projection à Cannes. Nous aurons donc le plaisir d'accueillir dans les toutes les salles obscures de France et de Navarre le 16 mai, Moonrise Kingdom de Wes Anderson (Fantastic Mr Fox). Sortiront aussi exceptionnellement le lendemain De Rouille et d'os, de Jacques Audiard (Le Prophète), puis Cosmopolis, le dernier Cronenberg avec un Robert Pattinson délesté de son teint blafard vampirique.

dimanche 6 mai 2012

Misfits : Un de plus qui s'en va...

Mais que va-t-il rester  de la bande des Misfists ? Après le départ annoncé en décembre dernier d'Antonia Thomas et d'Iwan Rheon, faisant lui-même suite au désistement de Robert Sheehan pour la saison 3, c'est aujourd'hui un nouveau membre des délinquants préférés de Grande-Bretagne qui s'en va.

Ainsi Lauren Socha, interprète de la pétulante Kelly, a décidé de rendre sa tenue orange avant le début de la saison 4, laissant son personnage en plan sans mise en scène de départ digne de ce nom (comme cela avait été fait pour Nathan sur Internet).

Mais que s'est-il passé dans sa tête pour prendre une telle décision ? On s'est laissé dire que la star à l'accent inimitable et à la langue bien pendue avait eu récemment des ennuis avec la justice. Quand la réalité rejoint la fiction.... Une langue qu'elle aurait mieux fait de tourner 7 fois dans sa bouche avant de parler puisqu'elle s'est fait arrêter après avoir tenu des propos racistes visant un chauffeur de taxi  (qu'elle aurait ensuite frappé) après avoir fait un barathon de 9h. Tu t'es vu quand t'as bu ? Pas du joli joli pour celle qui a reçu un Bafta et fut nommée l'une des femmes de l'année 2011 par le magazine Cosmopolitan ! Condamnée à 4 mois de prison avec sursis, elle va devoir faire 80 heures de travaux d'intérêt général. Rien ne dit qu'elle portera une combi orange...

En attendant, les fans peuvent la retrouver en ce moment sur Orange Cinéma Série (et bientôt sur TF6).

samedi 5 mai 2012

True Blood : nouveau poster de la saison 5

Ne pleurez pas ! La saison 5 de True Blood est le point de revenir sur les écrans américains... On le sait désormais... "Waiting sucks !". À chaque saison on nous fait le coup. Pour nous faire patienter, HBO a dévoilé le nouveau poster de la saison, montrant comment nos amis à moitié morts montrent leur peine.
Dans ces nouveaux épisodes, on fera la connaissance de nouveau personnages incarnés par Christopher Heyerdhal, Christopher Meloni, Gary Cole, ou encore Valentina Cervi . On verra en action les hautes autorités vampiriques dont fait partie Nora (Lucy Griffith), la sœur d'Eric (Alexander Skarsgaard). Et on reverra une tête connue, Russell Edgington (Denis O'Hare) qui, décidément, ne veut pas mourir. Voilà de quoi pleurer pour Sookie.
Mais il va falloir patienter jusqu'au 10 juin pour le découvrir...





[Critique] Indian Palace : qu'il est bon de vieillir ! (09/05/12)

INDIAN PALACE

De John Madden
Avec Judi Dench, Bill Nighy, Maggie Smith, Tom Wilkinson…
Sortie le 9 mai 2012

Un groupe de retraités (Judi Dench, Bill Nighy, Tom Wilkinson, Maggie Smith en tête), qui ne se connaissent pas, se retrouvent en partance pour un palace en Inde, chacun pour une raison différente et personnelle. L'une va se faire opérer de la hanche car les soins médicaux y sont moins coûteux qu'en Grande-Bretagne, l'autre va changer de vie pour des raisons financières et trouver du travail pour éponger les dettes de son défunt mari, d'autres espèrent trouver une nouvelle jeunesse ou encore un amour perdu... Mais leurs espoirs vont quelques peu vaciller à leur arrivée : le Marigold Hotel, le palace promis présenté comme un palais de Maharadjah n'est pas tout à fait celui de la brochure ! Tous ces sex/septuagénaires vont alors devoir s'adapter à ce nouvel environnement exotique, à la culture et ses traditions et mettre de côté leurs préjugés et leurs a priori sur l'Inde afin de vivre pleinement cette aventure.

La crème de la crème du cinéma britannique s'est donnée rendez-vous dans Indian Palace, le dernier long-métrage de John Madden (Shakespeare in loveL'affaire Rachel Singer). Continuité sur grand écran du roman Ces petites choses de Deborah Moggach, ce film est un voyage d'une tendresse toute particulière et touchant de par ses personnages incroyables que par la beauté d'une province indienne : le Rajasthan.

Et si l'on devait mourir demain ?

© 20th Century FoxPartir à la retraite, devenir veuf ou tout simplement apprendre à vivre pleinement ce qu'il reste à vivre s'avère être un tournant dans l'existence d'un être humain. L'idée aurait pu conduire à un film aux effluves de naphtaline et de colle dentaire. Loin de là ! Le point de départ a donné naissance à une comédie sur le déracinement et la mélancolie liée au deuil, mais le scénario est drôle, riche; et les tribulations et les joies qui accompagnent le désir de vieillir avec grâce et énergie confèrent aux personnages un charme fou.

© 20th Century FoxTout au long du film, chacun se dévoile, racontant ses secrets, sa vie passée, ses envies d'avenir. Plutôt détestables au départ, ils deviennent terriblement attachants. Sous leur carapace de British pure souche, ils s'avèrent capables de tolérance, d'ouverture d'esprit et de respect des autres (à une exception près). On notera tout de même que la performance de Maggie Smith (l'inoxydable Professeur McConagall dans Harry Potter) est de loin celle qui nous fait sourire le plus, avec son air pincé, ses remarques xénophobes et son étroitesse d'esprit... Et qui évidemment sera celle qui évoluera le plus. Un autre ne démérite pas non plus : Dev Patel (Slumdog Millionnaire), interprète de Sonny, le gérant du palais en ruine. C'est grâce à son attitude enjouée et enthousiaste que les résidents ne s'enfuient pas dès leur arrivée. Parfois too much mais plutôt sympa.

© 20th Century Fox
Certes, l'ensemble forme un film assez fleur bleu, avec de bons sentiments et édulcoré de toutes visions dures du pays vivant dans la pauvreté. Et pourtant, John Madden ne tombe pas dans le sentimentalisme tire-larmes. Le pays est évidemment le grand personnage de l'histoire, un pays de contrastes, coloré, avec des paysages à couper le souffle, et des habitants d'une richesse intérieure indescriptible.

© 20th Century Fox
La carte postale n'est pas loin, et finalement, le réalisateur nous fait découvrir cet univers sans pathos surligné, au détour de rencontres et des visites faites par les personnages : le chaos sonore permanent d'une ville grouillante, les musiciens d'une ruelle, une famille de gens de castes inférieures... Aucun des personnages n'en sortira indemnes, tout comme pour les acteurs ayant déclaré que "l'Inde est une agression constante des sens et de tout ce que l'on tient pour acquis" et "un endroit enchanteur à tout point de vue. C'est un pays riche et pauvre à la fois, il y a une telle énergie, un tel enthousiasme partout... Une expérience unique au monde, tour à tour exaltante, ravissante, choquante et riche de tous les aspects de la vie". On peut regretter tout de même quelques stéréotypes un peu trop marqué, comme l'incompréhension des nouvelles technologies par les seniors... Mais qu'importe ! L'énergie, le ton et les bonnes réparties sont là et c'est tout ce qu'on demande !

En résumé : On pourra se dire "je veux vieillir comme cela" en sortant de la salle. Indian Palace prouve qu'il y a une autre vie après la vie si on s'en donne les moyens. À l'image de ses résidents, le Marigold Hotel décati et sans âme reprend des couleurs et revit grâce à la joie et la paix intérieure retrouvée de ses habitants. Une jolie bouffée d'air frais !


[Critique] Tyrannosaur : tant qu'il y a de l'espoir… (25/04/12)


TYRANNOSAUR

De Paddy Considine
Avec Peter Mullan, Olivia Coleman, Eddie Marsan…

Sortie le 25 avril 2012

Le cinéma anglais est connu pour ses œuvres sociales. Entre Ken Loach et son réalisme didactique (My Name is Joe, Bread and roses...) et Mike Leigh et son réalisme émotionnel (Be Happy, Another Year...), il y a Paddy Considine. Le réalisateur livre avec Tyrannosaur un grand film, aux accents de réalisme misérabiliste accablant. Il explore les ravages que font l'alcoolisme et la violence pour mieux démontrer la pauvreté sentimentale comme point de départ et non comme contexte.
Second rôle remarqué dans Hot Fuzz,  La Vengeance dans la peau ou In America, Paddy Considine est passé derrière la caméra pour ce premier-long métrage inspiré de son court, Dog Altogether, où jouaient déjà Peter Mullan et Olivia Coleman. Une histoire d'amour entre deux écorchés de la vie qui promet une issue pleine d'espoir malgré une situation inextricable.

Dans une banlieue de Glasgow, Joseph (Peter Mullan) se bat avec lui-même depuis la mort de sa femme. Il noie ses tourments dans l'alcool et s'exprime par la violence. A la suite d'une altercation avec des Pakistanais (où il déverse une haine indicible) il se réfugie dans un magasin, où travaille Hannah (Olivia Coleman), une commerçante à la foi en Dieu inépuisable. Celle-ci voyant la détresse de cet intrus, décide de prier pour lui et de le réconforter. Mais derrière son apparente sérénité se cache un lourd fardeau. Chacun, plus en colère encore qu'il n'en a l'air, ça apprendre à s'apprivoiser et à se protéger l'un l'autre. Elle a autant besoin de lui que lui d'elle...

Une histoire qui sent la sueur, le houblon et les coups de poing... menant à la rédemption


Une grande histoire ne tient parfois pas à grand chose. Pas besoin de millions de dollars pour faire d'une histoire humaine, aussi douloureuse soit-elle, pour faire un film effrayant, fascinant et finalement apaisant. Car Considine est foncièrement humaniste. On pouvait craindre le pire en lisant l'histoire, imaginer le voyeurisme poussé vers le chantage à l'émotion, à base de gros plans chargés de larmes ou de cris. Mais Considine est plus subtile que cela. Il cherche davantage à témoigner qu'à convaincre. Il montre des personnages dont la tête est à moitié sous l'eau, mais qui se raccrochent à tout ce qu'ils peuvent pour s'en sortir. Pourtant, rien ne leur est épargné : un petit voisin maltraité et son beau-père bagarreur, un mari brutal, la maladie qui emporte le seul qui compte... Le rapport à la vie de Joseph et Hannah est complètement perverti par la tristesse et l'amertume, mais ils se sauvent mutuellement dans une dimension chrétienne en prenant le chemin de la souffrance, de la compassion pour atteindre la rédemption.

Les personnages de Joseph et Hannah sont a priori peu aimables, voire détestables, et pourtant leur humanité est bien plus frappantes que celle de toutes les meilleures comédies sentimentales. Car Considine les a construit avec une véritable richesse intérieure cachée sous une tonne de névroses, qui s'allègent à mesure que leur besoin humain de contacts (pas forcément physiques), de tendresse, de dialogue et de compassion est satisfait. Point d'amour à proprement parler, mais une présence, un réconfort qui éloigne cette douleur bestiale qui les brûle à petit feu. Peter Mullan qui porte littéralement le film est à couper le souffle dans le rôle de cet homme brisé. Voilà ce qu'on appelle une vraie "gueule cassée" du cinéma... du grand art ! Quant à Olivia Coleman, une véritable révélation.

En résumé : Une grosse claque qui revient nous hanter comme une gueule de bois qui ne veut pas nous lâcher ! Une grande performance pour un film coup de poing, bouleversant par le jeu des comédiens et par l'optimisme dans la tragédie. Un premier long qui j'espère ne sera pas le dernier.


mercredi 2 mai 2012

Critique : BabyCall : Noomi a le baby-blues... (02/05/12)

On n'arrête plus Noomi Rapace ! Après Millenium (décliné au cinéma et en six épisodes pour la télé), l'actrice suédoise a poursuivi une carrière internationale et même hollywoodienne avec Sherlock Holmes 2 : jeu d'ombres (de Guy Ritchie) au côté de Jude Law et Robert Downey Jr. On l'attend surtout le 30 mai dans Prometheus, le film événement de Ridley Scott en 3D, qui signe le retour du créateur de Alien à la science-fiction. Entre temps, la belle au visage émacié a tourné Babycall, un petit thriller norvégien où l'angoisse fait partie du quotidien d'une maman. Une demi réussite... qu'on oubliera sûrement assez vite.


De quoi ça parle ?
Anna (Noomi Rapace) entend des cris d'enfant la nuit, qui la réveillent et la martyrisent en l'enchaînant à un passé douloureux. Anna a fuit son mari violent et tente de refaire sa vie loin de lui, avec son fils de 8 ans, Anders. Avec l'aide des services sociaux et l'appui de la justice, elle emménage à une adresse tenue secrète, terrorisée à l'idée que son bourreau puisse les retrouver malgré tout.
Constamment sur le qui-vive, elle achète un babyphone pour être sûre qu'Anders est en sécurité, même la nuit. Mais d'étranges bruits provenant d'un appartement voisin viennent parasiter l'appareil : Anna croit entendre les cris d'un enfant qui se débat et qui la plongent de nouveau dans l'épouvante.

Paranoïa, quand tu nous tiens...
Babycall immerge le spectateur dans une atmosphère façon Polanski, à l'époque de Répulsion (1965). Quartier gris et sans vie, lumière morne, personnages tristes... Tout concourt à faire monter l'angoisse, sentiment omniprésent dans le regard de cette mère à bout de nerfs. On peut regretter la moue uniforme de Noomi Rapace, la bouche perpétuellement entrouverte. Très vite, on devine l'enchaînement d'éventuelles surprises à venir. Si, au début, réalité et fantasmes se confondent, le jeu peu nuancé de l'actrice ôte son mystère à un twist final qui laisse, par ailleurs, dubitatif.

Nul sensationnalisme ici, mais un talent pour peindre le monde extérieur comme une agression incessante, pour générer l'anxiété avec un simple plan de couloir vide ou des bruits de babyphone. La Suédoise n'a pas son pareil pour incarner à nouveau une femme tourmentée et asociale, malmenée dans un univers urbain, glauque et hostile, cible de contraintes sans nuance de la part des services sociaux. Ici, point de tatouages, ni de multiples piercings. Elle apparaît tout autant la victime de son mari violent que d'elle-même, enfermée dans une relation suffocante et paranoïaque avec son petit garçon.

En résumé : Babycall est un thriller psycho qui part plutôt bien, mais qui se retrouve très vite limité par un manque de cohérence et d'originalité. Mais le magnétisme de Noomi Rapace fonctionne toujours... Babycall a été toutefois acclamé à Gérardmer, où le jury lui a décerné son grand prix 2012.   

mardi 1 mai 2012

The Dark Knight Rises : un nouveau trailer... pour plomber l'ambiance ?

S'il est un film que des millions de fans (et moins fans) attendent fermement, c'est le reboot The Dark Knight Rises de Christopher Nolan. S'il ne sera en salle que le 25 juillet prochain, des vidéos ont commencé à circuler, pour appâter les derniers spectateurs peu convaincus... ou qui n'habitaient pas sur Terre les 20 dernières années.

Le 3e trailer est donc là, tout frais tout chaud (et le plus long...). Diffusé avant chaque séance de Avengers aux USA à partir de ce week-end, il donne un avant-goût de tristesse, de chagrin crépusculaire sur une musique prenante tout en crescendo, annonçant la fin d'une trilogie qui aura marqué les cinéphiles.
Chère à son réalisateur, l'atmosphère nappée de tristesse, mâtiné d'un manque cruel de foi, nous montre à quel point ce final va nous prendre aux tripes... Même le baiser entre Christian Bale et Marion Cotillard n'allègera pas forcément l'ambiance, même si l'espoir renaît pendant cette minute fugace.
En espérant que cet espoir ne soit pas déçu en salle...


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