Le 6 avril, le gamin le plus célèbre des cours de récré va s'installer dans les cinémas francophones... en 3D.
C'est "pô juste" !
© Zep |
"Je suis trop-matisé, trop-matisé"
Ce malicieux gamin au crâne rond et à la drôle de mèche blonde est plus que jamais en proie à des interrogations existentielles et dans un laborieux apprentissage de la vie. La trame plutôt réaliste et bien sentie nous (re)plonge dans ce qui fait le succès transgénérationnel de Titeuf depuis près de 20 ans déjà. Comme à son habitude, la luxuriance des idées, des dialogues à la mitraillette et les scènes de fantasmagorie jubilatoires montrent que le crayon de Zep n’a pas tremblé.
© Zep |
Et pour souligner toute cette joyeuse pagaille, Zep a fait appel à une bande originale (de musiciens aussi) très sympa, qui souligne les émotions à la perfection. De James Blunt à un quartet de "vieux" (Souchon, Bénabar, Goldman et Cabrel) en passant par Alex Hepburn et Toufo, les gamins préfèreront chanter "Lâche-moi la grappe, lâche-moi le slip" à tue-tête en sortant de la salle.
Petit bémol tout de même à cette joyeuse pagaille organisée, l'inutilité de la 3D qui, à part séparer les décors du premier plan et donner un peu de profondeur, n'a pas grand intérêt. Et si le choix des paroles et de la musique s'intègrent parfaitement à l'histoire, il n'en est pas de même pour le caméo de Johnny Hallyday en baroudeur du Far West. Un peu placé là comme un cheveu sur la soupe, il n'apporte pas grand chose au déroulement du scénario. Zep aurait-il voulu se faire plaisir ?
Partie plein d'a priori, je me suis souvent surprise à sourire. Un moment culte : lorsque Titeuf se déshabille pour mettre son pyjama et entame un solo de guitare avec les élastiques de son slip... Tout un programme ! En résumé, Titeuf le film recèle des trésors d’humour surtout lorsqu’il s’agit de jouer sur les mots... et on en redemande. Il n'a pas fini de faire parler dans les cours de récré !