Amber Riley, 25 ans, et Chris Colfer, 20 ans, font partie des stars de Glee, la série qui cartonne outre-Atlantique. Ils incarnent Mercedes et Kurt, deux membres du Glee club, la chorale du lycée McKinley. Les membres de la chorale endure les moqueries des autres élèves, qui les considèrent comme des « Losers ». Impopulaires dans un monde où seules les apparences comptent, ils font face avec leur talent. Glee débarque sur M6 le 29 mars puis le lendemain sur W9. Rencontre avec mes deux chouchous.
Comment vous est venue la passion pour le chant et la comédie ?
Amber : Je viens d’une famille où la musique fait partie de la vie. Je chantais déjà dans le ventre de ma mère et elle a su que j‘allais devenir chanteuse en m’entendant crier la première fois! (rires) J’ai tenté de rentrer dans ce monde en passant les auditions de American Idol (une émission de télé crochet populaire aux USA, ndlr) avec une chanson du film Dreamgirl. Mais ça n’a pas plu…
Chris : Je n’ai jamais rêvé de devenir chanteur. J’adore la scène et les comédies musicales. Être comédien, c’est le rêve de ma vie. Je crois qu’avant ma naissance, je tenais le cordon ombilical comme un micro pour répéter le discours que je prononcerai aux Oscars. (rires)
Amber : Je viens d’une famille où la musique fait partie de la vie. Je chantais déjà dans le ventre de ma mère et elle a su que j‘allais devenir chanteuse en m’entendant crier la première fois! (rires) J’ai tenté de rentrer dans ce monde en passant les auditions de American Idol (une émission de télé crochet populaire aux USA, ndlr) avec une chanson du film Dreamgirl. Mais ça n’a pas plu…
Chris : Je n’ai jamais rêvé de devenir chanteur. J’adore la scène et les comédies musicales. Être comédien, c’est le rêve de ma vie. Je crois qu’avant ma naissance, je tenais le cordon ombilical comme un micro pour répéter le discours que je prononcerai aux Oscars. (rires)
Qu’est-ce que cela fait d’être embauché pour sa « différence » ?
Amber : Je suis ronde et je l’accepte. Mercedes est une diva auto-proclamée et qui voudrait être la nouvelle Beyonce. Mais elle apprend peu à peu à jouer collectif et à se sentir acceptée telle qu’elle est. Si ce rôle peut décomplexer certaines filles en surpoids, je suis ravie d’être un exemple.
Chris : Au départ, j’ai auditionné pour le rôle d’Artie (un handicapé en fauteuil roulant, ndlr). Mais ma prestation a tellement impressionné les producteurs qu’ils ont créé un rôle sur mesure pour moi : celui d’un gay, que je suis en réalité. J’ai tellement souffert des moqueries des autres à cause de ma voix aiguë que je suis heureux de pouvoir jouer un personnage digne, à fort caractère, qui ne se laisse pas faire, et de montrer qu’on peut tout surmonter. Et Kurt a en plus une relation fabuleuse avec son père, qui l’accepte tel qu’il est.
Amber : Je suis ronde et je l’accepte. Mercedes est une diva auto-proclamée et qui voudrait être la nouvelle Beyonce. Mais elle apprend peu à peu à jouer collectif et à se sentir acceptée telle qu’elle est. Si ce rôle peut décomplexer certaines filles en surpoids, je suis ravie d’être un exemple.
Chris : Au départ, j’ai auditionné pour le rôle d’Artie (un handicapé en fauteuil roulant, ndlr). Mais ma prestation a tellement impressionné les producteurs qu’ils ont créé un rôle sur mesure pour moi : celui d’un gay, que je suis en réalité. J’ai tellement souffert des moqueries des autres à cause de ma voix aiguë que je suis heureux de pouvoir jouer un personnage digne, à fort caractère, qui ne se laisse pas faire, et de montrer qu’on peut tout surmonter. Et Kurt a en plus une relation fabuleuse avec son père, qui l’accepte tel qu’il est.
Est-ce que vous vous sentez le porte-drapeau d’une cause à défendre ?
Chris : Je n’ai aucune envie qu’on me mette sur un piédestal et de supporter une quelconque pression quant à la défense des droits des gays. Mon personnage fait vraiment des préoccupations du moment et du monde adolescent. On a commencé à tourner peu après un drame impliquant des ado qui se sont suicidés à cause du harcèlement quotidien qu’ils subissaient parce qu’ils étaient gays. Donc si de près ou de loin je peux, à mon petit niveau, faire évoluer les mentalités et faire accepter la différence, je ferai mon possible (Chris a enregistré un spot pour The Trevor Project qui aident les personnes gays, lesbiennes et transgenres, ndlr)
Chris : Je n’ai aucune envie qu’on me mette sur un piédestal et de supporter une quelconque pression quant à la défense des droits des gays. Mon personnage fait vraiment des préoccupations du moment et du monde adolescent. On a commencé à tourner peu après un drame impliquant des ado qui se sont suicidés à cause du harcèlement quotidien qu’ils subissaient parce qu’ils étaient gays. Donc si de près ou de loin je peux, à mon petit niveau, faire évoluer les mentalités et faire accepter la différence, je ferai mon possible (Chris a enregistré un spot pour The Trevor Project qui aident les personnes gays, lesbiennes et transgenres, ndlr)
En quoi la série Glee révolutionne t-elle le genre ?
Amber : la série parodie les clichés de notre société. Elle a quelque chose de politiquement incorrecte sous ses airs de comédie musicale pour ado. (On n’aurait pu s’attendre à plus crash car le créateur de la série n’est autre que celui de Nip/Tuck, ndlr). L'objectif est de divertir. Ryan Murphy (le créateur, ndlr) et tous les scénaristes écoutent ce que les fans disent, et je trouve qu'ils abordent des sujets choisis de manière assez responsable. On s’identifie facilement aux personnages car ce sont des vrais gens avec de vrais problèmes de société. S’il y a un message : c’est à chacun de trouver sa voie, ses limites et de se construire.
Chris : Les ado sont en ébullition et font face à leurs hormones, il y a beaucoup à dire ! Mais la série serait moins agréable si quelqu'un faisait son coming out à chaque épisode ou avait un problème d'anorexie. Je pense que Glee a besoin de d'épisodes légers et un peu déconnectés de l'intrigue et qui ne sont là que pour divertir le public, comme les hommages à Madonna ou Britney Spears.
Amber : la série parodie les clichés de notre société. Elle a quelque chose de politiquement incorrecte sous ses airs de comédie musicale pour ado. (On n’aurait pu s’attendre à plus crash car le créateur de la série n’est autre que celui de Nip/Tuck, ndlr). L'objectif est de divertir. Ryan Murphy (le créateur, ndlr) et tous les scénaristes écoutent ce que les fans disent, et je trouve qu'ils abordent des sujets choisis de manière assez responsable. On s’identifie facilement aux personnages car ce sont des vrais gens avec de vrais problèmes de société. S’il y a un message : c’est à chacun de trouver sa voie, ses limites et de se construire.
Chris : Les ado sont en ébullition et font face à leurs hormones, il y a beaucoup à dire ! Mais la série serait moins agréable si quelqu'un faisait son coming out à chaque épisode ou avait un problème d'anorexie. Je pense que Glee a besoin de d'épisodes légers et un peu déconnectés de l'intrigue et qui ne sont là que pour divertir le public, comme les hommages à Madonna ou Britney Spears.
© ABC family
Comment s’organise le tournage ?
Amber : Tout dépend de l’épisode qui est tourné. Nos journées varient entre 10 et 16 heures de travail par jour. Dans la même journée, on peut tourner une scène, puis aller au studio pour enregistrer un titre, puis avoir une répétition d'une chorégraphie, ou encore des essayages de costumes... On n’a pas de coach vocal. C’est souvent qu’on nous donne une chanson la veille du tournage et sans entraînement, on soit la savoir et l’enchaîner le lendemain. Pour l’épisode du Superbowl (le championnat national de football américain) où nous étions déguisés en zombies (car ils reprennent Thriller de M. Jackson, ndlr), il a fallu patienter 4h rien que pour le maquillage. Il n'y a pas d'emploi du temps type et c’est plutôt une bonne chose, d'ailleurs.
Chris : Chaque épisode nous prend huit jours. Enfin, dans l'idéal ! Parfois ça dure deux ou quatre jours de plus, tout dépend de l'épisode. Celui consacré à Madonna a été tourné 14 ou 15 jours. Il y avait énormément de choses à faire : des chorégraphies, des costumes de fous...
Amber : Tout dépend de l’épisode qui est tourné. Nos journées varient entre 10 et 16 heures de travail par jour. Dans la même journée, on peut tourner une scène, puis aller au studio pour enregistrer un titre, puis avoir une répétition d'une chorégraphie, ou encore des essayages de costumes... On n’a pas de coach vocal. C’est souvent qu’on nous donne une chanson la veille du tournage et sans entraînement, on soit la savoir et l’enchaîner le lendemain. Pour l’épisode du Superbowl (le championnat national de football américain) où nous étions déguisés en zombies (car ils reprennent Thriller de M. Jackson, ndlr), il a fallu patienter 4h rien que pour le maquillage. Il n'y a pas d'emploi du temps type et c’est plutôt une bonne chose, d'ailleurs.
Chris : Chaque épisode nous prend huit jours. Enfin, dans l'idéal ! Parfois ça dure deux ou quatre jours de plus, tout dépend de l'épisode. Celui consacré à Madonna a été tourné 14 ou 15 jours. Il y avait énormément de choses à faire : des chorégraphies, des costumes de fous...
Comment sont choisies les chansons ? Avez-vous votre mot à dire ?
Amber : On n’interfère pas dans le choix des chansons. On ne ferait sûrement pas mieux qu’eux. On respecte le choix des scénaristes, même si parfois on déteste certaines chansons. Mais c’est notre boulot de les chanter, alors on met notre ego de côté.
Chris : Les quelques petites idées que j’ai émises parfois se sont retrouvées mille fois améliorées par les scénaristes alors… On nous a demandé de choisir notre chanson préférée une seule fois. J‘ai choisi « Defying gravity » (tirée de la comédie musicale Wicked, ndlr). C’est une chanson qui me tient à cœur parce qu’on n’a jamais voulu que je la chante en cours de théâtre car elle n’est chanté que de par des filles. J’ai pris ma revanche avec Glee (rires).
Amber : On n’interfère pas dans le choix des chansons. On ne ferait sûrement pas mieux qu’eux. On respecte le choix des scénaristes, même si parfois on déteste certaines chansons. Mais c’est notre boulot de les chanter, alors on met notre ego de côté.
Chris : Les quelques petites idées que j’ai émises parfois se sont retrouvées mille fois améliorées par les scénaristes alors… On nous a demandé de choisir notre chanson préférée une seule fois. J‘ai choisi « Defying gravity » (tirée de la comédie musicale Wicked, ndlr). C’est une chanson qui me tient à cœur parce qu’on n’a jamais voulu que je la chante en cours de théâtre car elle n’est chanté que de par des filles. J’ai pris ma revanche avec Glee (rires).
Il a été annoncé que le casting allait changé ici 2012. Avez-vous peur pour votre rôle ?
Chris : Je pense qu'on ne doit pas trop s'en faire, d'abord parce qu'Amber et moi on a l'air d'avoir douze ans ! (Rires) Mais s'ils le font, ça ne fera que donner plus de légitimité et de crédibilité à la série, parce qu'effectivement, on ne peut pas passer dix ans au lycée. Et puis à terme, j’aimerais jouer un rôle noir, quelque un d’horrible à l’intérieur, un genre un tueur en série à la Dexter.
Amber : Mais c'est vrai que Chris commence à avoir de la barbe... Et moi aussi ! (Rires) Non, je plaisante. Mais qui veut avoir 40 ans et toujours être au lycée ? Ca n'a pas de sens. On verra bien ce qui se passe mais Mercedes peut très bien aller à l'université... On a signé pour 7 saisons alors… on verra bien au jour le jour.
Chris : Je pense qu'on ne doit pas trop s'en faire, d'abord parce qu'Amber et moi on a l'air d'avoir douze ans ! (Rires) Mais s'ils le font, ça ne fera que donner plus de légitimité et de crédibilité à la série, parce qu'effectivement, on ne peut pas passer dix ans au lycée. Et puis à terme, j’aimerais jouer un rôle noir, quelque un d’horrible à l’intérieur, un genre un tueur en série à la Dexter.
Amber : Mais c'est vrai que Chris commence à avoir de la barbe... Et moi aussi ! (Rires) Non, je plaisante. Mais qui veut avoir 40 ans et toujours être au lycée ? Ca n'a pas de sens. On verra bien ce qui se passe mais Mercedes peut très bien aller à l'université... On a signé pour 7 saisons alors… on verra bien au jour le jour.
© ABC family |
Entretien réalisé par Marie, chez M6.