
On the ice est un projet au long court, si on peut dire. Le premier long- métrage d'Andrew Okpeaha MacLean (dont l'interview est ICI) est directement issu d'un court-métrage salué par la critique au Festival de Sundance 2011. C'est grâce à ce coup de pouce que le jeune réalisateur a pu (en partie) financer ce long.
Si au départ, On the ice donne la sensation d'être dans la veine d'un polar à suspense, c'est avant tout la psychologie des personnages qui est mise en avant. Il se concentre les conséquences que peuvent avoir un tel acte dans une communauté soudée, isolée et non violente. Ainsi, le réalisateur et ses tours de passe-passe scénaristiques pour ne pas faire retomber la tension, échafaude des rebondissements parfois faciles et déjà vus, mais qui fonctionnent plutôt pas mal. On se plonge dans la tête des adolescents : l'un promis à un futur d'alcoolique, comme ses parents, et qui accumule les embrouilles, et l'autre un bel avenir universitaire devant lui, qui fera son possible pour ne pas enfoncer son pote un peu plus dans les problèmes. Mais tout cela ne se fait pas sans mensonges ni trahison. D'autant plus quand le père de Qalli commence à avoir des soupçons. Les paysages hivernaux et désertiques (qui nous rappelle un certain Fargo) accentue cette oppressante impression de vase-clos d'où il est impossible de s'échapper. Une claustrophobie qui s'accentue à mesure que leur propre piège se referme sur eux. Si l'intrigue manque quelque peu d'originalité et traîne plusieurs fois en longueur, on peut saluer l'envie de nous présenter une culture et un mode de vie qui ne sont pas souvent montrés au cinéma... et c'est bien dommage.
Si au départ, On the ice donne la sensation d'être dans la veine d'un polar à suspense, c'est avant tout la psychologie des personnages qui est mise en avant. Il se concentre les conséquences que peuvent avoir un tel acte dans une communauté soudée, isolée et non violente. Ainsi, le réalisateur et ses tours de passe-passe scénaristiques pour ne pas faire retomber la tension, échafaude des rebondissements parfois faciles et déjà vus, mais qui fonctionnent plutôt pas mal. On se plonge dans la tête des adolescents : l'un promis à un futur d'alcoolique, comme ses parents, et qui accumule les embrouilles, et l'autre un bel avenir universitaire devant lui, qui fera son possible pour ne pas enfoncer son pote un peu plus dans les problèmes. Mais tout cela ne se fait pas sans mensonges ni trahison. D'autant plus quand le père de Qalli commence à avoir des soupçons. Les paysages hivernaux et désertiques (qui nous rappelle un certain Fargo) accentue cette oppressante impression de vase-clos d'où il est impossible de s'échapper. Une claustrophobie qui s'accentue à mesure que leur propre piège se referme sur eux. Si l'intrigue manque quelque peu d'originalité et traîne plusieurs fois en longueur, on peut saluer l'envie de nous présenter une culture et un mode de vie qui ne sont pas souvent montrés au cinéma... et c'est bien dommage.
Petite interview du réal à Sundance :