De Mark Andrews, Brenda Chapman
Avec (voix VO) Kelly McDonald, Billy Connolly, Emma Thompson, Julie Walters, Robbie Coltrane....
Les jouets ont été remisés au placard, les voitures au garage, les animaux retournés dans leur zoo, les super-héros et les monstres rentrés chez eux... Pixar (petit dernier de la maison Disney) s'essaie pour la première fois au film de princesse avec Rebelle, une figure que le cinéma d'animation du géant aux grandes oreilles connaît bien depuis La belle au bois dormant (1959). Un défi certains diront, car la filiale de Disney est plutôt connue pour prendre le contrepied de l'animation traditionnelle. Et le genre film de princesse a été plus qu'éculé par la maison-mère pendant des décennies.
Rebelle a donc été chouchoutée et dorloté ce projet pendant plus de 7 ans (il semblerait qu'il ait donné du fil à retordre à ses créateurs) avant d'accoucher de ce beau bébé. Il faut dire qu'il a changé de mains au bout de 5 ans de développement, passant de celles expertes de Brenda Chapman, vétéran de l'animation, à celles Mark Andrews. Mais il avait là un concept novateur pour le studio : un personnage principal féminin. Une première pour Pixar. Ne manquait plus qu'une bonne histoire ! Et c'est là que le bât blesse... Si Pixar espère faire oublier la contre-performance de Cars 2, éreinté par la critique et snobé par les Oscars, rien est moins sûr que Rebelle fera le bonheur du tiroir-caisse du studio.

De quoi ça parle ?
Rebelle suit les aventures de la princesse écossaise Merida (dont la voix française est celle de Bérénice Bejo), un garçon manqué au caractère bien trempé. L’impétueuse fille du roi Fergus et de la reine Elinor n'est pas de celles à qui l'ont dit quoi faire, même si c'est sa mère qui l'ordonne ! Son problème ? Elle ne veut pas devenir princesse. Maniant le tire à l’arc comme personne, Merida refuse de se plier aux règles de la cour et défie une tradition millénaire sacrée aux yeux de tous et particulièrement de sa mère : se marier avec l'un des héritiers des clans du royaume. Dans sa quête de liberté, Merida va invoquer les pouvoirs magiques d'une sorcière aux conséquences aussi terribles qu'inattendu et précipiter le royaume dans le chaos. Il lui faut mettre ses désirs personnels de côté et rassembler tout son courage, sa détermination et un peu d'humilité pour lever la terrible malédiction.
Rebelle suit les aventures de la princesse écossaise Merida (dont la voix française est celle de Bérénice Bejo), un garçon manqué au caractère bien trempé. L’impétueuse fille du roi Fergus et de la reine Elinor n'est pas de celles à qui l'ont dit quoi faire, même si c'est sa mère qui l'ordonne ! Son problème ? Elle ne veut pas devenir princesse. Maniant le tire à l’arc comme personne, Merida refuse de se plier aux règles de la cour et défie une tradition millénaire sacrée aux yeux de tous et particulièrement de sa mère : se marier avec l'un des héritiers des clans du royaume. Dans sa quête de liberté, Merida va invoquer les pouvoirs magiques d'une sorcière aux conséquences aussi terribles qu'inattendu et précipiter le royaume dans le chaos. Il lui faut mettre ses désirs personnels de côté et rassembler tout son courage, sa détermination et un peu d'humilité pour lever la terrible malédiction.
Entre défi technique réussi et scénario décevant
Mark Andrews, descendant d'une famille écossaise, est tout à fait à l'aise dans l'univers du film. Fan d'histoire, archer hors-pair et porteur de kilt, il nous balade entre highlands et feu-folets, château moyenâgeux et magie noire sans aucune fausse note. Et côté visuel, on tombe encore sous le charme. On retrouve la richesse organique des forêts écossaises dans les folles traversées à cheval de Merida. Ou encore les mouvements incroyables de la chevelure rousse et bouclée de la princesse, comme un personnage à part entière, symbole de la liberté et de la fougue de Merida, ou encore ceux du pelage des ours (mais je n'en dirai pas plus à ce sujet...). Seul vrai point technique négatif : avec les lunettes actives 3D, la luminosité du film est réduite, ce qui n'entache en rien la qualité du procédé tridimensionnel, mais qui a tendance à rendre l'image plus sombre et fatigante pour les yeux.




En résumé : Défi artistique relevé haut la main mais manque cruel de profondeur. Mais on passe un bon moment de ciné !
Et joli moment de poésie avec le court-métrage suivant la projection de Rebelle, premier court de Mark Andrews chez Pixar.