Louise (Fleur-Lise Huet) est une petite fille entourée de chevaux depuis son plus jeune âge. Elle vit heureuse dans une ferme où son père élève et entraîne des canassons. Mais le destin frappe brusquement à sa porte : elle perd sa mère. Elle reste seule avec son père (Christophe Lambert) et Robert (Claude Brasseur) un ami de la famille à la Ferronnière, le haras où elle habite depuis toujours. Les affaires vont mal, les dettes s'accumulent, ils sont au bord de la faillite et tout semble s'accumuler pour les voir échouer... Mais un petit miracle équestre naît. Marquise, une jeune jument que Louise élève avec amour et dévouement total. Malgré ses aller-retours entre son école de jockey et le haras, la jeune fille se bat pour sauver son père et lutter contre la fatalité qui semble s'acharner.
"Les enfants quand on les aime, ils vous le rendent au centuple"
C'est le constat que fait le personnage de Christophe Lambert. Un peu simpliste et convenu mais qui s'applique parfaitement à ce qu'il vit avec et à travers Louise. Si le scénario n'est pas révolutionnaire et la forme de ce long-métrage parfois maladroite et lourdingue (avec ses répliques qui tombent comme un cheveu sur la soupe et son montage un peu short-cut), le propos est universel. Qui dans la vie n'a pas eu à franchir des obstacles, pour ne pas dire des murs, pour arriver à ses fins ? Qui n'a pas envie de déplacer des montagnes lorsqu'il s'agit d'assouvir sa passion ? D'autant plus lorsqu'il s'agit de porter secours à l'un de ses proches... Car Ma bonne étoile c'est avant tout une succession de combats sans oublier les bons sentiments. Un film passionné pour des passionnés... de chevaux. Et pour autant, il ne tombe pas dans les travers de la technique équestre obscure aux non-initiés.
On voit se développer une pouliche au même rythme que celui de sa dévouée propriétaire, qui succombe malgré les avertissements de son père, dans les bras de Cupidon (du nom de Julien). Et finalement, on en revient toujours à la même conclusion : sans amour, on ne fait pas grand chose. Et pourtant, les liens d'amour de la jeune Louise avec les garçons sont plutôt expédiés. Des évocations faites au lance-pierre comme une patate chaude dont on ne sait pas quoi faire. Dommage... Les scènes entre Louise en Julien sont pourtant tendres. Face à cela, l'amour inconditionnel que la jockey en herbe porte à son cheval est incommensurable. Serait-il plus facile d'aimer les animaux que les humains ? Sûrement moins compliqué...
Fleur-Lise Huet, dont c'est le premier film, est comme sa jument : exaltée, lumineuse et dégage une vraie fraîcheur face aux vieux briscards tels que Christophe Lambert et Claude Brasseur (de moins en moins à l'écran mais toujours agréable à retrouver). Mais cette fraîcheur de débutante à le défaut de ses qualités. On a parfois l'impression qu'elle ne croit pas à celle qu'elle dit, et du coup, on a parfois du mal à y croire nous aussi... Mais elle n'est pas la seule dans ce cas-là...
Les bêtes sont sublimes, la relation entre Marquise et Louise est fusionnelle... On arrive à se demander si l'actrice n'est pas une cavalière à part entière avant d'être actrice. Le tout est enrobé dans de jolies images de chevaux au trot, au galop, dans la mer, dans la campagne... Mais trot, c'est trop ! Les scènes s'étirent en longueur et n'apportent rien de plus qu'une séance de films de vacances. Vous me trouvez un peu dure ? C'est vrai. Car finalement, ce film laisse une jolie empreinte émotionnelle et une belle carte postale de la Normandie.
On voit se développer une pouliche au même rythme que celui de sa dévouée propriétaire, qui succombe malgré les avertissements de son père, dans les bras de Cupidon (du nom de Julien). Et finalement, on en revient toujours à la même conclusion : sans amour, on ne fait pas grand chose. Et pourtant, les liens d'amour de la jeune Louise avec les garçons sont plutôt expédiés. Des évocations faites au lance-pierre comme une patate chaude dont on ne sait pas quoi faire. Dommage... Les scènes entre Louise en Julien sont pourtant tendres. Face à cela, l'amour inconditionnel que la jockey en herbe porte à son cheval est incommensurable. Serait-il plus facile d'aimer les animaux que les humains ? Sûrement moins compliqué...
Fleur-Lise Huet, dont c'est le premier film, est comme sa jument : exaltée, lumineuse et dégage une vraie fraîcheur face aux vieux briscards tels que Christophe Lambert et Claude Brasseur (de moins en moins à l'écran mais toujours agréable à retrouver). Mais cette fraîcheur de débutante à le défaut de ses qualités. On a parfois l'impression qu'elle ne croit pas à celle qu'elle dit, et du coup, on a parfois du mal à y croire nous aussi... Mais elle n'est pas la seule dans ce cas-là...
Les bêtes sont sublimes, la relation entre Marquise et Louise est fusionnelle... On arrive à se demander si l'actrice n'est pas une cavalière à part entière avant d'être actrice. Le tout est enrobé dans de jolies images de chevaux au trot, au galop, dans la mer, dans la campagne... Mais trot, c'est trop ! Les scènes s'étirent en longueur et n'apportent rien de plus qu'une séance de films de vacances. Vous me trouvez un peu dure ? C'est vrai. Car finalement, ce film laisse une jolie empreinte émotionnelle et une belle carte postale de la Normandie.