Après avoir royalement signé la cérémonie d'ouverture des Jeux Olympiques de Londres, le réalisateur britannique Danny Boyle revient au cinéma avec Trance, thriller qui mêle étroitement polar et hypnose pour une histoire labyrinthique. La violence, le sexe, les jurons sont réunis pour cette histoire centrée sur trois personnages prêts à tout pour arriver à leurs fins : Simon est commissaire-priseur. Un jour, il se fait complice d'un gang pour voler un tableau de Goya estimé à plusieurs millions de dollars. Au cours du vol, il reçoit un violent coup sur la tête et ne se souvient plus de l'endroit où il a planqué le tableau.
The Hit Girls de Jason Moore (USA, 1H53) avec Anna Kendrick, Skylar Astin, Anna Camp (CRITIQUE ICI)
Beca est le genre de fille qui préfère écouter son lecteur MP3 que la personne assise en face d'elle. Fraîchement arrivée à la fac, elle intègre, plus ou moins contre son gré, une clique de filles, mélange de pestes, de bonnes pâtes et d'originales dont le seul point commun est la perfection avec laquelle elles chantent a capella.
L'hypnotiseur de Laas Hallström (Suède, 2H02) avec Tobias Zilliacus, Mikael Persbrandt, Lena Olin (Bande annonce ICI)
Dans la veine de Millenium, L'Hypnotiseur, best-seller signé Lars Kepler et adapté à l'écran, explore les méandres du subconscient, au fil d'une intrigue aux rebondissements terrifiants, qui met en scène le massacre de toute une famille. Reposant sur la psychologie complexe des personnages, incarnés à l'écran avec justesse et émotion, L'Hypnotiseur est un récit noir et particulièrement violent qui tient en haleine.
Rock the casbah de Yariv Horowitz (France/Israël) avec Yon Tomarkin, Yon Tumarkin, Roy Nik (Bande annonce ICI)
Premier long métrage du réalisateur israélien Yariv Horowitz, Rock the casbah montre à travers quatre jeunes soldats israéliens "assignés" à surveillance sur le toit d'une maison palestinienne dans la bande de Gaza, l'absurdité d'un conflit où personne ne comprend contre quoi il se bat. Les soldats se retrouvent confrontés à la réalité d'une famille.
Hôtel Normandy de Charles Nemes (France, 1H37) avec Eric Elmosnino, Héléna Noguerra, Ary Abittan (Bande annonce ICI)
Alice a quarante ans, elle est dynamique, belle et folle d'art contemporain. Elle travaille dans une banque parisienne avec ses deux meilleures amies, Pénélope et Isabelle. Alice aurait tout pour elle si son mari n'avait pas disparu stupidement dans un accident de moto il y a quelques années, la laissant aussi seule que désemparée. Pénélope et Isabelle sont convaincues qu'il est grand temps pour Alice de tourner la page et lui offrent un week-end dans un grand hôtel de la côte normande.
Infiltré de Ric Roman Waugh (USA/Emirats) avec Dwayne Johnson, Susan Sarandon, Barry Pepper (Bande annonce ICI)
John Matthews, un homme d'affaires, est dévasté lorsque son fils Jason, 18 ans, est condamné à dix ans de prison : il a été arrêté en possession d'un paquet de drogue envoyé par un de ses amis, mais il ignorait tout de son contenu. John propose alors un marché au procureur : il va infiltrer le plus redoutable des cartels de la drogue afin d'en faire tomber les têtes en échange d'une réduction de peine.
Sous surveillance de Robert Redford (USA, 2H01) avec Robert Redford, Shia LeBeouf, Richard Jenkins (Bande annonce ICI)
En 1969, un groupe de militants radicaux appelés Weather Underground revendique une vague d'attentats aux Etats-Unis pour protester contre la guerre du Vietnam. La plupart de ses membres furent emprisonnés, mais quelques-uns disparurent sans laisser de trace.
Post Tenebras Lux de Carlos Reygadas (France / Mexique /Allemagne/Pays-Bas) avec Rut Reygadas, Eleazar Reygadas (Bande annonce ICI)
Prix de la mise en scène à Cannes en 2012, ce film controversé est une parabole parfois déroutante sur la violence qui étreint le Mexique. Tourné dans les forêts de l'Etat de Morelos, Post Tenebras Lux (la lumière après les ténèbres, en référence à un verset de la Bible) suit une famille de citadins qui ont quitté la capitale pour s'installer à la campagne avec leurs habitudes et moeurs venues d'ailleurs. Long-métrage le plus sifflé de la sélection cannoise l'an dernier, il avait également divisé le jury, selon les confidences de son président Nanni Moretti.
Cheba Louisa de Françoise Charpiat (France, 1H35) avec Rachida Brakni, Isabelle Carré, Biyouna (Bande annonce ICI)
A 30 ans, Djemila, juriste célibataire a enfin son propre appartement à deux pas de chez ses parents. Française d'origine maghrébine, elle fait tout pour gommer ses origines.
Viramundo de Pierre-Yves Borgeaud (France/Suisse, 1H35) avec Gilberto Gil, Vusi Mahlasela, Peter Garrett (Bande annonce ICI)
Après plusieurs décennies de succès internationaux, le maître de la musique brésilienne Gilberto Gil part pour une tournée d'un nouveau genre à travers l'hémisphère sud. De Bahia, il se rend dans les territoires aborigènes d'Australie, puis dans les townships d'Afrique du Sud pour terminer son périple au coeur de l'Amazonie brésilienne.
Enfance clandestine de Benjamín Avila (Espagne / Argentine / Brésil, 1H50) avec Ernesto Alterio, Natalia Oreiro, César Troncoso (Bande annonce ICI)
Argentine, 1979. Juan, 12 ans, et sa famille reviennent à Buenos Aires sous une fausse identité après des années d'exil. Les parents de Juan et son oncle Beto sont membres de l'organisation Montoneros, en lutte contre la junte militaire au pouvoir qui les traque sans relâche. Pour tous ses amis à l'école et pour Maria dont il est amoureux, Juan se prénomme Ernesto. Le moindre écart peut être fatal à toute sa famille.
Sympathy for delicious de Mark Ruffalo (USA, 1H37) avec Christopher Thornton, Mark Ruffalo, Juliette Lewis (Bande annonce ICI)
Dean, alias "Delicious D", était un DJ prometteur avant de devenir paraplégique suite à un accident de moto. Il est désormais réduit à vivre dans sa voiture. Après avoir participé à une cérémonie religieuse en espérant se soigner par la foi, il découvre qu'il a le pouvoir surnaturel de guérir les gens par magnétisme. Mais ironie du sort, il ne peut pas s'en servir pour lui-même.
L'Esprit de 45 de Ken Loach (Grande-Bretagne, 1H34, docu) (Bande annonce ICI)
L'année 1945 a marqué un tournant dans l'histoire de la Grande-Bretagne. L'unité de son peuple pendant les combats, et le souvenir douloureux de l'entre-deux-guerres ont conduit à l'émergence d'un nouvel idéal social. La fraternité est ainsi devenue le mot d'ordre de cette époque.
Une vie simple de Ann Hui (Hong-Kong, 1H59) avec Andy Lau, Deannie Yip, Quin Hailu
Au service d'une famille bourgeoise depuis quatre générations, la domestique Ah Tao vit seule avec Roger, le dernier héritier. Producteur de cinéma, il dispose de peu de temps pour elle, qui, toujours aux petits soins, continue de le materner. Le jour où elle tombe malade, les rôles s'inversent.
Liv Ullmann se raconte simplement. Elle évoque sa relation hors du commun, riche et parfois douloureuse avec Ingmar Bergman. Le film explore la complexité d'une passion qui couvre plusieurs décennies entre deux etres intimement lies, tant sur le plan artistique que personnel. Une histoire d'amour, de rupture mais aussi l'histoire d'un parcours nourri d'une amitié indéfectible.
Porfirio de Alejandro Landes (Colombie / Argentine / Uruguay / Espagne/France, 1H46) avec Porfirio Ramirez, Jarlinsson Ramirez, Yor Jasbleidy
Dans une ville lointaine à la périphérie de l'Amazone, Porfirio est un homme qui vend des minutes de téléphone portable pour gagner sa vie. Confiné dans un monde réduit à son lit et son fauteuil roulant depuis qu'il a reçu une balle dans le dos par la police, contraint de porter des couches, il rêve qu'il peut voler.