MALÉFIQUE révèle l’histoire méconnue de la plus emblématique des méchantes Disney. C’est la trahison dont elle fut victime qui transforma le cœur pur de cette belle jeune femme en un cœur de pierre…
Ivre de vengeance et poussée par la volonté farouche de défendre les terres sur lesquelles elle règne, Maléfique va lancer un terrible sortilège sur la fille du roi des hommes, la petite Aurore, qui vient de naître. Devenue jeune fille, Aurore est prise dans le conflit qui oppose le royaume de la forêt qu’elle a appris à aimer, et celui des hommes dont elle est l’héritière. Maléfique va comprendre que la princesse est peut-être la clé de la paix… Le sort des deux mondes est sur le point de changer à jamais.
Il était une fois… Maléfique


En 1697, Charles Perrault a publié une version de l’histoire intitulée La Belle au bois dormant dans Les Contes de ma mère l’Oye (ou Histoires ou contes du temps passé). Les frères Grimm s’en sont ensuite largement inspirés pour écrire, en 1812, l’histoire d’une belle princesse qui se réveille après qu’un sort l’a plongée dans un profond sommeil (Dornröschen).
Les origines de Maléfique, incarnation féminine du mal, sont quant à elles moins claires. Dans le conte de Giambattista Basile, le sort dont est victime la jeune princesse n’est pas jeté par une inconnue voulant s’en prendre à la famille royale mais par la reine, une femme jalouse et avide de vengeance. Charles Perrault, dont la version est la plus proche du dessin animé de Disney, en a fait une sorcière. C’est également lui qui eut l’idée du prince charmant capable de briser la malédiction par un baiser.
Il a donc incombé aux scénaristes et animateurs du XXe siècle, ainsi qu’à l’actrice Eleanor Audley, d’inventer Maléfique pour La Belle au bois dormant, le classique de Disney. Il a fallu dix ans pour faire le film, qui a coûté 6 millions de dollars : c’était le long métrage le plus cher jamais produit par le studio à l’époque.
Maléfique est encore aujourd’hui le personnage préféré et le plus craint de la galerie de méchants Disney.