La période d'embargo imposé par les studios américains étant terminée, TvCinephages peut enfin vous présenter le dernier né de la saga Twilight : Révélation - partie 1 (la deuxième partie est prévue en 2012 pour faire durer le plaisir... de voir le tiroir-caisse se remplir). Un quatrième épisode plus sombre malgré quelques heureux événements, où le désir de la chair, si puissant, risque d'emporter Bella (Kristen Stewart) vers la mort.
De quoi est-il question ?
Est-il encore besoin de présenter ce phénomène littéraire adapté au cinéma (aux recettes étourdissantes de près de 2 milliards de dollars) ? Pour les retardataires alors...
Le film s'ouvre sur les images du bonheur des tourtereaux, Bella et Edward (Robert Pattinson), qui doivent convoler en juste noce. Alice (Ashley Greene, dont l'interview est ICI) l'avait déjà aperçu dans ses visions : le mariage est féérique, les mariés sont sublimes, tous les amis sont présents, il n'y a plus qu'à écraser sa petite larme. Voilà le moment tant attendu par les fans depuis plus de quatre ans et qui a de quoi ravir les plus romantiques des adolescentes.

Rapidement, la jeune épouse se retrouve enceinte et rien ne se passe évidemment comme prévu. Vent de panique : les jeunes mariés plantent
la plage et les cocotiers pour rentrer au bercail fissa, où les attend le clan des Cullen au
grand complet, accompagné de quelques boules de poils à grandes dents.
Le film bascule à ce moment là dans le drame et les souffrances,
aux frontières de l'agonie. On comprend mieux alors, les
réticences d'Edward à céder à l'appel de ses sens : Bella,
cadavérique, pâlie telle Blanche-Neige sous crack, attend un enfant hybride mi-vampire mi-humain en train de la dévorer de
l'intérieur. Cet enfant, pourtant de l'amour, lui brise même les côtes pour se faire un nid à sa
mesure... C'est alors que le discret et ombrageux mais bienveillant et fidèle ami de Bella Jacob (Taylor Lautner), finit par choisir son camp entre celui des vampires et les siens afin de préserver l'essentiel : la vie de Bella.
Révélation ? On a dû passer à côté...

L'humour, on le cherche encore. A moins qu'il ne réside dans l'hôtel (où Bella et Edward passent leur nuit de noce) lors de la découverte du lit par les employés de maison. Il aurait mieux valu installer dès le départ une légèreté adolescente dans le script qui aurait donner un peu plus de fantaisie au film qui, décidément se prend vraiment trop au sérieux, à en devenir parfois ridicule (comme lors du choix du prénom du bébé).


En résumé : un film pour les fans et rien que pour les fans, qui ne vaut le prix de sa place de ciné que pour la dernière demi heure (et encore...). Monsieur Condon, me voilà fâchée avec vous !