DeJohn Musker et Ron Clements Avec (en VO) Auli’i Carvalho, Dwayne Johnson... Sortie le 30 novembre 2016 Pour Noël 2016, point de neige ni de princesse au programme de Disney. Les glaces deLa Reine des neigea fondu au profit des eaux bleu lagon et du soleil des îles du Pacifique Sud avec Vaiana, la légende du bout du monde. Les réalisateurs John Muser et Ron Clements (déjà aux commandes des classiques Aladdin et La Petite Sirène) ont reformer leur duo pour raconter l'histoire d'une adolescente nommée Vaiana.
Vaiana
Vaiana, jeune Polynésienne de 16 ans, est une navigatrice hors-pair. Elle se lance dans un voyage audacieux à la recherche d'une île mystérieuse, tâche inachevée de ses ancêtres, pour sauver son peuple. Au cours de son périple, elle va faire la connaissance de Maui, un demi-dieu plutôt costaud (incarné en VO par le non moins costaud Dwayne "the Rock" Johnson). Ensemble, ils vont affronter de nombreuses épreuves riches en action et faire des rencontres inoubliables.
Premières images prometteuses Des tatouages racontant l'histoire de Maui (ressemblant étrangement à Hercule... autre demi-dieu créé par les mêmes réalisateurs) intronisent l'homme costaud dansant de façon endiablée (façon haka ?) pour impression la jeune fille.
Maui, drôle de demi-dieu
De quoi révéler que ce personnage sera le bout-en-train du film. Drôle et charismatique, il possède un hameçon magique qui lui permet de se transformer en n’importe quel animal et de faire surgir des îles englouties. On a hâte de voir les vidéos de séances de doublage car si on en croit les premières images, Dwayne Johnson doit sacrément grimacer ! Mais Vaiana que nous n'entendons pas encore, livrera sûrement ses secrets bientôt ! Il paraît qu'elle sait se battre... En tout cas, les images s'annoncent spectaculaires, en particulier les fonds marins.
Qui petit n'a pas eu peur du Croquemitaine cache sous son lit la nuit ? C'est cette peur enfantine que Spielberg a mis en scène dans Le Bon Gros Géant, adaptation du livre de Roald Dahl, publié en 1982. Ce grand succès de la littérature jeunesse est le seul roman de Dahl à n’avoir jamais été retranscris sous forme de long métrage. Cette histoire, qu’il avait écrite pour lire aux enfants le soir avant de dormir, était celle que l'auteur lui-même préférait.
Le Bon Gros Géant raconte l’incroyable histoire d’une petite fille et du mystérieux géant qui va lui faire découvrir les merveilles et les dangers du Pays des Géants. Mais lorsque les méchants géants dévoreurs d'hommes envahissent le monde des humains, la petite fille, la reine d'Angleterre et le bon gros géant (le BGG) se lancent dans une grande aventure afin de les arrêter...
Spielberg déclare : « Roald Dahl a eu le génie de valoriser les enfants dans ses histoires. Mélanger dans ses contes la noirceur et la légèreté était très courageux de sa part, il a réussi l’exploit de raconter des histoires à la fois effrayantes et rédemptrices qui enseignent à tous, petits et grands, des leçons essentielles. C’est un accomplissement merveilleux, et c’est l’une des raisons qui m’ont donné envie de porter Le Bon Gros Géant à l’écran. Il était essentiel pour nous de rester fidèles au style et au langage de Roald Dahl, et c’est à Melissa Mathison, la grande scénariste qui avait écrit E.T. L’extraterrestre, que nous avons demandé d’écrire Le BGG - Le Bon Gros Géant . » Le géant sortira de l'ombre dès le 20 juillet 2016.
De David Lowery Avec Bryce Dallas Howard, Robert Redford, Oakes Fegley... Sortie le 17 août 2016
Depuis de longues années, M. Meacham (Robert Redford), un vieux sculpteur sur bois, régale les enfants du coin avec ses histoires sur un féroce dragon qui vivrait au plus profond de la forêt voisine. Pour sa fille Grace (Bryce Dallas Howard), garde forestière de son état, tout ceci n’est que contes à dormir debout… jusqu’au jour où elle fait connaissance avec Peter (Oakes Fegley). Ce mystérieux petit garçon de 10 ans - qui dit n’avoir ni famille ni foyer - assure qu’il vit dans les bois avec un dragon géant baptisé Elliott. Et la description qu’il en fait correspond étonnamment à celui dont parle son père… Avec l’aide de la jeune Natalie (Oona Laurence) - la fille de Jack (Wes Bentley), le propriétaire de la scierie -, Grace va tout mettre en oeuvre pour découvrir qui est vraiment Peter, d’où il vient, et percer le secret de son incroyable histoire…
On n'arrête plus la course aux réadaptation de Disney ! Fort des succès de Maléfique et de Cendrillon, la maison aux grandes oreilles met le cap sur les grands classiques de notre enfance, revus et corrigés à grands coups d'effets spéciaux spectaculaires plus modernes que le mélange en prises de vues réelles et animation comme la version de 1977.
Le premier trailer vient d'être dévoilé, mélange de Tarzan (dont le remake sera en salle le 6 juillet) lorsqu'on voit le jeune acteur Oakes Fegley sauter d'arbre en arbre, et du toi d'un bus à celui d'un camion, et du Livre de la Jungle (dont la sortie est prévue le 13 avril). On y aperçoit furtivement le dragon, laissant une part de mystère, provocant l'impatience. Ce qui intrigue le plus est le choix du réalisateur : David Lowery, remarqué au Festival de Sundance avec les amants du Texas. Choix audacieux pour la maison Disney, et d'autant plus intéressant au vu du travail de photographie qu'il offre. Côté casting, on retrouve Bryce Dallas Howard, ayant décidément un faible pour les grosses bêtes disparues (Jurassic World) et Robert Redford, qui semble attiré par les grosses productions depuis Captain America : le soldat de l'hiver.
Avec Ange Dargent, Théophile Bacquet, Audrey Tautou...
Sorti le 8 juillet 2015
Vu sur Canal+
Entre une mère dépressive angoissée et un grand frère punk et rebelle, Daniel (Ange Dargent), a du mal à exister. À l'école, ça n'est pas mieux. Ses professeurs le prennent pour une fille, sans doute à cause de ses cheveux longs et de sa voix fluette. Et les autres gamins Microbe à cause de sa petite taille. Quand Théo (Théophile Baquet), surnommé Gasoil car bricoleur de voiture, débarque dans sa classe, c’est le coup de foudre amical. Microbe voit en lui plus qu'un petit malin à la langue bien pendue et à l’assurance bien trempée. Bien décidés à passer l’été ensemble, les deux garçons bricolent une maison roulante équipée d’un moteur de tondeuse à gazon.
Michel Gondry est un grand enfant, un Peter Pan du cinéma, jouant souvent de son imagination débordante pour créer des univers bien à lui (Eternal Sunshine of the Spotless Mind, La Science des rêves) souvent remplis de bricolages en tout genre (L'Ecume des jours). On ne sait jamais à quoi s'attendre.
Ange Dargent et Théophile Bacquet
Avec Microbe et Gasoil, Gondry revient sur les traces de l'adolescence, qu'il avait déjà esquissées dans The We and the I(voir l'interview) en distillant des vérités vraisemblablement personnelles et autobiographiques touchantes. Pas de surenchères plastiques et d'objets incongrus, le réalisateur a préféré la douce innocence de deux ados en quête d'identité, tout en gardant un côté loufoque.
Économe sur la forme et intimiste sur le fond, Gondry montre à quel point une amitié peut forger des caractères et révéler l'identité des êtres. À travers un voyage initiatique à hauteur d'adolescents, le film évoque les nombreuses interrogations de gamins de 15 ans, sans pour autant tomber dans les travers de tous les teen movies/series versant dans les blagues graveleuses ou encore dans la confrontation avec les parents.
Un film personnel, drôle et touchant
Également scénariste, Michel Gondry a gardé l'humour décalé dans des souvenirs d'enfance transposé dans un présent contemporain, avec une rhétorique désuète de par le langage et la perception de la vie des deux ados. Si les dialogues ont ce charme d'un autre temps, et si la diction et la syntaxe des jeunes acteurs jurent avec leur âge, leur jeu est convaincant.
Maison/voiture construite par Daniel et Théo
Microbe et Gasoil est bien plus intellectuel et moins léger qu’on ne pourrait le penser, une fois les étiquettes « conscience du temps qui passe » et « passage à l’age adulte » décollées. Au-delà de ses excentricités visuelles, le réalisateur construit chaque film comme une porte vers une obsession précise, une interrogation sur le sens de telle ou telle chose, un terrain psychologique encore inexploré. Il s’interroge ici sur le sens d’une passion plutôt que de simplement montrer le résultat d’une expérimentation.
Le film pioche ci et là dans la personnalité et les obsessions de Gondry sur les femmes, la marginalité, le souvenir… sans jamais verser dans un discours psychologisant sur l’adolescence ou pire poser un regard mélancolique (celui du réalisateur) sur un âge d’or révolu.
En résumé
Tendre et bienveillant vis-à-vis de ses héros, Gondry s’offre une parenthèse enchantée et prouve qu’aimer raconter des histoires candides ne nécessite pas de grands effets ou de gros budgets. Microbe et Gasoil est une mini-odyssée ludique et loufoque à la candeur charmante.